Kanun de Sandra Fassio
Le tout premier prix Format Court remis lors du festival Le Court en dit long cette année au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris a été attribué à Sandra Fassio pour Kanun, un drame psychologique fin en forme de film noir.
Le tout premier prix Format Court remis lors du festival Le Court en dit long cette année au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris a été attribué à Sandra Fassio pour Kanun, un drame psychologique fin en forme de film noir.
KANUN : code albanais ancestral, impitoyable. L’article 864 dit : Tu vengeras la mort d’un membre de la famille par la mort de l’assassin. Mais l’article 602 impose de respecter et protéger son invité comme son propre enfant. Et ce soir, Adil a accepté d’héberger Johan, un de ses hommes de main, alors que son fils ainé n’est pas encore rentré à la maison.
Réal. : Sandra Fassio
Fiction, 27′, Belgique, France
2015
Un premier film où l’on parle grec (« I Rafi, la couture », 2012), un deuxième qui se déroule en Albanie (« Kanun », 2015). Sandra Fassio est une réalisatrice belge mais son cinéma est déjà cosmopolite, en tout cas européen.
Les histoires de jeunesse, d’enfance ou d’adolescence difficile, étaient très présentes dans la sélection du 23e festival Le Court en dit long, en juin 2015. « Sœur Oyo » se détachait du reste de la production belge sur ce thème en raison de son contexte singulier (le Congo, au début des années 1950), mais aussi de ses qualités d’écriture et de mise en scène. Le film, première fiction de Monique Mbeka Phoba après plus de vingt ans de documentaires, a d’ailleurs reçu la Mention du Jury Format Court.
Le Congo belge, dans les années 1950. Godelive est envoyée par son père dans un pensionnat tenu par des religieuses. Elle est la risée de sa classe en raison de ses difficultés scolaires. Sœur Astrid, son institutrice, décide de faire apprendre à la classe un chant en latin.
Réal. : Monique Mbeka Phoba
Fiction, 23′, 2015
Belgique, République Démocratique du Congo
La 23ème édition du festival Le court en dit long qui s’est tenu début juin au Centre Wallonie-Bruxelles de Paris proposait une sélection de 44 films belges ou franco-belges, de création récente, répartis en six programmes thématiques. « Au moins le sais-tu » d’Arthur Lecouturier, récompensé par le Prix Coup de Cœur RTBF et « Elena » de Marie Le Floc’h et Gabriel Pinto Monteiro, Prix du scénario, sont deux films d’école dont les intrigues bien que très différentes présentent de nombreux points de convergence.
« Les Pécheresses », court-métrage d’animation en volume, a reçu la Mention Spéciale Animation du 23ème festival Le court en dit long. Récompensé à Annecy dès son premier film (« Margot », 2007, Prix du Jury Junior), Gerlando Infuso a poursuivi dans la voie d’un gothique féminin, et peut-être même féministe.
Un zombie perd son travail. Il doit en trouver un autre mais préférerait se promener sur son beau vélo.
Réal.: Christophe Bourdon
Fiction, 23′, 2015
Belgique
L’employé en colère et le patron malhonnête qui l’a licencié au terme de sa période d’essai se poursuivent dans les couloirs de l’usine et en viennent aux mains, accompagnés par une caméra heurtée. La scène, marquante, qui ouvrait « Rosetta » (1999) – le plus célèbre long-métrage des cinéastes belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, récompensé par la Palme d’or du Festival de Cannes – est reprise à l’identique au début du premier court-métrage de Christophe Bourdon.
La 23ème édition du festival de courts métrages belges Le Court en dit long s’est tenue du 1er au 6 juin au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris. Pour la première fois, Format Court y attribuait un prix au sein de la compétition. Parmi les 44 films sélectionnés, le Jury Format Court (composé de Sylvain Angiboust, Katia Bayer, Juliàn Medrano Hoyos et Paola Casamarta) a choisi de récompenser « Kanun » de Sandra Fassio, un film noir d’une rigueur impressionnante et d’une grande subtilité dans la menée de son intrigue.
Fré est un adolescent déchiré entre deux mondes, celui de sa famille aisée et conservatrice et celui de ses amis des banlieues. Il réussit à garder ces deux mondes séparés, jusqu’au jour ou il tombe amoureux.
Réal. : Jan et Raf Roosens
Fiction, 15′, 2015
Belgique
En sélection officielle, cette année, au festival de Cannes, « Copain », des frères Roosens traite de la difficulté adolescente de se construire. Après un premier court métrage, « Rotkop », centré sur le quotidien difficile d’un jeune garçon, malmené par ses camarades, ce deuxième film a pour sujet la double vie d’un adolescent, écartelé entre une vie familiale douloureuse et des amis avec lesquels il n’est pas tour à fait sincère.
L’animation n’est pas la spécificité du festival Premiers Plans d’Angers. C’est pourtant dans cette section moins connue du festival que nous remettons un Prix Format Court depuis deux ans. Début janvier, nous avons primé « Kijé », un premier film d’une jeune réalisatrice autodidacte, Joanna Lorho.
Il s’agit d’un premier film très maîtrisé, tout en noir et gris, au trait épuré, porté par une musique magnifique. Son nom ? « Kijé », un curieux titre qui a révélé un nouveau talent au dernier Festival d’Angers, Joanna Lorho, lauréate de notre Prix Format Court. Dans le cadre du focus qui lui est consacré, la jeune réalisatrice est revenue sur son parcours, son univers, ses doutes, ses difficultés et son lien à l’illustration et à l’animation. Jeudi passé, nous avons diffusé son film au Studio des Ursulines (Paris, 5è) et organisé une exposition autour de son travail. Aujourd’hui, nous vous proposons de faire la connaissance de son auteure.
Les éditions DVD de courts métrages d’animation à l’unité sont assez rares. Une édition aussi belle que celle de « Kijé » de Joanna Lorho, Prix Format Court à Angers projeté ce jeudi aux Ursulines, est certainement une première. Au point qu’on aura du mal à qualifier le livret qui entoure le disque de « supplément » puisqu’il fait partie intégrante du processus filmique.
Pour réaliser son premier film professionnel, récompensé du Prix Format Court au dernier festival d’Angers, Joanna Lorho a pris son temps. Quasiment dix ans se sont écoulés depuis que l’idée de « Kijé » a germé dans l’esprit de sa créatrice. La première projection du film a eu lieu l’année de ses 30 ans. Une décennie pour accoucher d’un film d’animation poétique, quasi lunaire traversé par la maturité grandissante de son auteur, projeté ce jeudi soir au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) dans le cadre de notre séance Spéciale Prix Format Court.
Au crépuscule, alors que la ville se fige et sombre dans le silence, un homme se retrouve malgré lui pris dans une célébration étrange. Il passe la nuit au cœur d’une foule faite de personnages aussi curieux qu’énigmatiques, qui disparaîtront avant l’aurore.
Réal. : Joanna Lorho
Animation, 10′, Belgique
2014
Polyphonie de récits de migrants retournés vivre dans leurs pays d’origine après avoir longtemps vécu à l’étranger. Qu’ils soient Vietnamiens, Iraniens, Chinois, Pakistanais, académiciens, travailleurs contractuels, réfugiés politiques, entrepreneurs, étudiants,… ils ont tous été confrontés à une même expérience : celle du retour au pays. Expérience marquante, vécue parfois tel un nouveau exil ou comme un retour chez soi, les protagonistes ont aussi en commun la capacité d’analyser et de raconter avec humour, distance et d’une façon vivante leur parcours de vie marqués de départ(s) et du retour.
Réal. : Laurent Van Lancker et Florence Aigner
Documentaire, 36′, 2010
Belgique
Seule dans l’agitation urbaine humide et persistante, Jeanne tente de retrouver le nord.
Grand habitué des sélections Labo du Festival de Clermont-Ferrand, Olivier Smolders présente cette année « La Légende Dorée », un nouveau projet qui adopte la forme du portrait documentaire pour mieux explorer la psyché d‘un patient d’institut psychiatrique à travers un livre de collages d’images, dont il est l’auteur et qui se trouve rempli d’histoires violentes et de personnages décadents.