Emmanuel Marre, que l’on connaissait déjà pour son court-métrage Le Film de l’été, où il promenait Jean-Benoit Ugeux, quarantenaire suicidaire qui reprend goût à la vie en présence d’un enfant, le long des autoroutes françaises a reçu, ces derniers jours deux Grands Prix au Festival le Court en Dit Long (Centre Wallonie-Bruxelles) et au Festival Côté Court (Pantin) pour son dernier film, D’Un château l’autre.
En 2017, le court-métrage Paul est là de Valentina Maurel avait reçu le premier prix de la Cinéfondation, la section consacrée aux films d’écoles à Cannes. Un film écrit, tourné et monté à l’INSAS, une école de cinéma belge. Cette année, Valentina Maurel est de retour à Cannes, à la Semaine de la Critique cette fois, avec son nouveau court, Lucia en el Limbo. L’occasion pour nous de revenir sur son film de fin d’études apparu à Cannes il y a 2 ans.
Le 26ème festival Le Court en dit long, festival compétitif de courts métrages produits ou coproduits en Belgique francophone, se déroule actuellement au Centre Wallonie-Bruxelles (46, Rue Quincampoix, 75004 Paris). 32 films en compétition, répartis en six programmes thématiques, y sont projetés jusqu’à samedi soir. Corps, films d’écoles et d’ateliers, adolescents, questions de société, de l’amour, questions de genres : allez-y.
En 2013, notre équipe a primé Simon Coulibaly Gillard au Festival Filmer à tout prix à Bruxelles en novembre 2013 pour son très beau film d’école Anima. Nous avions diffusé un mois plus tard le film en présence du réalisateur dans la foulée du prix et reprogrammé le film dans une carte blanche au Festival de Toulouse.
Après vous avoir proposé des films en ligne issus de la cérémonie d’ouverture et de la rétrospective suisse du 40ème festival de Clermont-Ferrand, voici 3 nouveaux courts français, belges et luxembourgeois extraits de la carte blanche offerte cette année à la société de production La Luna Productions.
Un an et demi après Le Mali (en Afrique), Prix Format Court au Festival de Brive de 2016, Claude Schmitz récidive avec son nouveau moyen-métrage Rien sauf l’été, Grand Prix Europe 2017 au dernier Festival de Brive, et en salle à partir d’aujourd’hui dans une sortie jumelée avec Le Film de l’été d’Emmanuel Marre, Prix Format Court à Brive en 2017, Rien sauf l’été nous propose de nous replonger dans l’atmosphère chaude et colorée des vacances estivales, le temps d’une petite demi-heure.
C’est l’été. A la recherche de calme et désireux de quitter la ville, Olivier loue une chambre dans un château situé à la campagne. Au fil des jours et des activités estivales, le jeune homme fait connaissance avec la faune qui gravite autour de la propriété.
Pour bien finir la semaine, Format Court vous propose de (re)voir et partager une sélection restreinte de 5 bons courts-métrages belges, dont 3 films d’écoles, primés en festivals. Bonnes (re)découvertes à vous !
C’est un film d’autoroute, de touristes en transhumance, de tables de pique-nique en béton, de files d’attente pour les WC, de melons tièdes et de Carwash. C’est le film d’un homme qui veut partir et d’un petit garçon qui le retient. C’est le film de l’été.
Réal. : Emmanuel Marre
Fiction, 30′, 2016
Belgique, France
Un homme dépressif de 37 ans (Philipe), un garçon de neuf ans (Balthazar) et une voiture. Voici le combo de ce film itinérant réalisé par Emmanuel Marre, récompensé cette année du Prix Jean Vigo du court métrage et du Grand prix national au Festival de Clermont-Ferrand.
Ce lundi, avait lieu la cérémonie des Prix Jean Vigo au Centre Pompidou. Une bonne surprise : le Prix Jean Vigo du court métrage 2017 a été remis au Film de l’été d’Emmanuel Marre.
Alors que le joli Festival d’Annecy a commencé il y a deux jours, nous revenons sur Kijé, le très beau court-métrage de Joanna Lorho, Prix Format Court à Angers en 2015. Ce premier film professionnel est une animation poétique, quasi lunaire traversée par la maturité grandissante de son auteure qui s’est aussi essayée au clip, à l’illustration et à la BD (allez voir son site, ses mots et ses « objets finis »).
Tantôt source de plaisir, tantôt aliénant, le travail se trouve au cœur de notre société « métro-boulot-dodo ». Pour faire écho au 1er mai, Short Screens consacre sa prochaine séance au thème du travail et vous propose une sélection de courts métrages qui révèlent autant d’interprétations qu’ils posent question(s).
Depuis 4 ans, Format Court accompagne le festival de Brive et soutient des auteurs maîtrisant l’art de raconter des histoires singulières et originales. Cette année, le jury Format Court (composé de Aziza Kaddour, Marie Winnele Veyret et Katia Bayer) a choisi de remettre une Mention Spéciale en plus de son prix annuel.
Dans ce documentaire expérimental, nous observons, à travers des scènes du quotidien, les dégénérescences d’une société où la technologie grandissante à permis de réaliser le rêve ultime de tous les hommes : L’immortalité.
Après les Goya, Format Court poursuit son tour d’Europe des palmarès de courts. En Belgique, la 7ème édition des Magritte du cinéma, récompensant les films belges, a élu le weekend passé deux courts-métrages centrés sur le sexe, soutenus par Arte, dont l’un est encore visible en ligne grâce à Court-Circuit.
La bonne news du weekend. « Renaître », le très beau film du réalisateur belge Jean-François Ravagnan, que nous avions primé en 2015 au Festival International du Film Francophone de Namur, est visible en ligne sur le site internet de Court-Circuit, la case courte d’Arte après un passage à l’antenne dans un Spécial « Rendez-vous amoureux », diffusé cette semaine.
Repéré et apprécié par l’équipe de Format Court depuis que son court « Un monde meilleur » était sélectionné à Brest en 2013, le réalisateur belge Sacha Feiner a convaincu notre jury au festival Le Court en dit long avec son nouveau film « Dernière porte au sud ». Passant aisément de la science-fiction futuriste en live-action au fantastique […]
En juin dernier, le Jury Format Court a décerné son deuxième prix au festival Le Court en dit long 2016 à « Dernière porte au sud » de Sacha Feiner. Ce film d’animation fantastique est une adaptation de la bande-dessinée du même nom de l’artiste belge Philippe Foerster et dresse le portrait sinistre d’un petit garçon qui vit à l’écart du monde extérieur avec sa mère veuve
Sacha Feiner, le réalisateur belge récompensé au festival Le Court en dit long du Prix Format Court pour son dernier court-métrage d’animation « Dernière porte au sud », plonge dans son film le spectateur dans un univers fantastique d’après le point de vue d’un enfant et de sa tête siamoise. La précision des détails, du décor, la volonté de retranscrire et d’adapter la bande dessinée de Philippe Foerster, met en avant la sensibilité du réalisateur pour ses personnages, une sensibilité que l’on retrouve dans ses deux précédents films : « Gremlins fan film », et « Un monde meilleur ».