Archives par mot-clé : Animation

Ice Merchants de João Gonzalez

Ice Merchants de João Gonzalez

Diffusé aujourd’hui dans le premier programme de courts-métrages de la Semaine de la Critique, « Ice Merchants », troisième film d’animation de João Gonzalez nous a particulièrement émus. Déjà remarqué grâce à ses deux précédents films Nestor et The Voyager (qui ont à eux deux reçu une vingtaine de prix à l’international et ont été nommés dans un peu plus de 130 festivals), ce jeune réalisateur portugais de 26 ans confirme avec ce film de 14 minutes qu’il est l’une des étoiles montantes de l’animation.

Scale de Joseph Pierce

Scale de Joseph Pierce

Si les programmateurs de la Semaine de la Critique sélectionnent des courts en compétition, ils retiennent aussi plusieurs films en séance spéciale depuis quelques années. À l’origine de ces films-là, des cinéastes repérés passés au long et revenant au court ou des réalisateurs ayant réalisé plus qu’un ou deux courts, l’objectif des programmateurs de la Semaine étant – rappelons-le – de valoriser les premiers et deuxièmes films. Cette année, par exemple, trois cinéastes sont sélectionnés dans cette catégorie dite spéciale : Yann Gonzalez, Emmanuel Gras et Joseph Pierce, côté britannique.

Marine Laclotte : « Le dessin en mouvement, c’est mon moyen d’expression »

Marine Laclotte : « Le dessin en mouvement, c’est mon moyen d’expression »

Ce vendredi-là, Marine Laclotte repartait de la cérémonie des César avec un trophée pour son court-métrage Folie douce, folie dure. Ce documentaire animé raconte le quotidien d’un hôpital psychiatrique avec douceur et justesse. On en ressort ému et avec le sentiment fort de mieux comprendre ceux qui, d’habitude, nous font peur. Le regard tendre que Marine Laclotte leur porte dresse un portrait sincère. Pourtant, seules les prises de son sont réelles !

Paul Mas : « J’aime bien les zones grises morales »

Paul Mas : « J’aime bien les zones grises morales »

Précieux est le premier film professionnel de Paul Mas. Filmé en stop-motion, ce court-métrage d’animation qui concourait pour les César 2022 nous fait entrer dans la dure réalité de la cour de récréation. Là où les moqueries, les jugements et la conformation sociale commencent à naître. Nous avons rencontré le jeune cinéaste. Il revient sur son parcours et ses deux premiers films qui laissent entrevoir une carrière prometteuse. 

B comme Bestia

B comme Bestia

1975. Ingrid travaille pour l’agence de renseignements chilienne. Sa relation avec son chien, son corps, ses peurs et ses frustrations révèle la fracture brutale de son esprit et du pays tout entier.
Réal. : Hugo Covarrubias
Animation, 15′, 2021
Chili

Bestia de Hugo Covarrubias

Bestia de Hugo Covarrubias

Prix du meilleur court-métrage d’animation à Clermont-Ferrand en 2022, en lice pour les Oscars 2022, Bestia de Hugo Covarrubias, a rencontré de nombreux succès dans les festivals de courts-métrages à l’international depuis sa sortie en 2021. Le film était également en compétition lors de la troisième édition du festival Format Court en novembre dernier lors duquel il a reçu la mention spéciale du Jury Presse.

A coeur perdu de Sarah Saidan

A coeur perdu de Sarah Saidan

On avait découvert Sarah Saidan avec Beach Flags réalisé en 2014. Le film racontait l’histoire de Vida, une jeune fille désireuse de participer à une compétition de natation en Australie, mais renvoyée à sa condition de fille en Iran et confrontée à un choix difficile au sujet de l’une de ses co-équipières, Sareh. Le film nous avait bien plu à l’époque par son style visuel, la simplicité de sa narration, son sujet politique et le dessin de ses personnages.

A comme A coeur perdu

A comme A coeur perdu

Omid est un immigré iranien, venu s’installer en France avec sa famille. Un soir, dans la rue, il se fait agresser et poignarder en plein cœur. Mais Omid se relève ! À l’hôpital, le diagnostic des médecins est formel : il n’a pas de cœur. Serait-il resté en Iran ?
Réal. : Sarah Saidan
Animation, 14’46″, France
2022

Niki Lindroth von Bahr : « On apprend beaucoup sur la narration en travaillant sur des courts »

Niki Lindroth von Bahr : « On apprend beaucoup sur la narration en travaillant sur des courts »

Invitée en décembre au Forum des images (Paris) dans le cadre du Carrefour du cinéma d’animation, l’animatrice et réalisatrice suédoise Niki Lindroth von Bahr est à l’origine de plusieurs courts-métrages remarqués et primés dont Something to remember programmé en novembre lors de la séance suédoise de notre festival. Alors que The House, co-réalisé avec Emma de Swaef, Marc Roels et Paloma Baeza, est diffusé depuis quelques jours sur Netflix, l’animatrice nous parle avec humour et lucidité de son métier, de ses difficultés et de cette case courte qui lui va si bien.

Marie Larrivé. Le retour à la narration et à l’émotion

Marie Larrivé. Le retour à la narration et à l’émotion

Après un passage par les lettres, les Arts Décoratifs et le clip, la réalisatrice et peintre Marie Larrivé signe un premier film professionnel marquant, Noir-Soleil, programmé à la dernière Semaine de la Critique. Lors de cet entretien effectué à Cannes, la jeune femme travaillant actuellement sur le prochain film de Claude Barras, évoque l’émotion, le père parti, la peinture, l’apprentissage et le désir de fiction. Rencontre.

Le Festival PIAFF s’installe aux Ursulines ce weekend

Le Festival PIAFF s’installe aux Ursulines ce weekend

Le PIAFF, le Paris International Animation Film Festival, se déroule ce weekend (les 2, 3 et 4 juillet) au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Plusieurs compétitions de courts y sont programmées ainsi qu’une avant-première, proposée en clôture le 5 juillet : Archipel de Félix Dufour-Laperrière, qui a obtenue une mention spéciale au dernier Festival d’Annecy.

Genius Loci d’Adrien Merigeau

Genius Loci d’Adrien Merigeau

Parmi les courts-métrages sélectionnés aux Oscars 2021, un film français se démarque par son audace esthétique et narrative, Genius Loci. Son réalisateur, Adrien Merigeau revient d’Irlande où il a travaillé avec Tomm Moore sur Le Secret de Kells (2009) et sur Le Chant de la mer (2014). Son dernier film, Genius Loci, a remporté le Prix Format Court à notre festival de novembre, le Prix Audi à la Berlinale et une Mention spéciale au Festival de Clermont-Ferrand en 2020 et déborde de couleurs et d’idées.

Adrien Merigeau : « Ce qui compte, c’est de développer son langage cinématographique personnel »

Adrien Merigeau : « Ce qui compte, c’est de développer son langage cinématographique personnel »

D’ici quelques jours, les Oscars se déploieront dans une formule particulière, en mode mi-physique et mi-virtuel. 15 courts-métrages sont nominés. Du côté du cinéma d’animation, un film français, Genius Loci réalisé par Adrien Merigeau figure parmi les 5 titres retenus dans la catégorie animée.