Suzan et Duayne Cleveland ont tout pour être heureux. Tout… sauf une vie sexuelle épanouie. En désespoir de cause, ils décident de partir dans le désert pour un voyage initiatique sensé raviver leur flamme. Pendant qu’ils sont partis, leurs deux employés chargés de s’occuper de la maison vont connaître une passion torride dans leur chambre à coucher… d’où la tempête.
Réal. : Juliette Marchand et Laurence Arcadias
Animation, 11’25 », France
2011
Une dame, épouse d’un Baron, s’aperçoit que son mari s’absente souvent et le questionne : il lui avoue qu’il se dénude et devient Bisclavret. Transformé en loup, il saccage, pille et tue. Effrayée et prise de dégoût, la dame révèle ce secret à un chevalier qui lui fait la cour depuis longtemps…
Réal. : Emilie Mercier
Animation, 14′, 2011
France
C’était l’invité discret, attentif et incontournable du festival d’animation de Bruz. Venu avec sa compagne, la scénariste Anik Le Ray, présenter leur film commun, « Le Tableau », sorti en salle en novembre, Jean-François Laguionie, bien connu en courts (« La demoiselle et le violoncelliste », « Une bombe par hasard », « L’acteur », « La Traversée de l’Atlantique à la rame », …) et en longs (« Gwen ou le Livre des Sables », « Le Château des singes », L’île de Black Mór ») est revenu sur sa rencontre avec Paul Grimault, le travail du mime, l’importance de l’animation, de l’émotion et du dessin libre.
C’est en terre bretonne, dans la petite ville de Bruz située à quelques kilomètres de Rennes, que le Festival National du Film d’Animation a eu lieu du 7 au 13 décembre. Entre deux séances, on a pu assister à une apéroterview, une leçon de cinéma ou encore aux secrets de fabrication de films courts. Des professionnels qui expliquent leur démarche, des amateurs curieux, des écoliers, et des lycéens constituant le jury « jeunes » du festival, tel est le public que l’on rencontre dans l’enceinte du Grand Logis de Bruz.
On dit que les chiens ne veulent pas causer de chagrin à leurs maîtres et qu’ils quittent leur maison quand ils sentent leur mort approcher. Personne n’a jamais vu où meurent les chiens. Où vont-ils ? Nul ne le sait.
Réal. : Svetlana Filippova
Animation, 12′, 2011
France
Dans le huis clos d’une salle de bain, une jeune femme happée dans l’engrenage de son quotidien tente de trouver la sérénité, un temps perdu.
Réal. : Flora Molinié
Animation, 3’32 », 2011
France
Adapté d’une nouvelle « Douchetchka » de Tchekhov. Au gré des intempéries, La Douce perd et trouve de nouveaux compagnons. Si la perte de l’un la désempare sincèrement, elle se console très vite avec un autre. Tous font l’affaire, ce qu’elle cherche avant tout, c’est de pouvoir s’oublier et ressembler à l’autre.
Réal. : Anne Laricq
Animation, 8’50 », 2011
France
Au fond d’une tranchée de la Première Guerre Mondiale, un soldat paralysé par la peur tente de s’évader en transposant la guerre dans un monde jouets.
Réal. : Pierre Ducos, Bertrand Bey
Animation, 8’30 », France
2011
Reflet de la diversité de la production française, le Festival national du film d’animation de Bruz (petite ville située pas bien loin de Rennes) s’occupait il y a un bon mois de faire découvrir, aux pros et amateurs d’animation, des créations imagées récentes et plus anciennes, telles que « Le Tableau » de Jean-François Laguionie, des sélections de courts, des programmes thématiques, des visites des studios d’animation, et des secrets de fabrication, pour ne citer que ceux-ci. Pour la deuxième année, Format passait sa tête courte au festival.
Mentionné plusieurs fois dans notre dossier consacré à Marek Skrobecki, le studio d’animation Se-ma-for méritait bien un feuillet à part, d’autant plus que son président, Zbigniew Żmudzki, était aussi de passage à Paris au mois de décembre pour participer au Carrefour de l’animation.
Animateur polonais reconnu, rattaché au légendaire studio Se-ma-for, Marek Skrobecki, est l’auteur du conte poétique « Danny Boy », lauréat du Métrange du Format Court au festival Court Métrange de Rennes. Début décembre, il était à Paris pour présenter ses films dans le cadre d’une rétrospective organisée par le Carrefour de l’Animation, au Forum des images. Entretien particulier dans un espace rose et feutré de la Salle des collections.
Il y a quelques jours, s’est terminé le sympathique festival d’animation de Bruz que nous avons découvert l’année passée. Deux catégories de films y sont en compétition : les films pros et les films d’étudiants. En attendant notre dossier spécial consacré à cette manifestation mettant l’univers animé et national en perspective, découvrez le palmarès ainsi que trois jolis films en accès libre.
À travers la rétrospective des courts métrages de Marek Skrobecki présentée au Forum des images il y a dix jours, vingt ans de films, de recherche, de travail, d’exigence et de créativité ont pu être approchés, avec l’agréable sensation d’avoir découvert un vrai auteur ainsi qu’un univers à part dans le secteur de l’animation européenne.
Parabole iconoclaste sur l’expérience de l’attente, de l’espoir et de la réalisation dans la durée.
Réal. : Marek Skrobecki
Animation, 2010, 16’41 »
Pologne
Deux humains, un homme et une femme, existent à l’intérieur de mannequins. Ils ne sont vivants que lorsque l’oiseau qu’ils nourrissent apparaît sur le rebord de la fenêtre. Un jour, l’oiseau ne vient pas…
Réal. : Marek Skrobecki
Animation, 1992, 11′
Pologne
Dernièrement primé par Format Court au festival Court Métrange de Rennes et projeté au Carrefour de l’Animation au Forum des Images, « Danny Boy » impressionne par son acuité visuelle et sa richesse narrative. A la croisée de la fable fantastique et d’une chronique contemporaine, Marek Skrobecki, loin d’en être à son premier coup d’essai, signe un film d’animation polymorphe.
Un jeune poète tombe amoureux dans un monde qui semble perdu. Une ville attend le déroulement d’un drame. Un temps de tristesse et de conformité, un temps de décisions. Derrière les nuages sombres du monde il y a de la lumière, de l’espoir et de la poésie.
Réal. : Marek Skrobecki
Animation, 10′, 2010
Suisse, Pologne
Si vous passez votre mois de décembre à Paris, vous avez dû remarquer les illuminations des grands magasins et la présence active de la Pologne dans l’agenda culturel. Le festival Kinopolska vient de s’achever au Reflet Médicis et le Forum des Images a récemment mis en avant l’animation polonaise au Carrefour de l’Animation. A cet égard, la venue de Marek Skrobecki en France a suscité un élan de curiosité au sein de l’équipe, étant donné que nous avons primé “Danny Boy”, à l’issue du festival Court Métrange, en octobre.