Même si ce n’est pas sa spécialité, le Festival de Clermont-Ferrand sélectionne année après année bon nombre de films d’animation, notamment en compétition nationale et en section labo. En épluchant le catalogue, « Cornée », « Tram », « Peau de chien », « Kali le petit vampire », « Fleuve rouge, Song Hong » ou « Edmond était un âne » nous reviennent en mémoire. Des nouveautés aussi surgissent, à l’instar de « Mademoiselle Kiki et les Montparnos », un premier film d’Amélie Harrault, concourant à la fois en compétition nationale et internationale.
Kiki de Montparnasse était la muse infatigable des grands peintres avant-gardistes du début du XXe siècle. Témoin incontestable d’un Montparnasse flamboyant, elle s’émancipera de son statut de simple modèle et deviendra reine de la nuit, peintre, dessinatrice de presse, écrivain et chanteuse de cabaret.
Réal. : Amélie Harrault
Documentaire animé, 14′, 2012
France
La compétition de films de fin d’études du Festival National du Film d’Animation de Bruz a été l’occasion pour nous de découvrir les talents de demain. Cette compétition a révélé la diversité des médiums et des sensibilités parmi la jeune génération de réalisateurs de films d’animation, avec de l’animation 3D, du dessin et de la peinture animés, ou encore des marionnettes, des figurines et d’autres volumes animés.
Un homme s’enferme dans une curieuse obsession. Son passé et son présent se télescopent au rythme hystérique des programme télévisés.
Réal. : Émilie Robin
Animation, 4′, 2011
France
Au cours de l’évolution, la sole est devenue asymétrique. Aujourd’hui, personne ne sait exactement comment cela s’est passé. En 2010, une équipe de chercheurs a tenté de percer ce secret.
Réal. : Angèle Chiodo
Animation, 15′, 2011
France
Pour ceux qui n’ont pas pu voir tous les films, qui n’ont pas pu se rendre à Bruz, ou qui veulent revivre le plaisir des projections du festival, rendez-vous lundi 14 janvier 2013 à 20h30, pour la reprise du Palmarès du Festival National du Film d’Animation de Bruz – Rennes Métropole, au Studio des Ursulines.
À l’heure où certains se sont émerveillés devant les vitrines animées de Noël et où l’on courait de magasin en magasin dans l’espoir de trouver le cadeau idéal, la ville de Bruz, en Bretagne, a proposé une toute autre sorte d’émerveillement face à un autre type d’animation, celle de dessins, peintures, et autres marionnettes. Le Festival National du Film d’Animation de Bruz a offert encore cette année une programmation pleine de surprises.
En compétition dans la catégorie films professionnels du Festival National du Film d’Animation à Bruz, « Aalterate », de Christobal de Oliveira, nous plonge dans un paysage mental fascinant.
Après « Le Bûcheron des mots », Izù Troin livre avec « Ceux d’en haut », Mention spéciale du prix de la jeunesse au Festival National du Film d’Animation de Bruz, un film angoissant et sombre qui nous plonge en profondeur dans les rouages psychologiques de ses personnages. Utilisant l’univers codifié du cinéma de genre et les recettes du film d’angoisse, « Ceux d’en haut » suit un schéma narratif assez proche du récit fictionnel pour nous faire vivre l’histoire d’un basculement dans la folie.
1862, une auberge d’altitude dans les Hautes-Alpes. Chaque hiver, le couple de propriétaires confie l’établissement à deux gardiens. Cette année, Gaspard, qui vient là depuis des lustres, est accompagné du jeune et novice Ulrich. En arrivant, Ulrich croise Lise, la fille des aubergistes, et se sent terriblement attiré par elle. Quand il se décide à la rejoindre, il est trop tard : la neige tombée en abondance interdit l’accès de la vallée. Ulrich est accablé. Le lendemain, Gaspard, parti à la chasse, ne revient pas. Le jeune homme, hanté par ses peurs et ses fantasmes, survivra-t-il ?
Réal. : Izù Troin
Animation, 25′, 2012
France
L’Association Française du Cinéma d’Animation (AFCA), en partenariat avec la ville de Bruz en Ile-en-Vilaine, a organisé du 12 au 18 décembre le 19éme Festival National du Film d’Animation. Avec plus de 75 films répartis en compétition professionnelle et étudiante, le Festival a offert un regard complet sur l’état actuel de la création de courts métrages animés en France. Films en 3D, en 2D, marionnettes, découpages, dessins, peintures, le festival a parcouru tous les styles de cet intarissable laboratoire d’expérimentation qu’est le cinéma d’animation.
À l’occasion du 9ème Festival Court Métrange de Rennes, le film « Mamembre » réalisé par Sylvain Payen, Christophe Feuillard, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski, a été distingué par le Métrange du Format Court du meilleur film européen. Diffusé lors de notre soirée de projection du 8 novembre au Studio des Ursulines à Paris, ce film d’animation écrit et réalisé à sept mains nous plonge dans un univers sombre et terrifiant à l’étrangeté très assumée, qui aborde la question des rapports de possessivité unissant une mère et sa fille.
Dans une société où les personnages changent de membres comme de chemises, ce film noir/fantastique raconte l’histoire d’une mère, la quarantaine, sur-protectrice envers sa fille adolescente. Le seul recours de la fille pour retrouver sa liberté est de manger sa mère…
Réal. : Christophe Feuillard, Sylvain Payen, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming, Quentin Cavadaski
Animation, 6’35 », 2011
France
Pour la deuxième année consécutive, Format Court participait en octobre au Festival Court Métrange de Rennes pour attribuer un Métrange du Format Court à l’un des films en compétition. Notre jury, composé de Katia Bayer, Nadia Le Bihen-Demmou et Xavier Gourdet, a choisi de distinguer le film d’animation « Mamembre », réalisé par Christophe Feuillard, Sylvain Payen, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski, pour son univers noir et son approche étrange et violente des rapports de possessivité affectifs entre une mère et sa fille.
Le Festival National du Film d’Animation de Bruz, organisé du 12 au 18 décembre, vient de s’achever. Avec plus de 75 films répartis en compétition professionnelle et étudiante, le festival a offert un regard complet sur l’état actuel de la création de courts métrages animés en France. En voici son palmarès.
Un garçon pas comme les autres rêve de trouver sa place dans le monde. Kali va devoir affronter ses propres démons, traverser ses peurs pour enfin trouver le chemin de la lumière. Telle la lune passe par ses phases, il disparaîtra. Ou peut-être juste passera à une autre phase du cycle.
Regina Pessoa
Animation, 9’20 », 2012
France, Portugal, Canada, Suisse
Déjà en 2005, la réalisatrice d’origine portugaise Regina Pessoa avait ouvert la voie de son art avec « Histoire tragique avec fin heureuse ». Elle revient aujourd’hui avec un autre court métrage tout aussi personnel, au ton délicat et angoissant, « Kali le petit vampire », présenté à Vendôme et bientôt à Bruz et à Clermont-Ferrand.
La fin du monde a beau être annoncée pour le 21 décembre 2012, la vision apocalyptique de « Peau de chien » a été présentée avec quelques semaines d’avance au Festival du Film de Vendôme. Noir, glaçant et fascinant, le dernier film d’animation de Nicolas Jacquet est aussi sans conteste son plus réussi. Cerise sur le gâteau, il est disponible dans son intégralité.