Pour accompagner la reprise du Festival d’Annecy, nous vous proposons de remporter 5×2 places pour les deux séances des courts primés lors de la dernière édition, projetés ces mercredi 28 et jeudi 29 juin 2023 à 18h30 au Forum des images, à Paris. Ces projections d’1h30 seront présentées par Yves Nougarède, chargé des films et de la programmation au festival. Intéressé(e)s ? Contactez-nous !
Palme d’or du court-métrage au mois de mai, le film 27 vient de remporter ce weekend le Cristal du court-métrage et le prix de la meilleure musique originale à Annecy. Ce premier film professionnel s’intéresse à la sexualité, aux couleurs, aux incertitudes liées au passage à l’âge adulte. Sa jeune réalisatrice d’origine hongroise, Flóra Anna Buda, s’est installée à Paris. Elle travaille déjà sur son prochain projet en noir et blanc et commence à réfléchir à son premier long-métrage.
Alice a 27 ans aujourd’hui. Même si elle étouffe un peu, elle vit toujours chez ses parents et a tendance à vivre dans ses rêves pour échapper à son morne quotidien. Après une fête psychédélique sur un toit d’usine, elle a un grave accident de vélo en état d’ébriété.
Réal. : Flóra Anna Buda
Animation, 10′, 2023
France, Hongrie
Palme d’or 2023 du court-métrage à Cannes, 27 de la réalisatrice hongroise Flóra Anna Buda nous donne à voir la solitude et l’égarement d’une jeune femme à notre époque. En passant par des gestes doux et fluides et des transformations psychédéliques, ce court-métrage d’animation, Cristal du court-métrage et prix de la meilleure musique originale à Annecy, nous fait voyager dans un quotidien mélancolique où rêves et réalité s’entrechoquent.
Après sa participation au Festival d’Annecy 2019 avec Por Ahora Un Cuento, la réalisatrice colombienne Carla Melo Gampert vient de présenter sa nouvelle animation La Perra (La Chienne) en sélection officielle à Cannes 2023. Le court-métrage enquête sur le passage de fille à femme à travers l’évolution de la sexualité de sa protagoniste, en montrant tous les événements, bons et mauvais, qu’une femme traverse après son réveil hormonal.
Narrée par Marianne Faithfull, cette fable écologique et aquatique de 14 minutes tournée en Islande suit le cycle de vie épique et dramatique de saumons sauvages anthropomorphes.
Réal. : Saul Freed & Karni Arieli
Animation, 14′, 2023
Royaume-Uni
Présents pour la première fois en compétition au Festival de Cannes, Saul Freed et Karni Arieli proposent avec Wild Summon une fable anthropomorphe au rythme haletant où se croisent pêle-mêle sociologie, philosophie et écologie. Ici, les messages subliminaux ne manquent pas et chaque plan prend la force d’un lanceur d’alerte.
Lucas Malbrun nous confronte dans Margarethe 89 à la violence psychologique du régime d’Allemagne de l’Est. Dans ce court métrage d’animation sélectionné à la Quinzaine des cinéastes, Margarethe, jeune punk contestataire, se fait interner en hôpital psychiatrique après avoir brûlé ses affaires et celles de son petit ami. Dans ce contexte, le climat social et politique est intrinsèquement lié aux questions de l’identité et de la santé mentale.
Leipzig, 1989. Margarethe, une jeune punk contestataire du régime est-allemand, est internée en hôpital psychiatrique. Elle tente de s’enfuir pour rejoindre Heinrich, un chanteur punk dont elle est amoureuse. Mais alors que le régime vit ses dernières heures, la Stasi répand plus que jamais ses mouchards.
Réal. : Lucas Malbrun,
Fiction, 18′, France, Allemagne
2023
Aux abords d’une mangrove, un groupe de filles vit au rythme du climat et des oies sauvages alentours. Elles s’observent vivre et grandir à des âges différents. Le temps passe, des tensions naissent et des rivalités s’installent.
Réal. : Clémence Bouchereau
Animation, 10′, 2023
France
Le court-métrage de la réalisatrice française Clémence Bouchereau La Saison pourpre, sélectionné à la Semaine de la Critique, est un film animé qui nous fait suivre une bande d’enfants dans la mangrove.
Entre toxicomanie, premières découvertes de la sexualité et état de guerre permanent, la cinéaste cherche sa jeunesse perdue en errant dans les rues de Jérusalem.
Réal. : Rachel Gutgarts
Animation, 11′, 2023
France
Via Dolorosa retrace le chemin douloureux d’un passé d’adolescente à Jérusalem fait de souvenirs teintés de gris et de noir. Dans son court-métrage, présenté à la 62ème Semaine de la Critique, la jeune réalisatrice israélienne Rachel Gutgarts semble rendre hommage au passé tout en demandant un pardon particulier.
Le premier long-métrage de José Miguel Ribeiro, distribué par Urban Distribution, sort le 8 mars et nous plonge dans l’histoire terrible de l’Angola. Avec une animation magnifique et une histoire touchante, le réalisateur portugais signe un film saisissant sur la guerre civile qui a secoué le pays pendant près de 25 ans.
Récompensé du César du Meilleur court-métrage d’animation 2023, La vie sexuelle de Mamie revient sur la condition des femmes slovènes au XXe siècle. Mêlant histoires personnelles et dessins d’enfants, le film est réalisé par Urška Djukić et Emilie Pigeard, qui est également illustratrice du film et qui nous parle de son travail dans l’animation.
Margot Reumont est une réalisatrice française vivant en Belgique depuis ses études d’infographie à Saint-Luc et d’animation à la Cambre. Son film d’études Si j’étais un homme, un documentaire animé ayant tourné en festival, interrogeait des jeunes femmes sur la façon dont elles se servaient imaginées en mode masculin. Câline, son premier court-métrage professionnel, évoque de façon douce et crue à la fois l’inceste et l’enfance. Le film est en lice pour le César du meilleur court-métrage d’animation 2023.
15 millions d’exemplaires vendus dans le monde, 222 histoires traduites dans plus de 40 langues et 300 000 exemplaires vendus par an en France ; tels sont les chiffres mirobolants de la série du Petit Nicolas. Pourtant, parmi les cinq adaptations cinématographiques de l’œuvre de René Goscinny et Jean-Jacques Sempé, celle écrite par Anne Goscinny, Michel Fessler et Benjamin Massoubre est sûrement la plus fidèle, la plus sincère et la plus réussie. Le Petit Nicolas, Qu’est ce qu’on attend pour être heureux est un long-métrage d’animation réalisé par Amandine Fredon et Benjamin Massoubre, présenté en séance spéciale du Festival de Cannes 2022.
Révélé avec Chroniques de la Poisse, Comme des lapins et Je sors acheter des cigarettes, Osman Cerfon vient de présenter son nouveau court d’animation Aaaah ! en sélection nationale à Clermont-Ferrand. D’ici peu, le film ira se balader du côté de la Berlinale, dans la section Génération. En attendant, on a rendez-vous avec son réalisateur, tenté par l’illustration, mais lui ayant finalement préféré l’animation.
Osman Cerfon, repéré avec ses précédents courts Je sors acheter des cigarettes, Chroniques de la poisse et Comme des lapins, refait parler de lui ! Son nouveau court s’appelle Aaaah ! (et oui) et croque en 4 minutes des cris divers et variés commençant par la première lettre de l’alphabet. Le film, une dinguerie absolue dans la lignée farfelue de son travail entamé en 2007 avec Tête-à-tête (son film d’école de La Poudrière), est en compétition nationale à Clermont et sera présentée d’ici quelques jours dans la section Génération de la Berlinale.