C comme Les Condiments Irréguliers

C comme Les Condiments Irréguliers

« Les Condiments Irréguliers » est très librement inspiré de la vie de la marquise de Brinvilliers (1630-1676). Voulant mettre fin à ses jours en s’empoisonnant avec de la mort aux rats, la marquise décide de tester celle-ci sur l’une de ses servantes. Elle se découvre alors une passion pour l’empoisonnement, qu’elle envisage comme un art. Elle tue tour à tour son époux, sa fille et des personnes de son entourage, accomplissant ainsi l’œuvre de sa vie avant de finir sur le bûcher.
Réal. : Adrien Beau
Fiction, 30′, 2011
France

Festival pointdoc, les films sélectionnés

Festival pointdoc, les films sélectionnés

Pour la deuxième édition de pointdoc, le festival de documentaire en ligne (15-29 janvier), retrouvez 20 films documentaires d’auteurs visibles à tout moment pendant quinze jours. Chaque jour, un nouveau film sera mis à la une et chaque soir, le réalisateur de ce film échangera avec les internautes lors d’une session de tchat.

Javier Packer-Comyn : « Je suis toujours attentif à la manière dont le film travaille le monde et à celle dont le monde traverse le film »

Javier Packer-Comyn : « Je suis toujours attentif à la manière dont le film travaille le monde et à celle dont le monde traverse le film »

Avant de devenir le directeur artistique du Cinéma du Réel, le festival dédié au documentaire de création, organisé par le Centre Pompidou fin mars-début avril, Javier Packer-Comyn a œuvré pendant plusieurs années en faveur du même cinéma à Bruxelles, en faisant venir des auteurs, et en montrant des films méconnus via l’association Le P’tit Ciné. D’une ville à l’autre, d’une expérience de travail à l’autre, des fondamentaux sont restés : dialogue entre passé et présent, statut de l’image, regards sur le monde, solitude groupée, et points d’entrée. Entretien.

Peter Lord : “J’aime l’idée que le spectateur ait de l’empathie pour le personnage, comme quand Wallace dit quelque chose de stupide et que Gromit lève les yeux au ciel »

Peter Lord : “J’aime l’idée que le spectateur ait de l’empathie pour le personnage, comme quand Wallace dit quelque chose de stupide et que Gromit lève les yeux au ciel »

Co-fondateur du studio Aardman connu et reconnu pour son savoir-faire en matière de pâte à modeler et et son panel d’animateurs maison talentueux (Nick Park, Darren Walsh, Peter Peake, Luis Cook, Richard Goleszowski, …), Peter Lord était l’invité du festival Anima ces jours-ci. Co-auteur avec Nick Park de « Wallace et Gromit », co-réalisateur de « Chicken Run », il revient sur ses débuts dans l’animation, le style Aardman, l’évolution des techniques et l’importance du réalisme. Discussion sur fond de petits miracles et d’accent franco-anglais.

Luc Moullet : « C’est en tant que cinéaste que s’élabore mon travail critique, et non pas en tant que critique de cinéma »

Luc Moullet : « C’est en tant que cinéaste que s’élabore mon travail critique, et non pas en tant que critique de cinéma »

Outre son travail de critique de cinéma, Luc Moullet est un cinéaste à part entière. Sa forte personnalité, son jeu sur les répétitions et ses formules truculentes trouvent un écho dans les sujets de société, comme le consumérisme, les conditions de travail et sa déshumanisation, que seule la comédie peut à la fois pointer et détourner. Clown amer, oscillant du burlesque au politique, Luc Moullet nous raconte, dans la seconde partie de notre entretien, comment il est devenu le « poil-à-gratter du cinéma français ».

La compétition nationale au FIFF

La compétition nationale au FIFF

Le temps d’un week-end, le FIFF a réuni nombre de petits films aux voix lointaines, douces et graves venues des différents coins de la Francophonie. Dans la compétition nationale où 15 films concouraient, l’inflexion était parfois excessive, tremblante, hésitante et maladroite mais elle s’est tout aussi bien montrée jouissive, vraie, profonde et torturée. Aperçu de cinq cris de cœur.

Peter Peake : « Il est important d’essayer de nouvelles choses à chaque fois, de sortir de sa zone de confort. »

Peter Peake : « Il est important d’essayer de nouvelles choses à chaque fois, de sortir de sa zone de confort. »

En authentique autodidacte, Peter Peake s’est formé sans l’aide de quiconque à l’animation avant de rejoindre il y a 18 ans les studios Aardman, où il a réalisé, entres autres, « Pib and Pog », nommé aux BAFTA, et « Humdrum », nommé aux Oscars. Invité cette année à la fête de l’animation de Lille, il représentait les studios réputés de Bristol lors des quatre séances qui leur étaient consacrées. Tête-à-trois dans la « capitale de Flandre ».

Europa Film Treasures : bonds & rebonds dans le temps

Europa Film Treasures : bonds & rebonds dans le temps

Lancée en 2008 par Lobster Films, l’enseigne Internet « Europa Film Treasures » regroupe à ce jour une collection de 123 films de référence empruntant à plusieurs genres, nationalités et périodes. Fruit d’une collaboration entre 30 fonds d’archives européens publics et privés, cette plate-forme offre en accès libre et en streaming de véritables bonds et rebonds dans le temps entre 1894 et 1999.

Bernard Boulad : « Ce qui me plaît, c’est de sentir qu’il y a toujours une vigueur et une envie de cinéma chez les nouvelles générations »

Bernard Boulad : « Ce qui me plaît, c’est de sentir qu’il y a toujours une vigueur et une envie de cinéma chez les nouvelles générations »

Après avoir collaboré à plusieurs festivals québécois, Bernard Boulad a rejoint le Festival européen du film court de Brest. Depuis deux ans, il en est le directeur artistique. Le hasard a ses bons côtés : Bernard Boulad se laisse parfois apercevoir, de façon impromptue, du côté de Paris. Bouton-Enregistreur enfoncé, à proximité des sapins de l’église Saint-Eustache, à l’aube du 25ème anniversaire du Festival.

Festival de Brest 2009

Festival de Brest 2009

Il y a un mois, le Festival européen du court métrage de Brest disait au revoir à sa 24ème édition. Pendant neuf jours, une chouette quantité de films en compétition européenne ou en Cocotte Minute (œuvres ultra courtes) y était projetée, en parallèle à des programmes Brest Off, un focus sur l’Europe de l’Est, une porte ouverte sur l’animation, des avant-premières de longs, et deux rétrospectives, l’une autour d’Éric Rohmer, l’autre autour de Fatih Akin. Brest s’annonçait gai et pertinent. Confirmation en plusieurs points…

Festival du court métrage de Brest : les films en compétition

Festival du court métrage de Brest : les films en compétition

7-15 novembre : pendant 9 jours, le Festival du court métrage de Brest vivra sa 24ème édition. Au programme : 200 films sélectionnés, 24 pays représentés, 9 programmes de compétition européenne, 1 compétition Cocotte minute, 5 programmes Brest Off, 2 rétrospectives autour d’Eric Rohmer et Fatih Akin, 1 focus sur l’Europe de l’Est, 1 panorama axé sur l’animation, 2 avant-premières de long métrage, et 4 expositions. Brest s’annonce gai et pertinent. Sans plus tarder, découvrez les films en compétition.

Helen Nabarro : le cinéma d’animation anglais, la place du spectateur, et l’influence de l’audience

Helen Nabarro : le cinéma d’animation anglais, la place du spectateur, et l’influence de l’audience

Sensible aux histoires et à la magie, Helen Nabarro, est responsable du Département Animation à la National Film and Television School (NFTS), une des écoles d’animation les plus réputées d’Angleterre. Venue en coup de vent à Anima, elle y a présenté une sélection de films d’étudiants des cinq dernières années. Discussion autour du cinéma d’animation anglais, de la place du spectateur, et de l’influence de l’audience.