Scale de Joseph Pierce

Scale de Joseph Pierce

Si les programmateurs de la Semaine de la Critique sélectionnent des courts en compétition, ils retiennent aussi plusieurs films en séance spéciale depuis quelques années. À l’origine de ces films-là, des cinéastes repérés passés au long et revenant au court ou des réalisateurs ayant réalisé plus qu’un ou deux courts, l’objectif des programmateurs de la Semaine étant – rappelons-le – de valoriser les premiers et deuxièmes films. Cette année, par exemple, trois cinéastes sont sélectionnés dans cette catégorie dite spéciale : Yann Gonzalez, Emmanuel Gras et Joseph Pierce, côté britannique.

Tout le monde aime Jeanne de Céline Devaux

Tout le monde aime Jeanne de Céline Devaux

Après plusieurs courts remarqués (Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine, Le Repas dominical et Gros Chagrin), Céline Devaux franchit une nouvelle étape avec Tout le monde aime Jeanne, présenté hier en séance spéciale à la Semaine de la Critique. Son premier film, mêlant fiction et animation, est interprété par les comédiens Blanche Gardin, Laurent Lafitte, Maxence Tual, Nuno Lopes et Marthe Keller. Côté animation, il s’appuie sur des voix intérieures et des dessins de la réalisatrice.

Semaine de la Critique 2022, le lien au court assumé

Semaine de la Critique 2022, le lien au court assumé

Ce mercredi, Ava Cahen, nouvelle déléguée générale de la Semaine de la Critique a annoncé vocalement sur la Toile le détail de la sélection de la 61ème Semaine. Sur 1700 courts visionnés, seuls 10 chanceux font partie de la sélection finale. 3 courts figurent également en séance spéciale. Ils sont également programmés par le Comité Court piloté par la nouvelle coordinatrice Farah Clémentine Dramani-Issifou.

Carlos Segundo. L’absence plutôt que la présence

Carlos Segundo. L’absence plutôt que la présence

Carlos Segundo est cinéaste, scénariste producteur et professeur de cinéma au nord-est du Brésil, dans la ville de Natal. Il a réalisé Sideral, un court-métrage génial, co-produit par Les Valseurs, qui faisait partie de la sélection officielle de Cannes 2021 et qui pourrait bien se retrouver aux prochains Oscars.

Cannes, l’officielle et le passage par le court

Cannes, l’officielle et le passage par le court

Ce matin, Thierry Frémaux annonçait la sélection de la 75ème édition du Festival de Cannes. À Format Court, nous sommes, vous vous en doutez, attentifs aux courts en lice qui seront révélés d’ici peu. Néanmoins, plusieurs noms retenus à l’officielle sont passés par le court. Ça valait bien un petit billet de circonstance 🙂

Emmanuelle Bercot : « A l’école, je suis partie directement dans une direction qui me correspondait »

Emmanuelle Bercot : « A l’école, je suis partie directement dans une direction qui me correspondait »

Le Festival Musique et Cinéma de Marseille a accueilli ces derniers jours la comédienne et réalisatrice Emmanuelle Bercot et son compositeur Eric Neveux. Tous deux présentaient le très émouvant De son vivant (hors compétition, Cannes 2021) pour lequel Benoît Magimel a reçu dernièrement un César du meilleur acteur.

Ismaël Joffroy Chandoutis : « La priorité, ce n’est pas la diffusion mais la création »

Ismaël Joffroy Chandoutis : « La priorité, ce n’est pas la diffusion mais la création »

Le César du meilleur court métrage documentaire lui a été remis le 25 février dernier. Son film Maalbeek, ayant trait à l’attentat à la bombe de la station de métro éponyme à Bruxelles, le 22 mars 2016, avait été sélectionné à la Semaine de la Critique il y a deux ans. Entre Cannes et les César, il y a eu de nombreux festivals et prix dont celui de la presse décerné à notre Festival Format Court organisé fin novembre. Après deux courts (Ondes noires et Swatted) et avant son premier long, le cinéaste et artiste Ismaël Joffroy Chandoutis évoque dans cet entretien réalisé avant la cérémonie des César la frontière des genres, l’importance des limites et l’école de la débrouille.

Saïd Hamich : « Réaliser a été une nécessité »

Saïd Hamich : « Réaliser a été une nécessité »

Le Départ de Saïd Hamich fait partie des 5 films nommés au César du meilleur court-métrage 2022. Cette chronique ultra maîtrisée relatant le départ d’un enfant (Adil, 11 ans), déchiré entre sa terre natale, le Maroc, et son nouveau pays, la France, avait remporté un prix d’interprétation pour son jeune acteur (Ayam Rachdane) et une Mention spéciale pour l’ensemble des acteurs du film lors de notre Festival Format Court (novembre 2021, Paris). Le film sera à nouveau diffusé le 7.4 prochain à l’occasion de la reprise de notre palmarès au Studio des Ursulines.

A coeur perdu de Sarah Saidan

A coeur perdu de Sarah Saidan

On avait découvert Sarah Saidan avec Beach Flags réalisé en 2014. Le film racontait l’histoire de Vida, une jeune fille désireuse de participer à une compétition de natation en Australie, mais renvoyée à sa condition de fille en Iran et confrontée à un choix difficile au sujet de l’une de ses co-équipières, Sareh. Le film nous avait bien plu à l’époque par son style visuel, la simplicité de sa narration, son sujet politique et le dessin de ses personnages.

Niki Lindroth von Bahr : « On apprend beaucoup sur la narration en travaillant sur des courts »

Niki Lindroth von Bahr : « On apprend beaucoup sur la narration en travaillant sur des courts »

Invitée en décembre au Forum des images (Paris) dans le cadre du Carrefour du cinéma d’animation, l’animatrice et réalisatrice suédoise Niki Lindroth von Bahr est à l’origine de plusieurs courts-métrages remarqués et primés dont Something to remember programmé en novembre lors de la séance suédoise de notre festival. Alors que The House, co-réalisé avec Emma de Swaef, Marc Roels et Paloma Baeza, est diffusé depuis quelques jours sur Netflix, l’animatrice nous parle avec humour et lucidité de son métier, de ses difficultés et de cette case courte qui lui va si bien.

Tang Yi : « Faire des films revient à faire la paix avec moi-même »

Tang Yi : « Faire des films revient à faire la paix avec moi-même »

 Jeune chinoise vivant à New York, la réalisatrice Tang Yi a réalisé le film All the Crows in the World. Celui-ci a comme particularité d’avoir remporté la Palme d’or du court cette année à Cannes. Cet été, nous l’avons longuement interrogée via Zoom sur son parcours, son travail d’écriture, ses défis et ses doutes. Encore étudiante à la NYU Tisch School de New York, elle évoque aussi le low-budget, la comédie sombre, les erreurs à commettre, les revendications qui l’anime et l’influence du réel sur ses films.

Marie Larrivé. Le retour à la narration et à l’émotion

Marie Larrivé. Le retour à la narration et à l’émotion

Après un passage par les lettres, les Arts Décoratifs et le clip, la réalisatrice et peintre Marie Larrivé signe un premier film professionnel marquant, Noir-Soleil, programmé à la dernière Semaine de la Critique. Lors de cet entretien effectué à Cannes, la jeune femme travaillant actuellement sur le prochain film de Claude Barras, évoque l’émotion, le père parti, la peinture, l’apprentissage et le désir de fiction. Rencontre.

Adrien Merigeau : « Ce qui compte, c’est de développer son langage cinématographique personnel »

Adrien Merigeau : « Ce qui compte, c’est de développer son langage cinématographique personnel »

D’ici quelques jours, les Oscars se déploieront dans une formule particulière, en mode mi-physique et mi-virtuel. 15 courts-métrages sont nominés. Du côté du cinéma d’animation, un film français, Genius Loci réalisé par Adrien Merigeau figure parmi les 5 titres retenus dans la catégorie animée.

Agnès Patron ou l’urgence de la fabrication

Agnès Patron ou l’urgence de la fabrication

À Format Court, on aime bien Agnès Patron, pas seulement parce qu’elle a réalisé L’heure de l’ours, un “Carnaval aux allures de fin du monde », récompensé du César du Meilleur Court-Métrage d’Animation 2021, mais aussi parce qu’elle a signé, raturé, modifié l’affiche de notre 2ème Festival Format Court à plusieurs reprises au gré des annonces gouvernementales. Dans ce long entretien réalisé sur Zoom, la diplômée des Arts-Décos raconte l’instinct, la désillusion de sa première année artistique, son déclic pour l’animation, mais également son fils, premier spectateur.

Marie Le Floc’h, Jalal Altawil : « Le désir de l’histoire, c’est le moteur de toute l’écriture »

Marie Le Floc’h, Jalal Altawil : « Le désir de l’histoire, c’est le moteur de toute l’écriture »

Elle a réalisé Je serai parmi les amandiers, un court franco-belge nommé aux César 2021 (verdict ce vendredi). Il joue dans son film. Marie Le Floc’h est une cinéaste française. Jalal Al Tawil est un acteur syrien. Installés à Bruxelles, ils discutent autour d’un thé noir de liberté, de geste politique, d’instinct, et de graines à retrouver.

Conversation avec Sameh Alaa, Palme d’or du court-métrage 2020

Conversation avec Sameh Alaa, Palme d’or du court-métrage 2020

Sameh Alaa est un jeune cinéaste égyptien. À Bruxelles, il vit, écrit et imagine des films, courts comme longs. Il a réalisé un film sur l’absence et le courage qui nous a tapé dans l’oeil, à la rédaction : I am afraid to forget your face. Celui-ci faisait partie de la compétition officielle de Cannes 2020 où il a remporté la Palme d’or du court-métrage lors de la dernière édition du festival.