Qui veut du pâté de foie ? d’Anne-Laure Bizot et Amélie Graux

Qui veut du pâté de foie ? d’Anne-Laure Bizot et Amélie Graux

Alors que le festival de film d’écoles de Poitiers se met doucement en place, son équivalent belge, le FIDEC bat son petit plein à Huy. A la soirée d’ouverture, mercredi, deux best of étaient proposés aux premiers spectateurs de l’événement. Parmi les films projetés, « Qui veut du pâté de foie ? », un film glouton de l’EnsAD (Ecole nationale supérieure des arts décoratifs) réalisé par deux filles, Anne-Laure Bizot et Amélie Graux.

Laetitia Masson : « Mon histoire n’est faite que de rencontres avec des personnes qui à un moment donné m’ont repérée et m’ont fait confiance là où d’autres me trouvaient bizarre et nulle ».

Laetitia Masson : « Mon histoire n’est faite que de rencontres avec des personnes qui à un moment donné m’ont repérée et m’ont fait confiance là où d’autres me trouvaient bizarre et nulle ».

Présidente du Jury au dernier Festival du court métrage de Lille, Laetitia Masson ( « Je suis venue te dire », « En avoir (ou pas) », « A vendre », …) est une actrice/réalisatrice rebelle et contemplative inspirée par l’amour de l’être humain et la prise de risques au cinéma. Jeu de regards, jeu de questions.

La Révolution des crabes d’Arthur de Pins

La Révolution des crabes d’Arthur de Pins

La vie est plutôt paisible en Gironde. Après y avoir honoré le patrimoine culturel (vins, châteaux, huîtres, bastides, crépinettes,…), le touriste se repose sur la plage, inconscient du drame que connaît l’un de ses résidents légitimes : le pachygrabsus marmoratus. Appelé communément chancre mou ou, plus souvent, crabe dépressif, celui-ci est raillé depuis 120 millions d’années à Arcachon comme à Tizac-de-lapouyade (canton de Guîtres) par les tourteaux et autres habitants maritimes.

Aglaée de Rudi Rosenberg

Aglaée de Rudi Rosenberg

Tout juste récompensé du Prix du Jury au FIFF, « Aglaée », le troisième film de Rudi Rosenberg dénote par son ton et son humeur avec le pessimisme ambiant des films récemment présentés à Namur. Interprété par une bande d’ados, le film est porté par un duo masculin/féminin tout en contraste : un mâcheur de chewing-gum invétéré et une handicapée toute en retenue.

Translating Edwin Honig : A Poet’s Alzheimer’s d’Alan Berliner

Translating Edwin Honig : A Poet’s Alzheimer’s d’Alan Berliner

Etre et ne plus être

Alan Berliner, à ne pas confondre avec Alain Berliner (réalisateur belge) et avec Alan Berliner (avocat de Columbus/travailleur social à Seattle/photographe de Los Angeles) consulte régulièrement ses albums de famille et creuse du côté de ses racines lorsqu’il se met en tête de faire des films considérés par la critique et le public comme drôles/intimistes/expérimentaux/identitaires.

Quimu Casalprim i Suárez : « Je ne fais pas des films pour expliquer mon point de vue sur le monde ni pour le critiquer »

Quimu Casalprim i Suárez : « Je ne fais pas des films pour expliquer mon point de vue sur le monde ni pour le critiquer »

En janvier festivalier, « Zeitriss » nous avait troublés par la beauté de son noir et blanc, par l’originalité de son cadre et par l’éclatement de sa structure narrative. En septembre, son réalisateur, Quimu Casalprim i Suárez, débarquait à Paris, à l’occasion du festival Silhouette. Rendez-vous virtuel avec cet étudiant catalan à l’école KHM de Cologne.

Arte. Culture court

Arte. Culture court

Après s’être baladé il y a un mois du côté de 6nema.com, le virtuel s’est pris au goût des films en ligne. Du côté de chez Arte, la chaîne culturelle européenne, quelques courts restent visibles au-delà de leur date de diffusion, que ce soit dans le magazine « Court-circuit », dans la collection « Caméra de poche » ou dans la série « 10 courts contre le sida ».

6nema.com : Fenêtre sur courts

6nema.com : Fenêtre sur courts

Drôle de nom que ce 6nema.com. Vous pensez cinéma. Vous y êtes presque, il vous faut juste revoir la première syllabe. Le jeu de mots prend, la curiosité s’installe, vous devenez un visiteur potentiel de ce site dédié au court métrage. Une fois connecté, vous vous comportez un peu comme au supermarché sauf qu’en vous baladant entre les rayons (animation, fiction, documentaire, ovni), vous prenez plus parti pour des films reconnus ou discrets que pour du thon en boîte ou des éponges qui grattent.

Bastien Dubois : “J’ai passé un an et demi à chercher de l’argent pour faire un film sur Madagascar sans jamais y avoir mis les pieds”

Bastien Dubois : “J’ai passé un an et demi à chercher de l’argent pour faire un film sur Madagascar sans jamais y avoir mis les pieds”

La première fois, c’était à Anima, dans les couloirs de l’Espace Flagey. Après, il y eut la séance des Lutins où il récupéra son prix du meilleur film d’animation, assis sur scène. La dernière rencontre fut la bonne : Bastien Dubois, réalisateur de « Madagascar, carnet de voyage », se pointa aux Grands Boulevards, boucle d’oreille à droite, rendez-vous à gauche et t-shirt illustré au centre.

Brussels Film Festival, le Prix du meilleur court métrage belge

Brussels Film Festival, le Prix du meilleur court métrage belge

En collaboration avec l’UPCB (Union de la Presse Cinématographique Belge), Universciné Belgium et l’ARRF (Association des Réalisateurs & Réalisatrices de Films), le Brussels Film Festival vient d’organiser pour la première fois une compétition nationale de courts métrages. Onze films francophones et néerlandophones étaient en lice pour le Prix du meilleur court métrage belge, d’un montant de 2.100€.

Serge Avédikian : Avec « Chienne d’histoire », j’ai découvert la force de la métaphore

Serge Avédikian : Avec « Chienne d’histoire », j’ai découvert la force de la métaphore

Alternant le jeu, la réalisation et la production, Serge Avédikian nourrit un intérêt pour des mots-impacts tels que le court, l’animation, la pulsation, la mémoire, le fragment et la bonne distance. En mai, il obtient à Cannes la Palme d’Or du court métrage pour « Chienne d’histoire ». En juin, le film fait l’ouverture du festival Côté court à Pantin et est programmé dans son Panorama. Rencontre hors-lieu et hors-temps.

Thomas Salvador. Le corps, l’impro et le degré de satisfaction

Thomas Salvador. Le corps, l’impro et le degré de satisfaction

Si certains parlent pour ne “rien” dire, d’autres filment pour ne “rien” montrer et refusent tout cinéma de séduction tout en étant résolument charmant. Dans les six films de Thomas Salvador (Une rue dans sa longueur, Là ce jour, Petits pas, Dans la voie. Portrait d’un guide au travail, De sortie, Rome), “rien” ne se passe, mais quelque chose a lieu. Un Focus lui est consacré à Pantin ? Il s’y rend en vélo, avec ses films, ses musiciens et ses inédits. Entretien dans le bureau du Patron.

J’ai faim, j’ai froid de Chantal Akerman

J’ai faim, j’ai froid de Chantal Akerman

Découvert et aimé au détour d’un rendez-vous parolier à Pantin, « J’ai faim, j’ai froid » de Chantal Akerman est issu du film à sketches « Paris vu par…20 ans après ». Extrêmement libre de ton, cette chronique en noir et blanc, réalisée en 1984 par l’auteur de « Jeanne Dilman, 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles », s’intéresse de près à deux filles paumées cherchant à troquer Bruxelles contre Paris.

CinE = CM²

CinE = CM²

La forme courte évolue. Lutinesque à Paris, restaurée à Retour de Flamme, animée à Lille, moyenne à Brive, israélienne à l’école, tabou en salle, bruxelloise à Bruxelles, cannoise en mai, elle se laisse à loisir interviewer, critiquer, photographier, éditer en DVD et même actualiser.

Atom Egoyan : “Si vous êtes capable d’utiliser votre position pour aider une nouvelle génération, c’est tout à votre honneur”

Atom Egoyan : “Si vous êtes capable d’utiliser votre position pour aider une nouvelle génération, c’est tout à votre honneur”

Sympa, ôtant docilement ses lunettes de soleil pour la photo, Atom Egoyan, le réalisateur d’ « Exotica » et plus récemment de « Chloé » était cette année à Cannes à double titre, celui de Président du Jury de la Cinéfondation et de la Sélection officielle. Rendez-vous express, entre deux journalistes étrangers et deux coupes à bulles.