Notre Jour le plus court & nos prochains évènements

Notre Jour le plus court & nos prochains évènements

Cette année, nous n’organiserons pas de séance autour du Jour le plus court, le 21 décembre prochain. Notre projection vient d’avoir lieu jeudi dernier, le 12 décembre et deux Prix Format Court y occupaient une place de choix. Si vous souhaitez néanmoins voir de bons courts à la fin du mois, nous vous invitons à assister à la séance Short Screens de fin d’année, à Bruxelles, le 26 décembre prochain.

Petit déjeuner & Ce qu’on doit faire de Karim Moussaoui

Petit déjeuner & Ce qu’on doit faire de Karim Moussaoui

Avant de tourner cette année « Les Jours d’avant », Prix Format Court au Festival du Film Francophone de Namur (FIFF), Karim Moussaoui a tourné deux courts métrages en 2003 et 2006. Ces films, réalisés sans moyens, ont été les premières expérimentations d’un réalisateur n’ayant pas fait d’école mais ayant concrétisé ses envies de cinéma au moment de l’arrivée du numérique.

Karim Moussaoui : « Quand on est à la recherche d’une justesse, je ne pense pas qu’on puisse raconter quelque chose qu’on ne connaît pas »

Karim Moussaoui : « Quand on est à la recherche d’une justesse, je ne pense pas qu’on puisse raconter quelque chose qu’on ne connaît pas »

Programmateur cinéma à l’Institut Français d’Alger, Karim Massaoui est le réalisateur du très beau film, « Les Jours d’avant », sélectionné à Locarno et au Festival du Film Francophone de Namur où il a remporté le Prix du Jury et le Prix Format Court. Fin novembre, il est venu à Paris pour présenter son film au festival Maghreb des Films, à l’Institut du Monde Arabe. Nous en avons profité pour le rencontrer, l’interroger sur l’Algérie, son parcours, ses expériences personnelles et son dernier film.

Christophe Taudière : « Quand on fait ce métier, c’est important d’être curieux et d’avoir envie de découvrir de nouveaux auteurs, de nouveaux films et de nouvelles visions de l’existence et du monde »

Christophe Taudière : « Quand on fait ce métier, c’est important d’être curieux et d’avoir envie de découvrir de nouveaux auteurs, de nouveaux films et de nouvelles visions de l’existence et du monde »

Responsable du pôle court métrage de France Télévisions et chargé de programme de l’émission « Histoires courtes » sur France 2, Christophe Taudière soutient la forme courte depuis dix ans. À l’occasion d’un autre anniversaire, celui des dix ans du festival Court Métrange, il évoque longuement les prix France 2 remis en festival, la notion de coup de coeur, l’éclectisme, l’image du court métrage, le suivi des jeunes auteurs et la mise en valeur du court sur le web.

Chema García Ibarra, Prix Format Court au Festival de Brest 2013

Chema García Ibarra, Prix Format Court au Festival de Brest 2013

Malgré un premier essai peu concluant (« Miaau », visible en ligne), l’Espagnol Chema García Ibarra, réalisateur autodidacte venu de la publicité, a réussit à imposer, en l’espace de trois films (« El ataque de los robots de nebulosa-5 », « Protoparticulas », « Misterio »), un style décalé, un humour noir, une autre vision de la science-fiction – sans les moyens consacrés – et des personnages hors normes (en réalité des membres de sa famille,ses amis et ses voisins).

Miguel Valverde : « Lorsqu’on programme des films en festival, il faut penser au spectateur et pas seulement à soi »

Miguel Valverde : « Lorsqu’on programme des films en festival, il faut penser au spectateur et pas seulement à soi »

Les interviews de programmateurs et de responsables de festivals se font rare sur notre site. Délaissant un temps les réalisateurs, nous avons rencontré au Festival de Namur l’un des responsables du Jury court. Co-directeur d’IndieLisboa, l’un des festivals phares du Portugal, Miguel Valverde est passé par la programmation avant d’avoir eu envie il y a 11 ans de montrer d’autres films, en prenant en considération quatre mots-clés : l’émotion, la différence, la pureté et la nouveauté. Entretien autour du cinéma portugais et français, de la programmation et de l’importance de la rencontre en salle.

Grégoire Colin : « C’est ce lien invisible avec le spectateur qui m’intéresse, que j’essaie de créer mais qui est hyper mystérieux parce qu’il est non palpable »

Grégoire Colin : « C’est ce lien invisible avec le spectateur qui m’intéresse, que j’essaie de créer mais qui est hyper mystérieux parce qu’il est non palpable »

Président du Jury officiel des courts au dernier Festival International du Film Francophone de Namur, Grégoire Colin, comédien devenu réalisateur, nous parle de ses deux films (« La Baie du renard » et « Lisières », tout juste présélectionné aux César), de l’incarnation du rôle et du travail autour de la sensation.

Format Court a plus que jamais besoin de vous !

Format Court a plus que jamais besoin de vous !

Comme vous le savez peut-être, nous avons mis en place une campagne intitulée « Cours, Format, Court ! » pour financer la refonte de notre site internet dédié au court métrage en prévision de ses 5 ans, en janvier. Nous souhaitons encore mieux promouvoir le travail des professionnels du court, développer de nouvelles rubriques (concours, films en ligne, recherches thématiques, …) et optimiser la navigation de Format Court pour votre plus grand confort. Pour cela, nous avons besoin d’experts en la matière.

Rentrée des courts

Rentrée des courts

C’est la rentrée. Du côté des festivals, les évènements se bousculent et se chevauchent même. Cette semaine, Silhouette referme ses parapluies pour ses projections en plein air, l’Etrange Festival affole et perturbe ses spectateurs au Forum des images, Off-Courts invite une nouvelle fois le Québec au centre de Trouville.

Gabriel Gauchet : « Même dans les limites, j’arrive à trouver toutes les libertés que je veux »

Gabriel Gauchet : « Même dans les limites, j’arrive à trouver toutes les libertés que je veux »

Dans quelques jours, Gabriel Gauchet présentera « Z1 », en compétition internationale au Festival de Locarno. L’an passé, il y a remporté le Pardino d’or pour « The Mass of Men », que nous vous avons présenté il y a quelques jours sur Format Court. En voyant ce film d’école au dernier Festival de Grenoble où il a obtenu le Grand prix, le Prix du jury presse et une Mention spéciale du jury jeune, nous avons été surpris par l’originalité de son sujet, sa tension palpable et la qualité d’interprétation de ses deux comédiens principaux.

Augusto Zanovello : « La force du volume réside dans le fait qu’on y trouve de la matière, de la texture, une vraie lumière et une certaine profondeur »

Augusto Zanovello : « La force du volume réside dans le fait qu’on y trouve de la matière, de la texture, une vraie lumière et une certaine profondeur »

« Lettres de femmes » de Augusto Zanovello est un film d’animation en volume se déroulant pendant la première guerre mondiale et qui se distingue par son sujet (des lettres de femmes soulagent les plaies des hommes blessés au front) et sa technique mélangeant le carton et le papier. Primé en mai (Coup de Cœur Unifrance à Cannes), en juin (Prix du public à Annecy) et en juillet (Prix spécial du Grand jury, Prix du jury jeune et mention spéciale du jury presse à Grenoble), le film est en lice pour le Cartoon d’Or 2013, avec cinq autres titres.

Clément Gonzalez : « Faire des films en 48h est un tremplin parmi d’autres dans le milieu du court métrage »

Clément Gonzalez : « Faire des films en 48h est un tremplin parmi d’autres dans le milieu du court métrage »

Récompensé du Prix d’aide à la création et du Prix du public au dernier Festival de Grenoble, Clément Gonzalez, réalisateur de « As it used to be », a pris comme habitude de ne pas attendre des années pour tourner ses films. Ses trois courts, « Casse-gueule », « Du Sable dans les pompes » ou encore « As it used to be », ont chacun été réalisés en 48 heures, entre 2011 et 2013, via le 48 Hour Film Project.

Le Festival de Grenoble 2013 en quatre films

Le Festival de Grenoble 2013 en quatre films

Déjà évoqués dans notre précédent reportage sur le festival de Grenoble, « As it used to be » de Clément Gonzalez, « Le Mûrier Noir » (Shavi Tuta) de Gabriel Razmadze, « Lettres de femmes » de Augusto Zanovello et « The Mass of Men » de Gabriel Gauchet ont suscité notre intérêt parmi les 34 titres de la compétition. Nous revenons aujourd’hui sur ces quatre films qui, avec « Avant que de tout perdre » de Xavier Legrand, récompensé du Prix du meilleur scénario à Grenoble, seront projetés dans le cadre de la reprise du palmarès du Festival lors de notre première séance Format Court de l’année.

Festival de Grenoble 2013, les plus, les moins

Festival de Grenoble 2013, les plus, les moins

Au terme de six jours de projections, le Festival du court métrage en plein air de Grenoble s’est achevé il y a deux semaines. Plus ancien évènement consacré au court encore existant en France (36 ans au compteur !), le festival, bien moins médiatisé que d’autres, jouit pourtant d’une bonne réputation auprès des professionnels par son ancienneté et son accessibilité. Comme d’autres festivals en région (Brest, Poitiers, Lille, …), celui de Grenoble joue la carte du local, avec comme double particularité d’être organisé par la Cinémathèque locale et de proposer gratuitement des projections de films en compétition.

Felix van Groeningen : « Ce qui me touche, c’est les gens, une multitude d’individus différents »

Felix van Groeningen : « Ce qui me touche, c’est les gens, une multitude d’individus différents »

Considéré comme un pionnier de la Nouvelle Vague belge, Felix van Groeningen tourne des longs-métrages depuis dix ans. Son film le plus connu est le tendre et décalé « La Merditude des choses », réalisé en 2009. Alors que son dernier film, « Alabama Monroe » sort en salles fin août, il était l’un des invités du festival Paris Cinéma dans le cadre du programme Made in Belgiëque. Avec intérêt et curiosité, nous avons découvert les premiers films, courts comme longs, de celui qui était arrivé, avec son équipe, nu et à vélo à la projection officielle de « La Merditude des choses » à la Quinzaine des Réalisateurs, il y a quatre ans.

La présence du court à Paris Cinéma

La présence du court à Paris Cinéma

Parallèlement aux longs métrages en sélection officielle (dont on vous conseille le très esthétique et bouleversant « Kid » de Fien Troch), le Festival Paris Cinéma propose une grosse sélection de courts métrages jusqu’à mardi prochain. Parmi eux, figure « Taipei Factory », un programme de quatre courts réalisés en tandem par des réalisateurs taïwanais, chilien, français, sud-coréen et iranien), présentés à la dernière Quinzaine des Réalisateurs, dont on vous reparlera très prochainement.

Gudmundur Arnar Gudmundsson : « J’ai laissé parler l’enfant en moi pour qu’il prenne une place d’adulte dans mon film »

Gudmundur Arnar Gudmundsson : « J’ai laissé parler l’enfant en moi pour qu’il prenne une place d’adulte dans mon film »

Après s’être posé des questions sur son avenir, Gudmundur Arnar Gudmundsson a travaillé dans la restauration avant de penser sérieusement au cinéma. Son film, «  Hvalfjordur » (Le Fjord des Baleines), en compétition officielle à Cannes, était l’un de nos films favoris au dernier festival pour son esthétique (paysages islandais, visage angélique) et sa dureté (rapport à la mort, traitement de la solitude). Au final, le film a obtenu l’une des deux Mentions spéciales de Cannes (l’autre allant à « 37°4S » d’Adriano Valerio). Fin mai, nous rencontrions son auteur. Mi-juin, voici son entretien.