Wouter Jansen : Go Short & Some Shorts, audace & enthousiasme, programmation & distribution

Wouter Jansen : Go Short & Some Shorts, audace & enthousiasme, programmation & distribution

Wouter Jansen est programmateur au festival Go Short, à Nijmegen (Pays-Bas) où nous avons remis pour la première fois un Prix Format Court le mois passé (à Onder Ons projeté ce jeudi aux Ursulines). Il y a quelques années, il a monté une petite boîte de distribution et constitué un catalogue de films néerlandais. Lors de notre passage au festival, il est revenu sur le court-métrage local, notamment les films d’écoles, le rapport au public, le travail de programmateur mais aussi de distributeur.

Erik Schmitt : la créativité à portée de main, le street art et l’expérimentation par le court

Erik Schmitt : la créativité à portée de main, le street art et l’expérimentation par le court

Erik Schmitt, le réalisateur de « Nashorn im Galopp », Prix Format Court à Brest cette année, était à Paris au mois de mars pour présenter son film au Studio des Ursulines lors de notre séance consacrée au festival. Il est revenu sur son parcours, ses difficultés (le passage au long-métrage, l’envie de brasser plusieurs genres, son décalage avec ses confrères allemands) et ses goûts (le visuel, le créatif, le sens de l’émotion). Pour en savoir plus sur cet auteur, ne cliquez pas et restez sur cette page.

Giacomo Abbruzzese : « Transfigurer la réalité m’intéresse plus que la capturer »

Giacomo Abbruzzese : « Transfigurer la réalité m’intéresse plus que la capturer »

Ancien du Fresnoy, Giacomo Abbruzzese a voyagé dans un sens comme dans l’autre avant de poser ses valises à Paris, il y a quelques années. Auteur de plusieurs courts, il a réalisé « Stella Maris », un film qui nous a beaucoup plu à Brest et à Villeurbanne (où il a eu une Mention spéciale du Jury Format Court).

Drôles de César

Drôles de César

Vendredi soir, de 19h à 1h du matin, les membres de l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma ont vécu et supporté tant bien que mal la très longue des Nuit des César. Ceux qui avaient prévu le coup avaient emmené un coussin avec eux et récupéré leurs manteaux avant la fin. Les autres, coincés au milieu des rangées, fermaient de temps en temps un oeil en espérant que les caméras de Canal ne leur fassent pas de mauvaises blagues.

Randall Lloyd Okita : « C’est bien de faire des courts, de se sentir libre, mais il faut disposer d’écrans »

Randall Lloyd Okita : « C’est bien de faire des courts, de se sentir libre, mais il faut disposer d’écrans »

Réalisateur du sublime « The Weatherman and the Shadowboxer », Prix Format Court au Festival du Nouveau Cinéma 2014, Randall Lloyd Okita est un jeune auteur de Toronto ayant déjà réalisé plusieurs courts. Son dernier film, projeté ce soir aux Ursulines dans le cadre de la séance spéciale autour du FNC, évoque avec mystère et émotion le parcours de deux frères ayant mené deux vies différentes, séparés par un événement survenu dans leur enfance.

Prix France Télévisions du court-métrage 2015

Prix France Télévisions du court-métrage 2015

Lors du 37ème Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand, Tony Gatlif et les membres du Jury ont remis jeudi 5 février, le Prix France Télévisions du Court-métrage 2015 ex aequo à « La Maison de Poussière » de Jean-Claude Rozec et « Une Chambre Bleue » de Tomasz Siwinski. Le jury a également attribué une mention spéciale pour l’interprétation féminine à Laure Calamy pour « La Contre-Allée » de Cécile Ducrocq.

Stella Maris de Giacomo Abbruzzese

Stella Maris de Giacomo Abbruzzese

Découvert à Brest, primé à Villeurbanne (Prix des Industries Techniques du Cinéma Rhône-Alpes à la meilleure production, Mention spéciale Format Court), présenté ce jeudi 8 janvier 2015 au Studio des Ursulines en présence de l’équipe, bientôt à Angers et Clermont, « Stella Maris » de Giacomo Abbruzzese est une fiction stimulante que ce soit pour son sujet extrêmement original, les fessiers de ses personnages masculins et la force de son scénario.

Jean-Charles Mbotti Malolo : « La providence m’a permis de faire mon film. Quand je m’y suis attelé, j’avais envie de m’attaquer à quelque chose de difficile, avec de nombreux enjeux »

Jean-Charles Mbotti Malolo : « La providence m’a permis de faire mon film. Quand je m’y suis attelé, j’avais envie de m’attaquer à quelque chose de difficile, avec de nombreux enjeux »

Issu de la double culture du hip-hop et de l’animation, Jean-Charles Mbotti Malolo a réalisé « Le Sens du toucher », lauréat de notre premier Prix Format Court au Festival de Villeurbanne. Présélectionné aux César de l’animation, ce premier film subtil et vibrant, à la croisée du mouvement, des couleurs et des sentiments, convie langue de signes, ondes visuelles et relations amoureuses.

Le Voyage dans la lune de Georges Méliès en couleurs

Le Voyage dans la lune de Georges Méliès en couleurs

Lors du festival de Cannes 2011, Format Court s’était entretenu avec Serge Bromberg, de Lobster Films, après la projection exceptionnelle de la version restaurée, colorisée et musicale du « Voyage dans la lune », le chef d’œuvre de Georges Méliès. À l’occasion des 20 ans des séances Retour de flamme, fêtés au Balzac jusqu’au 16 décembre, nous revenons sur l’histoire et la sauvegarde de ce film, dont nous vous offrons 5 exemplaires DVD, avec l’aimable concours de Lobster Films.

Retour de flamme, l’intégrale éclairée

Retour de flamme, l’intégrale éclairée

Pour eux, le temps est une poésie mais aussi une épreuve. Depuis plus de 20 ans, l’équipe de Lobster Films recherche, restaure, conserve et met en avant des fragments inédits de cinéma, depuis son invention en 1895 jusqu’à la fin des années 60. Ces films anciens tournés sur pellicule nitrate inflammable ont une durée de vie qui varie entre 80 et 90 ans, ce qui explique l’urgence à les sauver d’une décomposition inéluctable. Pour certaines copies, l’éphémère a déjà joué : les bobines sont rouillées donc inutilisables. Pour d’autres, même endommagées, le sauvetage peut par contre avoir lieu à temps.

Le FNC. Programmer à deux, proposer des parcours, accompagner les films, identifier la différence

Le FNC. Programmer à deux, proposer des parcours, accompagner les films, identifier la différence

Dès sa création en 1971, le Festival international du cinéma en 16mm de Montréal (l’actuel Festival du nouveau cinéma-FNC) a programmé du court métrage, à l’époque expérimental. Cette tradition s’est maintenue au fil du temps. Encore aujourd’hui, le festival est intimement lié à la forme courte à en juger par la programmation très fournie de ce côté-là (focus québecois, compétition internationale, films d’étudiants, films expérimentaux, installations, performances, projets interactifs, films pour enfants, …). Pour évoquer la programmation, le dialogue entre les films, les nouvelles formes, le rôle du festival et le cinéma qui décale, nous avons rencontré les deux programmateurs des courts métrages du FNC, Daniel Karolewicz et Philippe Gajan.

Festival du nouveau cinéma 2014, notre compte-rendu

Festival du nouveau cinéma 2014, notre compte-rendu

La 43ème édition du Festival du nouveau cinéma (FNC) s’est achevée la semaine passée à Montréal. Format Court, présent pour la première fois au pays de Dolan et du gentil caribou, a passé cinq jours au festival au terme duquel il a attribué son tout premier Prix Format Court hors les murs dans le cadre du focus Québec. Parmi les 33 films en compétition, notre Jury a élu un film singulier, poétique et émouvant sur la mémoire et la construction identitaire, « The Weatherman and the Shadowboxer », réalisé par un auteur résidant à Toronto, Randall Lloyd Okita.