Flow de Hugues Hariche
John a un seul et unique objectif : remporter le concours Georgia Bodybuilding Championships. Pour cela, il impose à son corps une discipline de fer. Sa vie est rythmée par les entraînements, le reste est accessoire.
John a un seul et unique objectif : remporter le concours Georgia Bodybuilding Championships. Pour cela, il impose à son corps une discipline de fer. Sa vie est rythmée par les entraînements, le reste est accessoire.
Quelque soit la porte par laquelle on entre dans l’univers créé par Stéphane Blanquet, l’un des réalisateurs de « Cornée », on n’en ressort pas tout à fait pareil. Les chemins par lesquels il nous promène se trouvent généralement dans des contrées aux frontières de la morale, de la conscience et de la folie. Fidèle à lui-même, son nouveau court métrage « Cornée » poursuit cette exploration visuelle et sensorielle, de quoi hanter nos nuits pour notre plus grand plaisir !
Projeté en première partie de « Koyaanisqatsi » de Godfrey Reggio, lors de la dernière édition de l’Etrange Festival, « The story of Panshin Beka » est l’un des huit segments du film « 8 » réalisé dans le cadre de la campagne Huit Fois Oui visant à promouvoir les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) fixés lors du Sommet du Millénaire au début des années 2000 au Siège des Nations Unies à New York. Ce film traite de l’un des huit objectifs du millénaire, améliorer la santé maternelle.
Pour accompagner le Coup de cœur Format Court remis à « Choros » de Michael Langan et Terah Maher, lors du festival Silhouette, nous avons posé quelques questions aux co-réalisateurs de ce film de danse ayant fait l’unanimité du jury. Après quelques échanges par mails, nous vous proposons d’en savoir plus sur leur travail, leurs influences et leur coopération artistique.
On ne le dira jamais assez : les courts de l’Etrange Festival prennent un malin plaisir à brouiller les pistes pour nous amener hors des sentiers battus. Cet ultime programme reste fidèle à cette promesse.
Sombre, radical et expérimental : le quatrième programme de courts métrages proposé par l’Etrange Festival n’est pas à mettre en toutes les mains…
Attention, “Bubbleman Superstar” est parmi nous ! Ce sympathique super héros politiquement incorrect habite un univers trash, au ton décalé et visuellement proche du pop art et du collage. Au menu : sexe, drogue & blague potache. Vous pouvez d’ores et déjà découvrir le premier épisode des aventures de ce charmant protecteur de la veuve et de l’orphelin en ligne, avant sa projection à l’Etrange Festival, lundi soir (programme de courts métrages 2) et avant la suite de ses aventures à Zeroland.
La voix éraillée de Masao Adachi nous accueille dans une étrange pénombre. Il nous chuchote à l’oreille ses questionnements, ses réflexions. Dès les premiers instants du film, récompensé du Grand Prix Expérimental–Essai–Art vidéo au Festival Côté Court 2012, le réalisateur Philippe Grandrieux se joue des règles officieuses du »film-portrait » qui font la part belle aux questions-réponses.
Mr Königsberg est directeur d’une entreprise spécialisée dans le commerce du papier et pour tuer le temps, il aime aller à la chasse. Présenté en première mondiale à la Quinzaine des Réalisateurs, « Königsberg » met en scène avec une ironie bienveillante la discrète solitude d’un homme au milieu de ses semblables.
À l’occasion de sa venue à Paris en juin dernier pour une masterclass organisée par ED Distribution à l’Espace St-Michel, nous avons posé quelques questions à Guy Maddin sur son travail et le rapport étroit qu’il entretient avec la forme courte. Il nous a répondu avec la ferveur et la franchise qui le caractérisent et en a profité pour nous livrer les clés du grand projet de « Spiritismes » qu’il a mené ces derniers jours au Centre Pompidou.
Réalisé en 1986, « The Dead Father » est le premier film de Guy Maddin. Après un énigmatique prologue, le réalisateur de « The Saddest Music in the World » nous plonge dans l’intimité d’une famille qui cohabite avec le corps sans vie de leur père. Chacun paraît s’accommoder de cette présence familière ; sauf le fils aîné, témoin privilégié des retours périodiques à la vie du patriarche mort-vivant.
Par une étouffante après-midi d’été, de jeunes marins lascifs et désœuvrés paressent dans la torpeur d’une improbable jungle tropicale. Le vieil homme qui semble veiller sur cette joyeuse troupe s’absente pour faire quelques emplettes. Il n’en faut pas plus pour réveiller les instincts de ces vilains garçons… Malgré les recommandations du plus vieux d’entre eux ; à peine sortis de leur sommeil, ils sont soudain pris d’une furieuse envie de se gifler mutuellement ! S’en suit d’irrésistibles distributions de claques : une véritable Sissy Boy Slap Party.
La fine fleur du clip est réunie cette année dans la sélection “Décibels” du 34e Festival de Clermont Ferrand. Parmi les heureux élus, on note la présence de « The Shrine / An Argument » (Fleet Foxes) réalisé par Sean Pecknold, « Cecelia & Her Selfhood » (Villagers) réalisé par Adrien Merigeau, de « The bench » (Sissi Lewis Kitty) réalisé par Crowther et Bruno SalAmone, mais aussi de « Oofplane //Selekt the machine » (Dj Oof) réalisé par Frédéric Jaîs Elalouf.
L’an passé, nous avions initié un Top 5 des meilleurs courts métrages de l’année, à la manière des Best of annuels des revues et autres sites dédiés au long métrage. Une semaine après le décompte (bonne année au fait !), voici les films de l’année retenus par l’équipe de Format Court.
“The Origin Of Creatures” est un film qui n’a pas laissé indifférent le jury du prix Format Court – Paris Courts Devant 2011, ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce premier court métrage de fiction a été sélectionné pour représenter la Hollande aux Oscars. Dans cet interview, Floris Kaayk, son réalisateur, nous explique avec précision et sincérité ses influences, son travail et son parcours.
Auteur de « Dripped », un premier film d’animation enlevé, sur la naissance du style « Dripping » par Jackson Pollock, présenté à l’édition 2011 de Paris Courts Devant, Léo Verrier nous parle d’animation, de création artistique et d’ »accident heureux ».
Robert reçoit la visite de trois vieilles dames dans le salon de sa mère. À travers son regard, nous flânons dans le souvenir de l’après-midi de ses six ans. On pense évidemment à la madeleine de Proust et au parfum des souvenirs enfouis. Le jeune garçon, réservé et distant, reste à l’écart et entrevoit le monde au travers d’un verre déformant, transformant les intrus en flamants roses. Puis, il amorce timidement un dialogue avec ces femmes qui reprennent alors forme humaine.
Le septième festival Paris Courts Devant s’est terminé ce dimanche 16 octobre, lors de la traditionnelle remise des prix (blagues, remerciements, et projections des films primés). Parallèlement aux autres Jurys et aux autres récompenses, Format Court a décerné son prix, le Prix du Meilleur Premier Film, à « The Origin of Creatures » de Floris Kaayk, un court métrage hollandais concourant dans la catégorie Coup de coeur, Coup de gueule.
Dynamiteur depuis plus d’une décennie du cinéma belge avec des œuvres majeures comme « Ex-Drummer », Koen Mortier était de passage à l’Etrange Festival pour présenter son nouveau film « Soudain le 22 Mai ». Nous avons sauté sur l’occasion pour le questionner sur ses courts métrages, sa maison de production et son avis sur le cinéma de Flandre.
L’Étrange Festival a envahi une nouvelle fois le Forum des Images de Paris du 2 au 11 septembre dernier avec une sélection pleine de bruit et de fureur. Année après année, Frédéric Temps, le délégué général, et son équipe continuent de présenter à un public toujours plus nombreux une programmation hétéroclite et internationale en marge du cinéma dit « grand public ». Comme l’affirme l’édito de l’édition 2011 « ce parti pris (car c’en est un) a probablement longtemps expliqué « l’irrespectabilité » de la manifestation auprès d’une certaine presse, d’un certain pouvoir ou de certaines institutions. »