Quimu Casalprim i Suárez : « Je ne fais pas des films pour expliquer mon point de vue sur le monde ni pour le critiquer »

Quimu Casalprim i Suárez : « Je ne fais pas des films pour expliquer mon point de vue sur le monde ni pour le critiquer »

En janvier festivalier, « Zeitriss » nous avait troublés par la beauté de son noir et blanc, par l’originalité de son cadre et par l’éclatement de sa structure narrative. En septembre, son réalisateur, Quimu Casalprim i Suárez, débarquait à Paris, à l’occasion du festival Silhouette. Rendez-vous virtuel avec cet étudiant catalan à l’école KHM de Cologne.

Silhouette 2010

Silhouette 2010

Cette année, Format Court suit de près le festival de courts métrages Silhouette tout au long de sa neuvième édition. Durant neuf jours, le rendez-vous parisien de fin août-début septembre proposera des projections en plein air et en salle, aux Buttes Chaumont, au Ciné 104 et au Goethe Institut. Au rendez-vous : des films en compétition internationale, une séance spéciale axée autour du travail de la réalisatrice Dyana Gaye, une profusion de bons documentaires, un focus consacré à l’Allemagne et une séance Cut Up sur le sexe.s

Arte. Culture court

Arte. Culture court

Après s’être baladé il y a un mois du côté de 6nema.com, le virtuel s’est pris au goût des films en ligne. Du côté de chez Arte, la chaîne culturelle européenne, quelques courts restent visibles au-delà de leur date de diffusion, que ce soit dans le magazine « Court-circuit », dans la collection « Caméra de poche » ou dans la série « 10 courts contre le sida ».

Joachim Lafosse : Avant (et après) les longs

Joachim Lafosse : Avant (et après) les longs

Cette année, Joachim Lafosse sera présent au 63e Festival de Locarno avec pas moins de deux films, deux courts métrages plus précisément. Le premier, « Tribu » (2001), est son film d’école réalisé à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) et aussi son coup d’essai. « Avant les mots », c’est le titre du deuxième court que viendra présenter l’auteur de « Nue Propriété » (2006) et d’« Elève Libre » (2008).

Focus Joseph Pierce

Focus Joseph Pierce

L’animation de Joseph Pierce est singulière. Simple en apparence, elle dissimule un côté mordant, tendant vers la caricature, le laid, la déformation, la fêlure et le déchirement. Le résultat, « Stand Up » et « A Family Portrait », a valu à son auteur, diplômé de la National Film and Television School, plusieurs prix et maintes accolades, ainsi qu’une balade aux quatre coins du monde festivalier, ses croquis sous le bras. (G)rotoscopiques et souvent dérangeants, ses courts nous confrontent à des réalités sombres (infidélité, alcoolisme, meurtre, paranoïa, …) avec une bonne dose d’humour noir. Joseph Pierce ? Un jeune animateur anglais à suivre.

6nema.com : Fenêtre sur courts

6nema.com : Fenêtre sur courts

Drôle de nom que ce 6nema.com. Vous pensez cinéma. Vous y êtes presque, il vous faut juste revoir la première syllabe. Le jeu de mots prend, la curiosité s’installe, vous devenez un visiteur potentiel de ce site dédié au court métrage. Une fois connecté, vous vous comportez un peu comme au supermarché sauf qu’en vous baladant entre les rayons (animation, fiction, documentaire, ovni), vous prenez plus parti pour des films reconnus ou discrets que pour du thon en boîte ou des éponges qui grattent.

Cartoon d’Or 2010, les 5 nominés

Cartoon d’Or 2010, les 5 nominés

Cinq courts métrages provenant de France, Angleterre, Norvège, Suède et Estonie sont en compétition pour le Cartoon d’Or 2010, le prix pan-européen du meilleur court métrage d’animation de l’année. Le jury, composé des réalisateurs Joanna Quinn (GB) et Geza M. Toth (Hongrie), ainsi que de la productrice Valérie Schermann (Prima Linea, France), a sélectionné les finalistes parmi 29 courts métrages en lice pour ce prix européen. Pour participer au Cartoon d’Or, les films devaient avoir été primés à l’un des 10 plus prestigieux festivals d’animation européens, partenaires de CARTOON.

Bastien Dubois : “J’ai passé un an et demi à chercher de l’argent pour faire un film sur Madagascar sans jamais y avoir mis les pieds”

Bastien Dubois : “J’ai passé un an et demi à chercher de l’argent pour faire un film sur Madagascar sans jamais y avoir mis les pieds”

La première fois, c’était à Anima, dans les couloirs de l’Espace Flagey. Après, il y eut la séance des Lutins où il récupéra son prix du meilleur film d’animation, assis sur scène. La dernière rencontre fut la bonne : Bastien Dubois, réalisateur de « Madagascar, carnet de voyage », se pointa aux Grands Boulevards, boucle d’oreille à droite, rendez-vous à gauche et t-shirt illustré au centre.

Focus Bastien Dubois

Focus Bastien Dubois

C’est l’histoire d’un mec. Qui fait de l’auto-stop à Lille pour rejoindre Istanbul. Qui entre en contact avec les autres en dessinant. Qui n’avait pas prévu de devenir réalisateur. Qui se pointe à Valenciennes pour étudier l’infographie. Qui ne pense qu’à repartir, avec un but en tête. Qui arrive à Madagascar avec 10 kg de matériel de dessin. Qui recueille sur place des anecdotes, des scènes de vie, des sons d’ambiance. Qui en revient avec un film, « Madagascar, carnet de voyage », lauréat de plusieurs prix en festival et un Lutin aux Lutins. C’est l’histoire d’un mec nommé Bastien Dubois.

Serge Avédikian : Avec « Chienne d’histoire », j’ai découvert la force de la métaphore

Serge Avédikian : Avec « Chienne d’histoire », j’ai découvert la force de la métaphore

Alternant le jeu, la réalisation et la production, Serge Avédikian nourrit un intérêt pour des mots-impacts tels que le court, l’animation, la pulsation, la mémoire, le fragment et la bonne distance. En mai, il obtient à Cannes la Palme d’Or du court métrage pour « Chienne d’histoire ». En juin, le film fait l’ouverture du festival Côté court à Pantin et est programmé dans son Panorama. Rencontre hors-lieu et hors-temps.