Un Transport en commun de Dyana Gaye

Un Transport en commun de Dyana Gaye

Déjà en compétition pour le César du Meilleur Court Métrage en 2008 avec « Deweneti », Dyana Gaye retente cette année de décrocher le prestigieux prix avec sa dernière réalisation : « Un Transport en Commun ». Le film avait déjà rencontré le succès en 2010 lors de sa sortie en salle, de même que dans les nombreux festivals qui l’ont accueilli à travers le monde.

Ludovic Houplain : “Selon moi, nous sommes en l’An 1 de l’animation, comme l’était la bande dessinée dans les années 70”

Ludovic Houplain : “Selon moi, nous sommes en l’An 1 de l’animation, comme l’était la bande dessinée dans les années 70”

Honoré d’un Oscar il y a un an, le film « Logorama » est sélectionné dans deux catégories aux César 2011 (meilleur court-métrage, meilleur court-métrage d’animation). Réalisé par trois curieux experts de l’animation numérique, regroupé sous le sigle H5, il a connu un succès dans les festivals du monde entier. Ludovic Houplain, l’un des trois réalisateurs, revient sur le processus de production et de création du film, la place des logos dans l’imaginaire social et la reconnaissance faite aux pratiques de cinéma d’animation en France. À quelques heures du verdict, il nous donne l’occasion de comprendre les origines du film et nous fait part de sa confiance pour l’avenir de l’animation.

Amour & courts métrages‏ à Mons

Amour & courts métrages‏ à Mons

« Le court métrage, carte de visite idéale de nombreux futurs grands cinéastes, est un véritable genre en soi. » Ce n’est pas nous qui le disons, c’est le site du Festival international du film d’amour qui le mentionne. Quatre rendez-vous autour du court sont organisés pendant la semaine du festival, du 18 au 25 février.

Gwendoline Clossais ou l’art d’illustrer le court

Gwendoline Clossais ou l’art d’illustrer le court

Un trait fin et incisif parsemé de taches suggestives caractérise les encres iconoclastes de Gwendoline Clossais. Pour la dixième année consécutive, l’illustratrice s’est engouffrée dans les salles obscures le temps du festival de Clermont afin d’y repérer des films à croquer. Pour le plaisir des yeux, voici ses dessins sur « Monsieur l’Abbé » de Blandine Lenoir et sur « Thermes » de Banu Akseki, deux illustrations bien inspirées et naturellement inspirantes !

Big Bang Big Boom de Blu

Big Bang Big Boom de Blu

« Big Bang Big Boom » est la nouvelle merveille de Blu, street artist spécialisé dans le graff animé, qui nous avait précédemment éblouis avec « Muto » et « Combo » (co-réalisé avec David Ellis). Le public du Festival de Clermont ne s’est pas trompé en lui offrant le bien nommé Prix du Public cette année. Prix mérité et logique, vu l’engagement de l’artiste auprès de ses fans, lui qui tient à ce que ses oeuvres soient largement diffusées sur internet avant toute diffusion en Festival.

Nicolas Provost : « Quand on fait quelque chose de beau, cela ouvre le cœur du spectateur. Une fois que le cœur est ouvert, on peut y mettre de la poésie »

Nicolas Provost : « Quand on fait quelque chose de beau, cela ouvre le cœur du spectateur. Une fois que le cœur est ouvert, on peut y mettre de la poésie »

Très présent depuis ses débuts dans la compétition labo du festival de Clermont-Ferrand, Nicolas Provost fait l’objet d’une rétrospective dans l’édition 2011. Ses films qui explorent sans cesse les codes du cinéma, transcendent les images animées en objets artistiques aussi esthétiques que méditatifs. L’artiste parle de son travail comme une recherche permanente de la beauté.

Marc Faye : « O’Galop est passé à la postérité grâce au Bibendum. Tout le monde connaît la créature mais personne ne sait qui se cache derrière »

Marc Faye : « O’Galop est passé à la postérité grâce au Bibendum. Tout le monde connaît la créature mais personne ne sait qui se cache derrière »

Dans le cadre du programme « Collections », le 33ème Festival de Clermont-Ferrand a réservé une séance spéciale à Marius Rossillon dit O’Galop, pionnier du cinéma d’animation français et inventeur du Bibendum Michelin. La sortie d’un DVD, accompagnant cette projection, rend hommage à l’oeuvre de l’artiste. Il comporte un documentaire animé de 52 minutes réalisé par Marc Faye, arrière-petit-fils d’O’Galop, et 8 courts métrages d’animation réalisés entre 1910 et 1927, mettant en scène des fables de Lafontaine, des contes de Perrault, et des productions originales d’O’Galop, dont une dédiée au fameux Bibendum.

Splitting the Atom d’Edouard Salier

Splitting the Atom d’Edouard Salier

Edouard Salier est un habitué de la sélection Labo du Festival de Clermont-Ferrand, on se souvient de l’émerveillement provoqué par des oeuvres comme « Flesh » ou « Four », les années précédentes. Il est de retour cette année avec le premier clip du diptyque qu’il a réalisé pour l’album Heligoland de Massive Attack : le très envoûtant « Splitting the Atom » . Encore une fois, l’enthousiasme est au rendez-vous et cette nouvelle oeuvre nous conforte dans l’idée qu’Edouard Salier est l’un des réalisateurs les plus doués du Motion Design.

Jonathan Caouette/Retour de l’enfant prodige

Jonathan Caouette/Retour de l’enfant prodige

New York, janvier 2011. Les rues d’Astoria dans le Queens sont encore largement enneigées, le vent est glacial mais la maison de Jonathan Caouette, n’est plus très loin. Véritable décor de cinéma (« Tarnation » et « All Flowers in Time » y ont été tournés), le lieu déborde de vinyls, de dvds et d’affiches de cinéma. Un écran de projection est installé dans le salon, non loin d’un bureau où se monte le prochain long métrage de l’auteur prévu pour le printemps. Rencontre exclusive in situ autour du très beau « All Flowers in Time », Mention spéciale du Jury Presse Télérama à Clermont.

Andrea Martignoni : « Blu sait jouer avec le mouvement. C’est la chose la plus importante en animation, plus que la qualité des dessins »

Andrea Martignoni : « Blu sait jouer avec le mouvement. C’est la chose la plus importante en animation, plus que la qualité des dessins »

Depuis « Muto », le graffeur Blu s’est fait une place de choix dans le paysage du court métrage d’animation international. Cette année, son film « Big Bang Big Boom » était en compétition labo à Clermont-Ferrand où il vient de remporter le Prix du Public. Vivant toujours plus dans l’esprit du graff que du cinéma, Blu souhaite conserver un certain anonymat. C’est donc avec son compositeur attitré, Andrea Martignoni, que cette interview a été réalisée.

Félix Dufour-Laperrière. Le langage du non narratif, le cinéma de l’abstrait

Félix Dufour-Laperrière. Le langage du non narratif, le cinéma de l’abstrait

Les films « abstraits » du Québécois Félix Dufour-Laperrière s’inscrivent parfaitement dans ce genre fugace, insaisissable et intriguant pour lequel est conçu la compétition Labo du festival de Clermont-Ferrand. Le réalisateur s’exprime sur son style hybride et multi-facette.

Benoît Felici : « Un être humain, c’est extrêmement compliqué, mais si on le prend avec sincérité, avec simplicité, ça le rend encore plus beau »

Benoît Felici : « Un être humain, c’est extrêmement compliqué, mais si on le prend avec sincérité, avec simplicité, ça le rend encore plus beau »

Parti d’Angers il y a quelques jours et arrivé à Clermont-Ferrand il y a peu, « Unfinished Italy » transporte un étonnant contenu : ruines, restes, jeunes vestiges, manque, vide, passé récent, peur(s). Le temps d’un film de fin d’études, son auteur, Benoît Felici, traverse la Sicile sauvage, s’arrête dans les cafés comme sur les ponts, dialogue avec le regard, enregistre les lieux sans histoires et les histoires sans lieux. Sa carte postale de l’Italie ne s’envoie pas, elle se voit, et puisque c’est d’authenticité dont il s’agit, notre entretien ne peut prendre ses aises que dans un lieu typique, au nom imprononçable et tendancieux.