Cocotte Minute : la pression monte
Pour cette 27ème édition du Festival européen du film court de Brest, les programmateurs ont concocté un condensé de 13 films très courts assemblés dans leur désormais incontournable Cocotte Minute.
Pour cette 27ème édition du Festival européen du film court de Brest, les programmateurs ont concocté un condensé de 13 films très courts assemblés dans leur désormais incontournable Cocotte Minute.
Quelques images suffisent pour se rendre compte qu’on a affaire à un grand film. « Hiljainen viikko », film finlandais sélectionné à Brest, dans la compétition européenne, suit deux inconnus, une jeune fille et un agent de sécurité, avant, pendant et après une tragédie qui les réunit, malgré eux. Magistral.
Après un film semi-expérimental assez dur de 22 minutes, Fireworks, nous ne sommes pas mécontents de tomber sur cette petite parenthèse de 7 minutes, qu’est « Klein » de Sanne Vogel, dans le programme 6 de la compétition européenne du 27e Festival de Brest.
Introduit dans le circuit festivalier à Clermont-Ferrand, lauréat de son Prix du Jury Jeunes, montré en mai à l’une de nos séances Format Court, revu ensuite à la rentrée à l’Étrange Festival, « Posledný Autobus » offre un véritable choc esthétique, animé et musical. Ce film slovaque très maîtrisé révèle les instincts de chacun face à la peur, sur fond de saison de chasse, et fait douloureusement écho à une époque contemporaine peu éloignée.
A l’occasion des 40 ans du festival Média 10-10 à Namur, Format Court est heureux de pouvoir remettre son deuxième Prix pour le meilleur film dans la compétition OVNI. Le jury sera composé de Julien Beaunay, Marie Bergeret, Adi Chesson et Nadia Le Bihen-Demmou. Le lauréat sera annoncé lors de la cérémonie de clôture le samedi 17 novembre 2012.
Quelque soit la porte par laquelle on entre dans l’univers créé par Stéphane Blanquet, l’un des réalisateurs de « Cornée », on n’en ressort pas tout à fait pareil. Les chemins par lesquels il nous promène se trouvent généralement dans des contrées aux frontières de la morale, de la conscience et de la folie. Fidèle à lui-même, son nouveau court métrage « Cornée » poursuit cette exploration visuelle et sensorielle, de quoi hanter nos nuits pour notre plus grand plaisir !
Projeté en première partie de « Koyaanisqatsi » de Godfrey Reggio, lors de la dernière édition de l’Etrange Festival, « The story of Panshin Beka » est l’un des huit segments du film « 8 » réalisé dans le cadre de la campagne Huit Fois Oui visant à promouvoir les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) fixés lors du Sommet du Millénaire au début des années 2000 au Siège des Nations Unies à New York. Ce film traite de l’un des huit objectifs du millénaire, améliorer la santé maternelle.
Prix TV5 du meilleur film francophone, mention spéciale du Jury Presse, encensé par le Jury Jeune, le court métrage « Musique de chambre » semble bien avoir fait l’unanimité lors du dernier Festival Paris Courts Devant. Lorsqu’on voit le film, on est alors prévenu. En réalité, le film provoque une gêne tant il propose une vision crue de la découverte de la sexualité et c’est peut-être une des raisons qui lui vaut de rester dans les esprits.
Participant dans l’espace à l’expérience scientifique « Protomatière », un homme est irradié par des tachyons. Son corps se décompose puis se transforme en protoparticules qui, désormais, « nourrissent sa conscience et ses souvenirs ». Seule sa combinaison le préserve de sa « dissolution dans l’Univers » et il décide de revenir sur terre pour en discuter avec les scientifiques. Là, il s’aperçoit que du fait d’un « pli temporel », il est revenu 96 ans en arrière…
La violence n’est pas seulement affaire de coups, ou encore d’état psychologique extrême, elle a également à voir avec l’éthique. Chaque cas de combat physique nous amène, en effet, à questionner ses origines et son sens, non seulement pour les personnes engagées dans le duel mais aussi pour l’humanité entière. La violence n’est jamais (totalement) gratuite, et le cinéma s’est avéré l’un des transmetteurs les plus aptes à la décrire et à en analyser les causes, voire à la dénoncer…
L’exercice de la comédie est délicat et souvent trop rare dans le milieu du court métrage. Peut-être parce qu’il est difficile de faire s’esclaffer le spectateur en 15 minutes de temps ou bien tout simplement parce que les organismes de financements des films courts ne sont guère très généreux envers ce genre plus léger. On notera pourtant que si peu de comédies remportent des grands prix lors de festivals, ils gagnent souvent le cœur du grand public et permettent généralement de reprendre son souffle entre deux films plus graves.
Tel un insaisissable objet visuel, « At The Formal » d’Andrew Kavanagh venu droit d’Australie, atterrit dans nos circuits festivaliers où il commence à faire du bruit. Programmé lors du dernier Short Screens dans le cadre de la thématique Jeunesse, le film a également déniché le Prix du Meilleur film étranger à la dernière édition de Paris Courts Devant.
Un coup d’oeil extérieur aura suffi. « Dis donc, ta dernière « une » remonte aux vacances, et on est presque en novembre ! ». Effectivement, dans les rues, les gants commencent à sortir en paire, et les chauffages « chauffent, Marcel ». L’été semble bien loin.
Nos projections mensuelles au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) se poursuivent. Notre prochaine soirée Format Court, la 7ème, aura lieu le jeudi 08 novembre, à 20h30, avec un tout récent Prix Format Court, un chef d’oeuvre de l’animation mondiale, un gros coup de coeur flamand et deux fictions françaises très maîtrisées. Comme d’habitude, la séance sera suivie d’une rencontre avec les équipes présentes.
Partenaire pour la deuxième année consécutive, Format Court y a attribué son Métrange du Format Court, parmi une sélection internationale de films fantastiques et insolites. A cette occasion le jury de Format Court (Xavier Gourdet, Nadia Le Bihen-Demmou, Katia Bayer) a choisi de distinguer un premier film, « Mamembre », réalisé par sept jeunes auteurs issus de la promotion ESRA 3D Sup’infograph 2011 : Sylvain Payen, Christophe Feuillard, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski.
Premier film au rythme extrêmement maitrisé et aux dialogues ciselés, « Ce n’est pas un film de cow-boys » offre une relecture de « Brokeback Mountain » dans les toilettes d’un collège, après sa diffusion la veille à la télé. Porté par la grande justesse de ses comédiens, le film touche juste et se joue admirablement des clichés. Il a reçu le Prix du Jury Jeunes et le Prix Beaumarchais-Sacd au dernier Festival Paris Courts Devant.
Coups de coeur, programmations thématiques, cartes blanches à des festivals ou à des sociétés de production, rétrospectives des courts métrages d’un cinéaste : « Cinéma de poche », le rendez-vous du court proposé par Bernard Payen, à la Cinémathèque française, nous plait. Nous en avons raté certains épisodes, voici le prochain, ayant déjà lieu demain, sous le signe du polar et du fantastique.
Parmi les découvertes précieuses de la huitième édition du Festival Court Devant, figure un film venu d’une contrée dont l’actualité est plus économique qu’artistique : la Grèce. Au-delà des dangereux clichés journalistiques et des approches télévisuelles stigmatisantes, le cinéma affirme la volonté de l’individu face à l’histoire, aux conditions de vie et à lui-même. « Papa, Lénine et Freddy » d’Irène Dragasaki (2011) fait partie de ces courts métrages à assumer cette force déstabilisatrice, habituellement plutôt l’apanage du long métrage.
Du 4 au 7 octobre 2012, s’est tenu le 8ème festival Paris Courts Devant, au Cinéma des Cinéastes (Paris, 17ème). Pendant 4 jours, des films d’étudiants en animation se sont confrontés à des films de musique, des auto-productions, des documentaires, des films « bord cadre » et des courts pour enfants. Voici, quelques jours plus tard, notre couv’ festivalière.
Pour accompagner le Coup de cœur Format Court remis à « Choros » de Michael Langan et Terah Maher, lors du festival Silhouette, nous avons posé quelques questions aux co-réalisateurs de ce film de danse ayant fait l’unanimité du jury. Après quelques échanges par mails, nous vous proposons d’en savoir plus sur leur travail, leurs influences et leur coopération artistique.