Miklos Keleti/Alain Berliner. Le drame, le fantastique, le point de vue d’une enfant

Miklos Keleti/Alain Berliner. Le drame, le fantastique, le point de vue d’une enfant

La collaboration entre Miklos Keleti et Alain Berliner avait déjà fait ses preuves en 2011 avec le film « Dos au mur », alors que le premier était l’élève et le second, le professeur à l’INSAS (Belgique). Avec « Figures », Miklos Keleti signe cette fois-ci un court-métrage à cheval entre le film d’auteur et le film fantastique dont le producteur est à nouveau Alain Berliner, réalisateur de « Ma vie en rose » et « J’aurais voulu être un danseur ».

Sans les gants de Martin Razy

Sans les gants de Martin Razy

« Sans les gants », lauréat ce soir du Prix Beaumarchais au 29ème Festival Européen du Film Court de Brest, raconte l’histoire de Dylan, un garçon d’une quinzaine d’années, boxeur prometteur, amoureux d’une jeune fille de son quartier. Seulement, étant trop jeune, Daylan ne peut participer au championnat de boxe qu’il espérait et Samia, l’objet de son attention, le trouve « trop gamin ». La garçon va alors tâcher de grandir.

Arena de Martin Rath

Arena de Martin Rath

Martin Rath sort à peine de l’école et il possède déjà un univers bien défini qui le démarque de ses pairs. Dans son film « Arena », présenté au 29e Festival Européen du Film Court de Brest au sein de la compétition européenne, il est question d’hommes qui vivent en communauté en pleine nature et de preuves et d’épreuves qu’ils s’imposent pour en faire partie. Le film est assez sombre dans le ton, mais également au niveau de l’image, ce qui rend l’environnement où se situe l’intrigue d’autant plus pesant et mystérieux.

Jan Sitta : « Mon film est la projection de mon propre fantasme, de ma propre peur »

Jan Sitta : « Mon film est la projection de mon propre fantasme, de ma propre peur »

Le parcours éclectique de Jan Sitta est éclectique : un DEA de sciences politiques à Nice, une formation de comédien à Cannes, un diplôme de réalisateur à Toulouse. Il a ensuite travaillé au théâtre comme au cinéma avec des casquettes de vidéaste, d’acteur et d’assistant-réalisateur avant de se dédier totalement à son activité d’auteur-réalisateur.

Carte blanche Format Court au Festival de Grenoble

Carte blanche Format Court au Festival de Grenoble

Cette année, notre équipe attribuera pour la première fois un Prix Format Court lors du prochain Festival du Film Court en plein air de Grenoble (1-6 juillet 2014). Notre site bénéficiera par ailleurs d’une carte blanche présentée mercredi 2 juillet, en séance de minuit, à la Cinémathèque de Grenoble. La séance sera présentée par Camille Monin et Katia Bayer.

Il fait beau dans la plus belle ville du monde de Valérie Donzelli

Il fait beau dans la plus belle ville du monde de Valérie Donzelli

Adèle, une jeune trentenaire, décide de rentrer en contact avec Vidal, un musicien qu’elle admire. À sa grande surprise, celui-ci lui répond. Quelques messages sont échangés et une date de rendez-vous est fixée. Avec beaucoup d’enthousiasme, Adèle va à la rencontre de Vidal. Mais il y a une chose qu’elle n’a pas précisée : elle est enceinte.

Ron Dyens : « En tant que producteur, j’ai un devoir d’exigence, celui de ne pas ennuyer le spectateur »

Ron Dyens : « En tant que producteur, j’ai un devoir d’exigence, celui de ne pas ennuyer le spectateur »

Ron Dyens, à la tête de la société de production Sacrebleu, a le don de dénicher des talents dont les films voyagent dans des festivals aux quatre coins du monde. Il est aussi l’un des producteurs les plus engagés concernant la place de l’animation en France : il se bat pour un cinéma d’animation de qualité et reconnu. Cette année, il était à Cannes avec deux films en sélection : « Man on the chair » de Dahee Jeong à la Quinzaine des Réalisateurs et « Une chambre bleue » de Tomasz Siwinski à la Semaine de la Critique. Rencontre avec un producteur passionné et au franc-parler assumé.

Laure Calamy : « C’est fascinant de voir à quel point au cinéma, on ne maîtrise rien. Au théâtre, c’est plus moi qui choisis la prise ! »

Laure Calamy : « C’est fascinant de voir à quel point au cinéma, on ne maîtrise rien. Au théâtre, c’est plus moi qui choisis la prise ! »

Si Laure Calamy est encore peu présente dans des longs-métrages, on ne peut que se souvenir d’elle dans les courts-métrages « Ce qu’il restera de nous » (Vincent Macaigne) ou encore « Un Monde sans femmes » (Guillaume Brac) tant son jeu passe aussi bien par le texte que par le corps. Dans « La Contre-allée » de Cécile Ducroq en compétition à la Semaine de la Critique, elle est Suzanne, une prostituée qui connaît la crise. Nous l’avons rencontrée à Cannes pour un échange tout en rires et en bonne humeur.

Meryll Hardt : « Étudier au Fresnoy a été l’occasion d’explorer des écritures parallèles à celles de la fiction traditionnelle, de tenter d’innover, de faire un nouveau cinéma »

Meryll Hardt : « Étudier au Fresnoy a été l’occasion d’explorer des écritures parallèles à celles de la fiction traditionnelle, de tenter d’innover, de faire un nouveau cinéma »

Meryll Hardt est née en 1984 dans l’Est de la France et finit bientôt ses études au Fresnoy. Contrairement à beaucoup d’auteurs de sa génération, elle veut prendre le temps d’explorer et de se poser pour mieux créer. C’est ce qu’on ressent lorsqu’on découvre son court-métrage « Une vie radieuse », sélectionné à la Cinéfondation : un voyage et une réflexion à travers plusieurs disciplines artistiques, au fil de plusieurs époques. Rencontre avec la réalisatrice sur la terrasse du Palais du Festival, un jour de grand vent.

La présence des écoles françaises à la Cinéfondation 2014

La présence des écoles françaises à la Cinéfondation 2014

Cette année, la Cinéfondation a choisi 16 titres parmi 1631 films présentés par les écoles de cinéma du monde entier. Sur ces 16 films en compétition, trois nous parviennent d’écoles françaises dont il n’est plus la peine de faire la réputation tant elles sont représentées dans la grande majorité des plus grands festivals. Il s’agit de La fémis, Supinfocom Arles et Le Fresnoy.

A iucata de Michele Pennetta

A iucata de Michele Pennetta

Présenté à Brive ces jours-ci, « A iucata » s’ouvre avec cette image assez improbable : celle d’un cheval attelé à un sulky, qui galope sous la pluie, en pleine nuit, suivi par quantité d’automobiles et de scooters qui éclairent la route de leurs phares et font gronder leur moteur. À première vue, on hésite entre une scène grotesque ou à l’inverse, à un film de guerre futuriste voire apocalyptique. En tout les cas, ce lent et long travelling nous hypnotise totalement et nous plonge au plus près de l’univers de ces courses clandestines.