Valerio Ferrara : « La comédie, ma réalité »

Valerio Ferrara : « La comédie, ma réalité »

Sacré personnage, dynamique et riant tout le temps, Valerio Ferrara a remporté à 26 ans le Premier Prix de la Cinef avec son film de fin d’études « Il Barbiere Complottista », une comédie sur le complotisme incarnée par un barbier parano. Le jour même de la remise des prix, il est revenu sur son parcours, son intérêt pour le travail d’équipe, l’instinct, le casting sauvage et Marco Bellocchio.

Monia Chokri : « Mon école du cinéma s’est faite sur les plateaux »

Monia Chokri : « Mon école du cinéma s’est faite sur les plateaux »

Actuellement à l’affiche avec Babysitter, Monia Chokri a fait partie, comme Laura Wandel et Félix Moati, du Jury officiel de Cannes qui a attribué ce samedi la Palme d’Or du court-métrage (à The Water Murmurs de Jianying Chen) et jeudi le Premier Prix de la Cinef (Il Barbiere Complottista de Valerio Ferrara). À l’occasion de cet entretien réalisé avant la clôture de Cannes, l’actrice et réalisatrice québécoise, Prix Coup de coeur Un Certain Regard en 2019 pour La Femme de mon frère, évoque ses débuts de l’autre côté de la caméra avec son court Quelqu’un d’extraordinaire, son intérêt pour le tragi-comique et son rapport à l’écriture. Rencontre.

Laura Wandel : “Il faut que je sente un point de vue”

Laura Wandel : “Il faut que je sente un point de vue”

Laura Wandel est une habituée du Festival de Cannes. Son premier court-métrage, Les Corps étrangers, a été sélectionné au festival en 2014 et son premier long, Un Monde, était à Un Certain Regard en 2021. Aujourd’hui, elle travaille sur son deuxième film, développé au sein de la Résidence du Festival de Cannes. Elle est aussi jurée pour la Cinef et pour les courts-métrages de la sélection officielle.

Félix Moati. Un film, un rapport au monde

Félix Moati. Un film, un rapport au monde

Révélé dans les années 2010 en tant qu’acteur, Félix Moati s’est tourné vers la réalisation avec un premier court Après Suzanne (qui était en compétition officielle à Cannes en 2016) et un premier long-métrage Deux fils, sorti deux ans plus tard. Il fait partie du jury de courts-métrages et de la Cinef de cette édition cannoise 2022.

Scale de Joseph Pierce

Scale de Joseph Pierce

Si les programmateurs de la Semaine de la Critique sélectionnent des courts en compétition, ils retiennent aussi plusieurs films en séance spéciale depuis quelques années. À l’origine de ces films-là, des cinéastes repérés passés au long et revenant au court ou des réalisateurs ayant réalisé plus qu’un ou deux courts, l’objectif des programmateurs de la Semaine étant – rappelons-le – de valoriser les premiers et deuxièmes films. Cette année, par exemple, trois cinéastes sont sélectionnés dans cette catégorie dite spéciale : Yann Gonzalez, Emmanuel Gras et Joseph Pierce, côté britannique.

Tout le monde aime Jeanne de Céline Devaux

Tout le monde aime Jeanne de Céline Devaux

Après plusieurs courts remarqués (Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine, Le Repas dominical et Gros Chagrin), Céline Devaux franchit une nouvelle étape avec Tout le monde aime Jeanne, présenté hier en séance spéciale à la Semaine de la Critique. Son premier film, mêlant fiction et animation, est interprété par les comédiens Blanche Gardin, Laurent Lafitte, Maxence Tual, Nuno Lopes et Marthe Keller. Côté animation, il s’appuie sur des voix intérieures et des dessins de la réalisatrice.

Semaine de la Critique 2022, le lien au court assumé

Semaine de la Critique 2022, le lien au court assumé

Ce mercredi, Ava Cahen, nouvelle déléguée générale de la Semaine de la Critique a annoncé vocalement sur la Toile le détail de la sélection de la 61ème Semaine. Sur 1700 courts visionnés, seuls 10 chanceux font partie de la sélection finale. 3 courts figurent également en séance spéciale. Ils sont également programmés par le Comité Court piloté par la nouvelle coordinatrice Farah Clémentine Dramani-Issifou.

Carlos Segundo. L’absence plutôt que la présence

Carlos Segundo. L’absence plutôt que la présence

Carlos Segundo est cinéaste, scénariste producteur et professeur de cinéma au nord-est du Brésil, dans la ville de Natal. Il a réalisé Sideral, un court-métrage génial, co-produit par Les Valseurs, qui faisait partie de la sélection officielle de Cannes 2021 et qui pourrait bien se retrouver aux prochains Oscars.

Cannes, l’officielle et le passage par le court

Cannes, l’officielle et le passage par le court

Ce matin, Thierry Frémaux annonçait la sélection de la 75ème édition du Festival de Cannes. À Format Court, nous sommes, vous vous en doutez, attentifs aux courts en lice qui seront révélés d’ici peu. Néanmoins, plusieurs noms retenus à l’officielle sont passés par le court. Ça valait bien un petit billet de circonstance 🙂

Emmanuelle Bercot : « A l’école, je suis partie directement dans une direction qui me correspondait »

Emmanuelle Bercot : « A l’école, je suis partie directement dans une direction qui me correspondait »

Le Festival Musique et Cinéma de Marseille a accueilli ces derniers jours la comédienne et réalisatrice Emmanuelle Bercot et son compositeur Eric Neveux. Tous deux présentaient le très émouvant De son vivant (hors compétition, Cannes 2021) pour lequel Benoît Magimel a reçu dernièrement un César du meilleur acteur.

Ismaël Joffroy Chandoutis : « La priorité, ce n’est pas la diffusion mais la création »

Ismaël Joffroy Chandoutis : « La priorité, ce n’est pas la diffusion mais la création »

Le César du meilleur court métrage documentaire lui a été remis le 25 février dernier. Son film Maalbeek, ayant trait à l’attentat à la bombe de la station de métro éponyme à Bruxelles, le 22 mars 2016, avait été sélectionné à la Semaine de la Critique il y a deux ans. Entre Cannes et les César, il y a eu de nombreux festivals et prix dont celui de la presse décerné à notre Festival Format Court organisé fin novembre. Après deux courts (Ondes noires et Swatted) et avant son premier long, le cinéaste et artiste Ismaël Joffroy Chandoutis évoque dans cet entretien réalisé avant la cérémonie des César la frontière des genres, l’importance des limites et l’école de la débrouille.

Saïd Hamich : « Réaliser a été une nécessité »

Saïd Hamich : « Réaliser a été une nécessité »

Le Départ de Saïd Hamich fait partie des 5 films nommés au César du meilleur court-métrage 2022. Cette chronique ultra maîtrisée relatant le départ d’un enfant (Adil, 11 ans), déchiré entre sa terre natale, le Maroc, et son nouveau pays, la France, avait remporté un prix d’interprétation pour son jeune acteur (Ayam Rachdane) et une Mention spéciale pour l’ensemble des acteurs du film lors de notre Festival Format Court (novembre 2021, Paris). Le film sera à nouveau diffusé le 7.4 prochain à l’occasion de la reprise de notre palmarès au Studio des Ursulines.

A coeur perdu de Sarah Saidan

A coeur perdu de Sarah Saidan

On avait découvert Sarah Saidan avec Beach Flags réalisé en 2014. Le film racontait l’histoire de Vida, une jeune fille désireuse de participer à une compétition de natation en Australie, mais renvoyée à sa condition de fille en Iran et confrontée à un choix difficile au sujet de l’une de ses co-équipières, Sareh. Le film nous avait bien plu à l’époque par son style visuel, la simplicité de sa narration, son sujet politique et le dessin de ses personnages.

Niki Lindroth von Bahr : « On apprend beaucoup sur la narration en travaillant sur des courts »

Niki Lindroth von Bahr : « On apprend beaucoup sur la narration en travaillant sur des courts »

Invitée en décembre au Forum des images (Paris) dans le cadre du Carrefour du cinéma d’animation, l’animatrice et réalisatrice suédoise Niki Lindroth von Bahr est à l’origine de plusieurs courts-métrages remarqués et primés dont Something to remember programmé en novembre lors de la séance suédoise de notre festival. Alors que The House, co-réalisé avec Emma de Swaef, Marc Roels et Paloma Baeza, est diffusé depuis quelques jours sur Netflix, l’animatrice nous parle avec humour et lucidité de son métier, de ses difficultés et de cette case courte qui lui va si bien.

Tang Yi : « Faire des films revient à faire la paix avec moi-même »

Tang Yi : « Faire des films revient à faire la paix avec moi-même »

 Jeune chinoise vivant à New York, la réalisatrice Tang Yi a réalisé le film All the Crows in the World. Celui-ci a comme particularité d’avoir remporté la Palme d’or du court cette année à Cannes. Cet été, nous l’avons longuement interrogée via Zoom sur son parcours, son travail d’écriture, ses défis et ses doutes. Encore étudiante à la NYU Tisch School de New York, elle évoque aussi le low-budget, la comédie sombre, les erreurs à commettre, les revendications qui l’anime et l’influence du réel sur ses films.