Edmond était un âne de Franck Dion

Edmond était un âne de Franck Dion

Pour ceux qui s’intéressent à la diffusion des films, « Edmond était un âne » est un film d’animation qui a entamé sa carrière à Annecy où il a remporté le Prix spécial du Jury. Quelques jours plus tard, nous l’avons montré à notre séance Format Court, en présence de son auteur, Franck Dion. Depuis, le film a été l’un des cinq nominés au Cartoon d’Or, il a remporté le Prix Beaumarchais au Festival Court Métrange et il a ses chances au prochain César de l’animation. Dans les jours à venir, le film sera présenté aux festivals de Vendôme et de Bruz.

Prematur de Gunhild Enger : Prix Format Court au 27ème Festival de Brest !!

Prematur de Gunhild Enger : Prix Format Court au 27ème Festival de Brest !!

Composé de Marie Bergeret, Camille Monin et Katia Bayer, le Jury Format Court a récompensé samedi soir « Prematur » de Gunhild Enger, un film norvégien de 17 minutes, parmi les 41 courts métrages issus de la compétition européenne du Festival de Brest. Ce film qui touche au sentiment d’oppression sans le nommer et qui prend le prétexte d’un trajet de voiture pour révéler des non-dits familiaux, sous la forme d’un huis-clos, a séduit le jury Format Court. Il a également reçu le Prix européen du Conseil régional de Bretagne et le Prix des Passeurs de courts, à la clôture du Festival.

Brest. Courts européens & petits comédiens

Brest. Courts européens & petits comédiens

Il ne nous reste plus qu’une heure avant de découvrir le palmarès de Brest, une heure seulement pour vous révéler nos derniers coups de coeur cinématographiques, rejoignant un focus déjà bien fourni. Avant de vous présenter prochainement « After », un documentaire édifiant sur Auschwitz, qui mérite un papier à lui tout seul, voici deux films, sans liens apparents, qui donnent à voir et à aimer le cinéma européen, qui font émerger deux auteurs particulièrement pertinents, un italien et un autrichien, et qui comptent au casting des comédiens fabuleux, pas plus haut que quelques pommes.

Posledný Autobus (The Last Bus) de Ivana Laucíková et Martin Snopek

Posledný Autobus (The Last Bus) de Ivana Laucíková et Martin Snopek

Introduit dans le circuit festivalier à Clermont-Ferrand, lauréat de son Prix du Jury Jeunes, montré en mai à l’une de nos séances Format Court, revu ensuite à la rentrée à l’Étrange Festival, « Posledný Autobus » offre un véritable choc esthétique, animé et musical. Ce film slovaque très maîtrisé révèle les instincts de chacun face à la peur, sur fond de saison de chasse, et fait douloureusement écho à une époque contemporaine peu éloignée.

Nouveau Prix Format Court au Festival européen du Film Court de Brest !

Nouveau Prix Format Court au Festival européen du Film Court de Brest !

Pour la première fois, nous remettrons un prix Format Court à l’occasion de la 27e édition du Festival européen du Film Court de Brest. Depuis la création du site, en 2009, nous observons attentivement les oeuvres fortes et originales dénichées dans tous les coins de l’Europe par ce festival éclectique, ayant véritablement sa place dans le monde du court.

Mamembre, Métrange du Format Court 2012 !

Mamembre, Métrange du Format Court 2012 !

Partenaire pour la deuxième année consécutive, Format Court y a attribué son Métrange du Format Court, parmi une sélection internationale de films fantastiques et insolites. A cette occasion le jury de Format Court (Xavier Gourdet, Nadia Le Bihen-Demmou, Katia Bayer) a choisi de distinguer un premier film, « Mamembre », réalisé par sept jeunes auteurs issus de la promotion ESRA 3D Sup’infograph 2011 : Sylvain Payen, Christophe Feuillard, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski.

Festival Court Métrange, Métrange du Format Court

Festival Court Métrange, Métrange du Format Court

La 9ème édition du Festival Court Métrange (spécialisé dans le court métrage insolite et fantastique) se déroulera du 25 au 28 octobre à Rennes. Pour la deuxième année consécutive, Format Court attribuera un prix, le Métrange du Format Court, à l’issue du festival. Un dossier spécial consacré au meilleur film international sera publié sur le site et le film lauréat sera projeté au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), lors d’une de nos séances mensuelles. Le Jury Format Court se compose de Xavier Gourdet, Nadia Le Bihen-Demmou et Katia Bayer.

Palmarès, festival Paris Courts Devant 2012

Palmarès, festival Paris Courts Devant 2012

Dimanche, s’est clôturé au le 8ème festival Paris Courts Devant, au Cinéma des Cinéastes. Voici les films distingués par le Jury officiel (Radu Mihaileanu, Thierry Jousse, Corinne Bernard, Artus de Penguern, Guillaume Rieu, Christine Citti, Angèle Paulino) et le Jury presse (Leonard Haddad/Technikart, Gauthier Jurgensen/Allociné, Charles-Pierre Vallière/France Musique, Stéphane Bou/France Inter et Katia Bayer/Format Court).

Emma de Swaef. Créer son propre monde, susciter la curiosité et installer le yéti sur le sofa

Emma de Swaef. Créer son propre monde, susciter la curiosité et installer le yéti sur le sofa

Emma de Swaef est la co-réalisatrice du mystérieux et textile « Oh Willy… », Grand Prix du festival Silhouette et Cartoon d’Or (meilleur film d’animation européen) 2012. Avec Marc Roels, repéré il y a quelques années pour son atypique et absurde « Mompelaar », elle fait des films où il est question de marionnettes, de douceur, de fantastique et de monde parallèle. Rencontre à Malines, en Belgique, au studio Beast Animation où Emma tourne actuellement une publicité et où demeurent quelques restes de « Oh Willy… ».

3 Dni Wolności (3 jours de liberté) de Lukasz Borowski

3 Dni Wolności (3 jours de liberté) de Lukasz Borowski

On a beau être parti en vacances, l’effet d’un film montré au festival Silhouette, il y a près de trois semaines, n’est pas resté à Paris. Si les films en compétition, les plus suivis, bénéficient des premières pages du catalogue, les programmations clips, hybrides et documentaires sont reléguées aux dernières pages. Et c’est regrettable tant un film comme « 3 Dni Wolności » (3 jours de liberté, page 47) de Lukasz Borowski vaut la peine d’être mis en avant.

10 ans de courts métrages au Festival Silhouette

10 ans de courts métrages au Festival Silhouette

Pour accompagner son dixième anniversaire, le Festival Silhouette a sorti l’an passé un DVD de films ayant marqué ses éditions précédentes, grâce à l’appui précieux de l’éditeur Potemkine. Dix films font partie de cette édition. Pour beaucoup d’entre eux, il s’agit de découvertes car il y a dix ans, nous ne connaissions tout simplement pas l’existence du festival – et encore moins du court métrage -. Heureusement, le principe du DVD existe et les anniversaires permettent de se rattraper.

Les Braves d’Alain Cavalier

Les Braves d’Alain Cavalier

Alain Cavalier, filmeur de longue date, ayant fait ses premiers pas avec un court, « L’Américain » (1958), est revenu il y a quelques années à la forme brève avec « Les Braves », trois témoignages inédits d’hommes “n’ayant pas eu froid aux yeux (…) et ayant refusé de se plier devant l’injustice”, censés être les premiers d’une série de ce genre. Ces films sont réunis sur un DVD, édité l’an passé, par les Collections particulières de l’association Documentaire sur Grand Ecran.

(Pas de titre)

(Pas de titre)

Après avoir rencontré des auteurs, parlé de films et de festivals, en parallèle à l’organisation de nos séances de courts parisiennes et bruxelloises, nous faisons une petite pause estivale bien méritée.

Matthew James Reilly : « Le low budget nous force à faire des films plus personnels »

Matthew James Reilly : « Le low budget nous force à faire des films plus personnels »

Matthew James Reilly, encore étudiant à la Tisch School of the Arts, a remporté en mai le deuxième prix de la Cinéfondation pour son film « Abigail », retraçant un voyage peu mobile d’une jeune femme en perte de vitesse dans une Amérique désabusée. Entretien avec son auteur autour du film d’école, de l’erreur humaine et des influences imagées, photographiques comme cinématographiques.

Emmanuel Carrère : « Je suis plus sensible aux films qui me donnent l’impression de se référer à la vie ou à l’expérience de vie qu’à ceux qui se réfèrent au cinéma »

Emmanuel Carrère : « Je suis plus sensible aux films qui me donnent l’impression de se référer à la vie ou à l’expérience de vie qu’à ceux qui se réfèrent au cinéma »

Scénariste, réalisateur, écrivain, et spectateur lambda selon ses dires, Emmanuel Carrère est rarement en contact avec la forme courte. Cette année, il était pourtant membre du Jury de la Cinéfondation et des courts métrages en compétition officielle, pendant la période du festival de Cannes. Nous l’avions rencontré, le jour de la proclamation du palmarès de la Cinéfondation, la section réservée aux films d’écoles, la veille de la projection des courts métrages officiels. Entretien autour de l’impression de vie, de l’effet de surprise et des a priori autour des courts.

Sessiz-be deng (Silencieux) de Rezan Yeşilbaş

Sessiz-be deng (Silencieux) de Rezan Yeşilbaş

C’était l’un des deux films que nous avions retenus à Cannes, parmi les courts métrages de la sélection officielle (l’autre étant « Night Shift » de Zia Mandviwalla). « Sessiz-be deng (Silencieux) », Palme d’or du court métrage, nous vient de Turquie. Tout en pudeur, en silences et en échanges de regards, il évoque une situation politique forte vécue d’un point de vue personnel.