Papa, Lénine et Freddy d’Irène Dragasaki

Papa, Lénine et Freddy d’Irène Dragasaki

Parmi les découvertes précieuses de la huitième édition du Festival Court Devant, figure un film venu d’une contrée dont l’actualité est plus économique qu’artistique : la Grèce. Au-delà des dangereux clichés journalistiques et des approches télévisuelles stigmatisantes, le cinéma affirme la volonté de l’individu face à l’histoire, aux conditions de vie et à lui-même. « Papa, Lénine et Freddy » d’Irène Dragasaki (2011) fait partie de ces courts métrages à assumer cette force déstabilisatrice, habituellement plutôt l’apanage du long métrage.

Michael Langan : « Notre coopération a été très simple : deux amis travaillant ensemble autour d’un projet commun pour en faire le meilleur film possible »

Michael Langan : « Notre coopération a été très simple : deux amis travaillant ensemble autour d’un projet commun pour en faire le meilleur film possible »

Pour accompagner le Coup de cœur Format Court remis à « Choros » de Michael Langan et Terah Maher, lors du festival Silhouette, nous avons posé quelques questions aux co-réalisateurs de ce film de danse ayant fait l’unanimité du jury. Après quelques échanges par mails, nous vous proposons d’en savoir plus sur leur travail, leurs influences et leur coopération artistique.

Emma de Swaef. Créer son propre monde, susciter la curiosité et installer le yéti sur le sofa

Emma de Swaef. Créer son propre monde, susciter la curiosité et installer le yéti sur le sofa

Emma de Swaef est la co-réalisatrice du mystérieux et textile « Oh Willy… », Grand Prix du festival Silhouette et Cartoon d’Or (meilleur film d’animation européen) 2012. Avec Marc Roels, repéré il y a quelques années pour son atypique et absurde « Mompelaar », elle fait des films où il est question de marionnettes, de douceur, de fantastique et de monde parallèle. Rencontre à Malines, en Belgique, au studio Beast Animation où Emma tourne actuellement une publicité et où demeurent quelques restes de « Oh Willy… ».

10 ans de courts métrages au Festival Silhouette

10 ans de courts métrages au Festival Silhouette

Pour accompagner son dixième anniversaire, le Festival Silhouette a sorti l’an passé un DVD de films ayant marqué ses éditions précédentes, grâce à l’appui précieux de l’éditeur Potemkine. Dix films font partie de cette édition. Pour beaucoup d’entre eux, il s’agit de découvertes car il y a dix ans, nous ne connaissions tout simplement pas l’existence du festival – et encore moins du court métrage -. Heureusement, le principe du DVD existe et les anniversaires permettent de se rattraper.

Natalia Garagiola : « Sofia Coppola possède un univers très féminin qui a beaucoup d’impact sur moi »

Natalia Garagiola : « Sofia Coppola possède un univers très féminin qui a beaucoup d’impact sur moi »

Natalia Garagiola, petit bout de femme argentine, est venue pour la première fois cette année au Festival de Cannes afin d’y présenter, en compagnie de ses deux producteurs, son film « Yeguas y cotorras » sélectionné à la 52ème Semaine de la Critique. Sous sa carapace, la jeune réalisatrice semble finalement assez fragile et un peu perdue au cœur du plus grand festival de cinéma au monde. Lors d’une brève interview (d’autres, nombreux, attendent leur tour), elle nous a livré des clefs pour mieux comprendre son film, évoquant les conflits féminins au sein de la jeune aristocratie de Buenos Aires.

A comme Abigail

A comme Abigail

À la fin de ce qu’elle espère être sa dernière journée de travail, une jeune pompiste essaie de quitter la ville pour toujours. On découvre peu à peu des détails fragmentaires de sa vie alors qu’elle arpente cette friche en plein délabrement qu’on appelle chez-soi.
Réal. : Matthew James Reilly
Fiction, 17′, 2011
Etats-Unis

Palmarès du 20ème Court en dit long

Palmarès du 20ème Court en dit long

Le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris a organisé le 20ème Festival Le Court en dit long, du 4 au 9 juin 2012 : 34 courts métrages (co)produits en Wallonie et à Bruxelles étaient en compétition. Le Festival a aussi présenté une large rétrospective consacrée aux 50 ans de l’INSAS (en six programmes) et une séance spéciale pour les 10 ans de la société de production Hélicotronc.

Interview croisée. Jean-Baptiste Saurel, Franc Bruneau et Vanessa Guide autour de « La Bifle »

Interview croisée. Jean-Baptiste Saurel, Franc Bruneau et Vanessa Guide autour de « La Bifle »

« La Bifle » , film décalé où il est question d’un règlement de compte à coups de « bites », réalisé par Jean-Baptiste Saurel et produit par Amaury Ovise, a connu sa première sélection à la 51ème Semaine de la Critique. À cette occasion, nous avions rencontré le réalisateur et ses deux comédiens principaux, Franc Bruneau et Vanessa Guide, sur la terrasse Nespresso du Festival de Cannes pour un entretien croisé, forcément « barré » et plein d’humour second degré.

La Bifle de Jean-Baptiste Saurel

La Bifle de Jean-Baptiste Saurel

Tout commence par la définition du mot « bifler » signifiant gifler d’un coup de pénis. Ensuite, le film de Jean-Baptiste Saurel comporte pas moins de 39 fois la prononciation du mot « bite ». À partir de là, on est en droit de se demander effectivement ce que veut dire ce film aux allures un tant soit peu vulgaires voire pornographiques. Ne nous fions pas aux apparences car Jean-Baptiste Saurel nous propose un court-métrage absolument surprenant, un réel ovni que les programmateurs de la Semaine de la Critique ont récemment sélectionné pour sa 51ème édition.

Le Crépuscule des vieux

Le Crépuscule des vieux

Cette année, davantage que les autres, la sélection du Brussels Short Film Festival révélait la noirceur de l’âme. Des films venus des quatre coins du monde qui déclinaient la même souffrance, la même peur d’exister et la même peur de mourir. Parmi ceux-ci Darwaazon wala Ghar (La Maison aux portes) de Nishant et Rohit Sharma et Tuba Atlantic d’Hallvar Witzø ont retenu l’attention grâce à leur façon poétique et originale de traduire le déclin de l’Homme.

Ernesto Oña : « La Collection Canal + a été pour moi, comme une expérimentation, un travail sur un nouveau format »

Ernesto Oña : « La Collection Canal + a été pour moi, comme une expérimentation, un travail sur un nouveau format »

Ernesto Oña fait partie des huit réalisateurs sélectionnés dernièrement pour participer à la Collection Canal +. Son film, « La dette », un film léger abordant le thème plus général et sérieux de la dette mondiale, raconte l’histoire de Yasmine, interprétée par l’actrice Sabrina Ouazani, qui décide de prendre les choses en main lorsque son petit ami annule leur week-end en amoureux à cause d’une dette qu’il doit rembourser à Merguez, un dealer du quartier.

Lorsque la Collection prend la voi(e)x de Cannes

Lorsque la Collection prend la voi(e)x de Cannes

Dix ans maintenant que Canal +, grâce au dynamisme de Pascale Faure et Brigitte Pardo, met le court métrage sur le devant de la scène à travers la Collection Canal+. Pour ceux qui ne connaissent pas (encore) ladite Collection, on résumera son concept de la manière suivante : chaque année, aux alentours du mois de juin, une dizaine de personnalités, acteurs, chanteurs, animateurs, sportifs, etc… se prêtent au jeu de la comédie le temps d’un court métrage qui aura été écrit spécialement pour eux, avec une « ligne éditoriale » à suivre.

Audi roule pour le court à Cannes

Audi roule pour le court à Cannes

Lorsqu’on vous parle d’Audi, vous pensez automatiquement aux voitures allemandes plutôt imposantes et aux quatre anneaux entremêlés. Sauf que depuis cinq ans maintenant, la marque automobile a décidé de soutenir la jeune création en imaginant un programme intitulé « Audi Talents Awards, l’objectif de ce programme étant d’accompagner de jeunes artistes sous forme de mécénat à travers quatre disciplines : musique de films, court métrage, art contemporain et design.