Bim Bam Boom Las Luchas Morenas de Marie Losier

Bim Bam Boom Las Luchas Morenas de Marie Losier

Que ce soit en filmant le cinéaste canadien Guy Maddin, la chanteuse délurée Peaches ou l’icône new-yorkaise Alan Vega, le style-signature de Marie Losier est immuable. Caméra Bolex 16mm à la main, elle capture l’intime, la vie et la douce folie de ses amis dans des portraits anti-cinéma vérité. Présenté cette année au FNC à Montréal, « Bim Bam Boom » ne déroge pas à la règle et offre en 13 minutes chrono un home made movie sur les sœurs Moreno, reines du catch mexicain.

L’Étrange Festival : retour sur les programmes de courts 1 et 3

L’Étrange Festival : retour sur les programmes de courts 1 et 3

En septembre dernier, l’Étrange Festival a célébré ses 20 ans d’existence. La sélection des courts fêtait elle aussi ses deux décennies avec plus de 40 courts métrages répartis sur 5 programmes d’environ une heure trente. Fidèles à eux-mêmes, les programmateurs ont concocté chaque séance avec l’envie de montrer des films où l’étrangeté n’était pas forcément là où on l’attendait.

SHORT SCREENS #41: SUEURS FROIDES

SHORT SCREENS #41: SUEURS FROIDES

À l’approche de la saison des fantômes et des citrouilles, Short Screens met le cinéma de l’étrange à l’honneur. Venez tressaillir devant notre sélection de fictions mêlant suspense, gore, fantastique et absurde ! Frissons garantis en compagnie de Georges Méliès, père des effets spéciaux, Roland Lethem, appelé le plus japonais des cinéastes belges, et une très jeune Cécile de France dans un rôle plutôt… sanglant ! En présence du réalisateur Roland Lethem.

Antoine Besse : « Je marche beaucoup à l’instinct. Certains cinéastes peuvent t’expliquer tout ce qu’ils font, moi pas du tout »

Antoine Besse : « Je marche beaucoup à l’instinct. Certains cinéastes peuvent t’expliquer tout ce qu’ils font, moi pas du tout »

Influencé par Raymond Depardon et Bruno Dumont, Antoine Besse, jeune réalisateur venant du clip et de la pub, a réalisé un film puissant et symphonique, « Le Skate Moderne ». Tourné en Dordogne, avec des copains et des skates, sans producteur ni contraintes, il a pensé son film pour le net et s’est retrouvé, le succès aidant, en festival.

Soirée Format Court, spéciale Festival de Grenoble, jeudi 9 octobre, Studio des Ursulines (Paris, 5ème) !

Soirée Format Court, spéciale Festival de Grenoble, jeudi 9 octobre, Studio des Ursulines (Paris, 5ème) !

Pour la deuxième année de suite, Format Court vous convie à une séance consacrée au Festival du film court en plein air de Grenoble. Cet été, notre équipe y attribuait pour la première fois un Prix Format Court. A l’occasion de notre 2ème rendez-vous de l’année, organisé le jeudi 9/10/14 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), nous vous invitons à découvrir des films vibrants, poétiques et étranges, liés au palmarès de la dernière édition.

La bonne rentrée de Format Court

La bonne rentrée de Format Court

Cet été, Format Court est parti en vacances. Quelques articles et appels à films ont été publiés et de nombreux courts métrages ont été diffusés sur notre site. Juillet et août ont toutefois été très profitables pour Format Court. Nous avons à cet effet d’excellentes nouvelles à vous communiquer. Préparez vos bouchons !

Jan Sitta : « Mon film est la projection de mon propre fantasme, de ma propre peur »

Jan Sitta : « Mon film est la projection de mon propre fantasme, de ma propre peur »

Le parcours éclectique de Jan Sitta est éclectique : un DEA de sciences politiques à Nice, une formation de comédien à Cannes, un diplôme de réalisateur à Toulouse. Il a ensuite travaillé au théâtre comme au cinéma avec des casquettes de vidéaste, d’acteur et d’assistant-réalisateur avant de se dédier totalement à son activité d’auteur-réalisateur.

Pifuskin de Wei Keong Tan

Pifuskin de Wei Keong Tan

Chaque année, Annecy présente un cinéma d’animation aux multiples visages. L’un des plus fascinants est sûrement le court-métrage non narratif se rapprochant alors du tableau animé, souvent très personnel. Le revers de la médaille est qu’il n’est pas toujours facile de se sentir concerné. « Pifuskin » de Wei Keong Tan, unique court-métrage issu de Singapour y parvient avec un thème simple autour de l’acceptation de son propre corps et une réponse entièrement visuelle à une question intime récurrente : « Est-ce ainsi que les autres me voient ? ».

Annecy 2014 : La crème de la crème

Annecy 2014 : La crème de la crème

Plus d’une centaine de courts métrages ont été projetés cette année au festival international du film d’animation d’Annecy. Compétition, hors compétition, film de fins d’études ou programmes spéciaux : une grande variété de genres et de techniques étaient représentés, avec assez souvent, au détour d’un programme, plusieurs films dont les images sont restés en mémoire.

Grégoire Graesslin : « Ce qui me plaît dans le cinéma, c’est prendre des coudes, des virages, partir complètement à l’opposé de ce à quoi on s’attend »

Grégoire Graesslin : « Ce qui me plaît dans le cinéma, c’est prendre des coudes, des virages, partir complètement à l’opposé de ce à quoi on s’attend »

Présenté récemment au Festival Côté Court de Pantin en sélection Panorama, le film « Helix Aspersa » de Grégoire Graesslin, suit un père et ses deux filles se rendant dans une décharge forestière, pour faire de la récupération.

Wei Keong Tan : « L’illustration est pour moi la meilleure manière de communiquer mes idées »

Wei Keong Tan : « L’illustration est pour moi la meilleure manière de communiquer mes idées »

Avec son univers à la fois intime mais accessible et ses techniques diverses et très maîtrisées, Wei Keong Tan était le seul Singapourien à avoir vu son film, « Pifuskin », sélectionné à Annecy cette année. Récemment diplômé, repéré au SIGGRAPH et déjà auteur de trois courts-métrages d’animation mais aussi d’installations d’art contemporain et d’effets spéciaux, il nous parle de son parcours, parti d’un pays atypique et méconnu.

Il fait beau dans la plus belle ville du monde de Valérie Donzelli

Il fait beau dans la plus belle ville du monde de Valérie Donzelli

Adèle, une jeune trentenaire, décide de rentrer en contact avec Vidal, un musicien qu’elle admire. À sa grande surprise, celui-ci lui répond. Quelques messages sont échangés et une date de rendez-vous est fixée. Avec beaucoup d’enthousiasme, Adèle va à la rencontre de Vidal. Mais il y a une chose qu’elle n’a pas précisée : elle est enceinte.

Alain Resnais et le documentaire d’art

Alain Resnais et le documentaire d’art

L’association Documentaire sur grand écran a consacré le 10 juin dernier au Forum des Images une carte blanche à Hervé Gauville intitulée “Alain Resnais par l’entrée des artistes”. Les films choisis ont offert aux spectateurs la possibilité d’appréhender sous un angle parfois méconnu l’oeuvre d’Alain Resnais, alors jeune cineaste L’ensemble des films montrés – en 35 mm, chose de plus en plus rare – a été réalisé à la fin des années 40 et au début des années 50, élement reconnaissable aux voix et aux musiques quelque peu datées.

Alain Resnais, l’art plastique et la peinture

Alain Resnais, l’art plastique et la peinture

Figure incontournable du cinéma français, Alain Resnais signait son dernier film encore en début 2014, quelques semaines à peine avant sa mort. Le 10 juin dernier a eu lieu au Forum des Images une rétrospective importante des premières œuvres du cinéaste, au travers d’une carte blanche offerte par Documentaire sur grand écran à l’écrivain Hervé Gauville. L’occasion de revisiter les tous débuts d’une grande filmographie unique et engagée, de rares perles tombées dans l’oubli du grand public.

Mathieu Amalric : « Avec les caméras numériques, on peut concilier plus facilement le moment où l’on a envie de faire un film et le passage à l’acte. Le geste est plus proche du désir »

Mathieu Amalric : « Avec les caméras numériques, on peut concilier plus facilement le moment où l’on a envie de faire un film et le passage à l’acte. Le geste est plus proche du désir »

Acteur fétiche d’Arnaud Desplechin et des frères Larrieu, réalisateur entre autres des très beaux « Tournée » et « La Chambre bleue » (actuellement à l’affiche), Mathieu Amalric joue sur tous les fronts avec brio. À l’occasion d’une présentation de son dernier film au Café des Images (Hérouville-Saint-Clair), Format Court est allé à la rencontre de cet électron libre du cinéma français pour revenir sur quelques moments clés de sa carrière et sur l’importance du court-métrage dans son parcours.

Laure Calamy : « C’est fascinant de voir à quel point au cinéma, on ne maîtrise rien. Au théâtre, c’est plus moi qui choisis la prise ! »

Laure Calamy : « C’est fascinant de voir à quel point au cinéma, on ne maîtrise rien. Au théâtre, c’est plus moi qui choisis la prise ! »

Si Laure Calamy est encore peu présente dans des longs-métrages, on ne peut que se souvenir d’elle dans les courts-métrages « Ce qu’il restera de nous » (Vincent Macaigne) ou encore « Un Monde sans femmes » (Guillaume Brac) tant son jeu passe aussi bien par le texte que par le corps. Dans « La Contre-allée » de Cécile Ducroq en compétition à la Semaine de la Critique, elle est Suzanne, une prostituée qui connaît la crise. Nous l’avons rencontrée à Cannes pour un échange tout en rires et en bonne humeur.