Jonathan Millet, Pauline Seigland et Laurent Sénéchal autour des Fantômes

Jonathan Millet, Pauline Seigland et Laurent Sénéchal autour des Fantômes

La promotion est nécessaire pour toute sortie de long-métrage. On sait à quel point tout premier long-métrage est fragile, a besoin d’accompagnement, de presse, de promotion, de regards bienveillants, qu’ils viennent de l’industrie, de la presse, des spectateurs, du bouche-à-oreille. Au moment et dans la foulée de Cannes, on n’a pas eu le temps de publier l’interview de Jonathan Millet qu’on suit depuis de nombreuses années. Il a signé « Les fantômes », un thriller social sur fond de crimes de guerre, de réparation de résilience qui a ouvert la 63ème Semaine de la Critique en mai dernier.

Ana Čigon : « J’adore utiliser la satire, l’ironie et l’humour »

Ana Čigon : « J’adore utiliser la satire, l’ironie et l’humour »

Réalisatrice, vidéaste et peintre, Ana Čigon est une artiste slovène polyvalente, abordant majoritairement des sujets et problèmes de société dans son œuvre. On l’interroge aujourd’hui sur son court-métrage d’animation « Catsland » présenté dans la section Panorama du festival Cinémed en octobre 2024 à Montpellier. « Catsland » est une satire illustrant la manière dont l’Union Européenne traite ses réfugiés en mettant en scène des chats. On se questionne ici sur la manière dont la satire est utilisée dans l’animation pour dénoncer des lois et systèmes politiques.

The Watchman de Ali Cherri

The Watchman de Ali Cherri

Le sergent Bulut, dont on ne connaît pas le prénom, surveille à longueur de journées et de nuits, les frontières qui bordent le village chypriote Lourujina, placé sous contrôle de la République autoproclamée turque. Perché dans sa tour de guet, celui qu’on observe observer est gagné peu à peu par la paranoïa de ce climat militaire omniprésent. Lauréat du Grand Prix du court-métrage à Cinémed 2024, « The Watchman » réalisé par Ali Cherri, illustre avec brio les différentes conséquences qu’une zone géographique touchée par les conflits militaires peut entraîner sur ses habitants.

Disco Boy de Giacomo Abbruzzese

Disco Boy de Giacomo Abbruzzese

Samedi dernier, à l’issue de la 73e édition de la Berlinale, la cheffe opératrice Hélène Louvart a remporté prix de la meilleure photographie pour le film Disco Boy, réalisé par Giacomo Abbruzzese. Elle avait également travaillé pour Agnès Varda, Wim Wenders ou encore Leos Carax. Le cinéaste italien s’est d’ailleurs inspiré des courses effrénées de Mauvais sang pour son propre film, son premier long-métrage.

Close de Lukas Dhont

Close de Lukas Dhont

Le deuxième long-métrage de Lukas Dhont, Close, lauréat du Grand Prix au festival de Cannes, multi-primé aux Magritte et nommé aux Oscars 2023, est sorti aujourd’hui en DVD, édité par Diaphana. Le premier long-métrage du réalisateur belge, Girl, avait déjà connu un grand succès public et critique, et s’était vu récompensé par de nombreux prix dont la Caméra d’or au festival de Cannes en 2018. Lukas Dhont se focalise ici sur le passage de l’enfance à l’adolescence à travers une amitié entre deux garçons, Léo (Eden Dambrine) et Rémi (Gustav De Waele) qui font leur entrée au collège.

Morgane Frund : « Le réel joue un grand rôle dans ce que je crée »

Morgane Frund : « Le réel joue un grand rôle dans ce que je crée »

Sélectionné à la Berlinale, le film d’école suisse Ours est un court-métrage documentaire réalisé à partir d’images d’archives du cinéaste amateur Urs Amrein, qui change de direction en cours de route. En regardant les cassettes, la réalisatrice découvre des films d’ours en milieu sauvage, de fleurs et d’oiseaux… et de femmes dont les images ont été volées. Entre passion pour la nature et images voyeuristes, le film part à la rencontre de l’autre en abordant la question du regard, notamment du male gaze. Rencontre avec sa réalisatrice Morgane Frund.

Taïwan au festival de Clermont-Ferrand

Taïwan au festival de Clermont-Ferrand

Pour sa 38eme édition, le festival de Clermont-Ferrand a consacré un focus mettant à l’honneur Taïwan à travers une rétrospective de courts-métrages qui, malgré la diversité de genres et supports, s’interrogent tous sur l’identité du pays et questionnent des problèmes sociétaux. Objet de propagande sous contrôle de l’État pendant plusieurs décennies, le cinéma taïwanais s’est […]

Joachim Herissé. L’inconscient et l’intime en animation

Joachim Herissé. L’inconscient et l’intime en animation

À l’occasion du festival Court Métrange, nous avons interrogé le réalisateur Joachim Herissé au sujet de son film d’animation Écorchée, tourné en stop motion avec des marionnettes. Le film est en sélection officielle aux César 2023 et vient de remporter ce weekend le Prix Emile Reynaud, décernée par les adhérents de l’AFCA, lors de la Fête du cinéma d’animation 2022. Le réalisateur se confie sur son parcours, ses méthodes de création et ses inspirations.

Un monde de Laura Wandel

Un monde de Laura Wandel

En mai 2021, le premier long-métrage de Laura Wandel Un monde, était sélectionné dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes où il a remporté le prix de la presse, Fipresci. Si juste et percutant sur le thème du harcèlement en milieu scolaire, le film est sorti en DVD chez M6 Vidéo. Nous vous en offrons plusieurs exemplaires permettant un (re)visionnage plus que pertinent sur ce phénomène trop courant dans les écoles. Un monde constitue une véritable immersion dans la vie scolaire à travers le point de vue d’une petite fille en classe de CP qui assiste au harcèlement de son grand frère.

Retour sur Court Métrange 2022

Retour sur Court Métrange 2022

La 18eme édition du festival Court Métrange situé à Rennes, s’est close au début du mois, accordant un Méliès d’argent au court-métrage français de Dayan D. Oualid, Chimera, et un Méliès d’or à Growing, un court-métrage polonais de Agata Wieczorek sur lequel nous reviendrons. A travers une palette de films insolites, fantastiques et délirants, le festival breton met à l’honneur la créativité, l’audace et l’originalité des réalisateurs.ices. Revenons ici, sur quelques court-métrages marquants de l’édition 2022.

Denis Lavant : « Jouer, c’est là que c’est à peu près possible d’exister »

Denis Lavant : « Jouer, c’est là que c’est à peu près possible d’exister »

Parrain du festival Off-Courts 2022, l’acteur Denis Lavant a fait ses débuts dans le court-métrage avant d’être repéré par Robert Hossein et de percer avec Leos Carax. Continuant à faire régulièrement des courts, il évoque avec nous la naissance du personnage de Monsieur Merde (Tokyo! et Holy Motors), de l’importance du masque dans son jeu d’acteur, de conditions de tournage parfois éprouvantes mais aussi d’échanges, d’actes poétiques et de l’endurance nécessaire lorsqu’on veut devenir réalisateur.trice. Rencontre passionnante et déconcertante avec un acteur qui n’a pas envie qu’on l’emmerde !

Emmanuel Mouret : « Faire des films, c’est se confronter à une image de soi et de ses limites »

Emmanuel Mouret : « Faire des films, c’est se confronter à une image de soi et de ses limites »

À l’affiche ce mercredi avec son 11ème long-métrage Chronique d’une liaison passagère réunissant Vincent Macaigne et Sandrine Kiberlain, Emmanuel Mouret est mis à l’honneur à la Cinémathèque française jusqu’à demain à l’occasion de la présentation de deux programmes de courts (ses premiers diffusés à 18h30, alors qu’il était encore à la Fémis, ses derniers à 21h, réalisés entre ses longs-métrages). L’occasion pour nous de faire le point sur ses débuts, son rapport au scénario, à la parole, aux acteurs, à Rohmer et au désir.

Sortie de Memories, ce mercredi 24 août

Sortie de Memories, ce mercredi 24 août

Memories réalisé par Katsuhiro Ōtomo, Kōji Morimoto et Tensai Okamura, est un film qui réunit le travail des plus grands maîtres de l’animation japonaise. Sorti en décembre 1995 dans les salles de cinéma au Japon, il est uniquement sorti en DVD en France, et seulement en 2004. Il sort enfin au cinéma pour la première fois dans l’Hexagone ce mercredi 24 août 2022, distribué par Eurozoom.

Comédie et émancipation au Champs-Elysées Film Festival

Comédie et émancipation au Champs-Elysées Film Festival

Le Champs-Elysées Film Festival, connu pour la promotion du cinéma américain et français indépendant, a clos sa 11è édition fin juin. Le grand prix du meilleur court-métrage français, a été attribué à Geordy Couturiau pour son court-métrage La Flûte enchantée. Un duo de deux jeunes gens, en quête d’argent pour l’un, et d’amour pour l’autre, va tenter de parvenir à ses fins grâce à la… magie ! Le réalisateur parvient à nous transporter dans un univers merveilleux, sans aller plus loin que la Seine-Saint Denis.
Côté américain, le prix du public du meilleur court-métrage a été décerné à Emily May Jampel pour Lucky Fish, mettant à l’honneur une romance envoûtante entre deux adolescentes.

Garance Kim. L’intimité par le rire

Garance Kim. L’intimité par le rire

La réalisatrice Garance Kim a reçu le Prix du premier film et le Prix de la jeunesse pour son court-métrage Ville éternelle sélectionné au festival de Pantin, dans lequel elle met en scène une rencontre entre deux jeunes gens interprété par Martin Jauvat et elle-même. On revient ici sur son parcours et ses motivations qui l’ont entraînée à réaliser son premier film en auto-production, entre ses différentes rencontres, l’importance qu’elle accorde au rire, et la question de la transmission.

Ville éternelle de Garance Kim

Ville éternelle de Garance Kim

La 31eme édition du Festival pantinois consacré aux courts-métrages Coté Court s’est clôturé samedi 18 juin. La jeune réalisatrice, Garance Kim, cumule le Prix du premier film et le Prix de la jeunesse avec son court-métrage Ville éternelle. Son film traite le sujet d’une retrouvaille entre deux personnages que tout oppose, dans un environnement pastoral à la lisière de la ville.