Reprise des Soirées Format Court, jeudi 13 octobre 2016
Après plus de 4 ans de programmation en salle, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), Format Court inaugure, dès le jeudi 13 octobre 2016, un tout nouveau cycle de séances.
Après plus de 4 ans de programmation en salle, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), Format Court inaugure, dès le jeudi 13 octobre 2016, un tout nouveau cycle de séances.
La conférence de presse de la 73ème Biennale de Venise (31 août-10 septembre 2016) s’est tenue hier à Rome. 16 courts-métrages, figurant dans la section Orizzonti, ont été retenus par le sélectionneur Enrico Vannucci. 14 films sont en compétition (dont « Ce qui nous éloigne », le nouveau court de Hu Weï, avec Isabelle Huppert) et 2 en hors-compétition.
Dérogeant à ses habitudes, Asgeir, accepte la présence de Woré, une jeune femme africaine, à bord de son camion. Réunis le temps d’une journée sur les routes d’Islande, ces deux êtres enfermés dans leur solitude vont découvrir, malgré eux, une part de l’autre mais aussi d’eux-mêmes.
Réal. : Monique Marnette, Caroline D’Hondt
Fiction, 12′, 2014
Belgique
Prix du meilleur court métrage au FIFF (Namur) en 2015 et présenté cette année au Court en dit long à Paris, « The Hidden Part » de Monique Marnette et Caroline d’Hondt est en quelque sorte un road movie détourné, un portrait subtil et réflexif de l’exil et de la solitude.
« Hotaru », le film de William Laboury produit par la Fémis, est en ligne depuis quelques jours sur le site d’Arte +7. Le film, à découvrir en ligne jusqu’au 31/7/2016, a été programmé par la chaîne dans une émission spéciale consacrée à la science-fiction.
Rúnar Rúnarsson, un réalisateur islandais qu’on aime beaucoup à Format Court, auteur de trois courts passionnants dont « Smáfuglar » et « Anna », a réalisé un premier long-métrage, « Volcano », puis un deuxième, « Sparrows », toujours à l’affiche dans quelques rares salles françaises et présenté cet été au Festival de La Rochelle.
Une histoire qui se déroule intégralement sur l’écran d’ordinateur d’un ado. Nous sommes témoins de la dégradation rapide de la relation entre Noah, personnage éponyme, et sa copine, au fil de cette fascinante étude des comportements (et de l’amour) à l’ère numérique.
Depuis ce soir, le village de Tourtour accueille le 7ème festival CourtsCourts, organisé par Michèle van Panhuys-Sigler, pour trois projections en plein air. Voici les 14 films retenus en compétition.
À deux, ils façonnent un cinéma qui nous plaît énormément, un cinéma sur le fil, très pudique, simple et intime. Si on a découvert l’Iranien Ali Asgari il y a trois ans à Cannes avec un film très maîtrisé en compétition officielle, « More than two hours » (titre original « Bishtar Az Do Saat »), on l’y a retrouvé cette année avec un nouveau titre, également très fort, en compétition, « Il silenzio », accompagné de sa compagne et co-réalisatrice, Farnoosh Samadi Frooshani.
Après « Pivot » d’André Bergs choisi par Harry Bos, chargé du cinéma néerlandais pour l’Ambassade des Pays-Bas à Paris, notre rubrique « Le film de la semaine » accueille un nouveau titre repéré par une autre pro du court, Michèle van Panhuys-Sigler, directrice du festival CourtsCourts (21-23 juillet 2016), à Tourtour (Var) : « Ouaga mélodie » de Uriel Jaouen Zrehen.
Au Festival du film d’étudiant de Tel Aviv, on a pu voir « The Principle of Grace » de Maya Kessel. Une introspection sensible sur le quotidien d’une infirmière à domicile travaillant pour le compte de la Sécurité sociale.
Rita, une infirmière rigide, employée à la Sécurité sociale est accompagnée dans sa journée de travail de Mali une étudiante à qui il faut expliquer les ficelles du métier. A la fin de la journée, dans un acte de compassion inhabituelle, Rita décide de retourner voir l’une de ses patientes.
Réal. : Maya Kessel
Fiction, 18’, 2015
Israël
Pardi di domani, la section courte du Festival de Locarno, a été dévoilée il y a quelques jours. Voici les films retenus par Alessandro Marcionni (sélectionneur en chef) et son équipe, du côté des courts-métrages internationaux et suisses.
Naomi Kawase, Présidente cette année à Cannes du Jury des courts-métrages en compétition et de la Cinéfondation (sélection de films d’écoles), s’est exprimée il y a quelques temps sur Format Court sur sa formation à l’École des Arts Visuels d’Ōsaka et sur la nécessité – pour tout réalisateur qui se respecte – d’apprendre à regarder le monde et de veiller au moindre détail.
L’info est sortie avant-hier sur notre site. Dorénavant, notre rubrique « Le film de la semaine » accueillera des courts choisis & aimés par les professionnels, en parallèle à ceux repérés par l’équipe de Format Court. Une façon d’agrémenter notre vidéothèque en ligne de nouveaux films (européens ou non, récents ou plus anciens), de vous offrir d’autres regards et de poursuivre notre exploration du court.
Après avoir été témoin d’un meurtre et avoir pris des photos du meurtrier, un homme doit s’enfuir pour se protéger. Il va réussir à retourner la situation en sa faveur, mais cette chasse à l’homme va mal finir.
Notre dossier consacré à Rory Waudby-Tolley est de sortie. Le réalisateur de « Mr Madila Or The Colour of Nothing » primé par notre équipe au 28ème Festival d’Angers est l’auteur de plusieurs films dont « Tusk » et « Merfolk ». Entre documentaire et fiction, humour absurde et sujets d’actu, couleur et animation, le jeune réalisateur britannique se constitue petit à petit une filmo intéressante que nous vous proposons de découvrir par le présent focus.
Réaliser des films animés, pour Rory Waudby-Tolley, est un jeu d’enfants. Ce jeune adulte, diplômé du Royal College of Art, a fait de l’animation sa spécialité et ce faisant, il en est devenu maître en la matière. Ce qui frappe dans son cinéma, c’est ce subtil mélange des genres qui s’y opère : entre documentaire et fiction, le cinéaste oscille, surplombe des sujets d’actualité avec un recul suffisant pour lui offrir une vision des plus justes du monde actuel. Qu’il se fasse le porte-parole d’un vieux couple (sirène-triton) dans son « Merfolk » ou qu’il illustre le voyage dans le futur, d’un mammouth aux grandes défenses dans « Tusk », Rory Waudby-Tolley cultive une mise en scène épurée et maîtrisée sans manquer de caractère.
Publié il y a quelques jours, notre reportage consacré au dernier festival IndieLisboa s’est intéressé à plusieurs films dont le génial « Hopptornet » (Ten Meter Tower ou Plongeons en français). Ce documentaire suédois de 16 minutes sur la peur, le vide, le choix de sauter ou non d’un plongeoir haut de 10 mètres a été sélectionné au festival de Berlin avant d’être choisi par celui de Lisbonne.
Difficile de parler d’Abbas Kiarostami au singulier, par une désignation qui semblerait trop personnelle, tant l’œuvre et l’engagement vital du réalisateur le plaçaient au milieu des êtres, inscrits profondément dans les rues et les paysages. Depuis les trajectoires enfantines et adolescentes, à pied ou enfourchant une motocyclette, traversant singulièrement les avenues chaotiques de Téhéran, son œuvre emprunte la finesse d’un regard en prise avec l’observation. Qu’est-ce qu’observer ? C’est poser son regard dans la complexité des attentes et des frustrations les plus intimes; c’est aussi, par extension, trouver dans les limites qu’imposent les lois et les normes une façon de tenir en respect.