Il neige sur Liège…mais y’a des poules… Petit billet d’humeur sur le court métrage belge à Anima

Il neige sur Liège…mais y’a des poules… Petit billet d’humeur sur le court métrage belge à Anima

Certes, c’est la crise, le réchauffement de la planète, la catastrophe écologique, les émeutes de la faim, la guerre en Irak, au Darfour, au Congo, à Madagascar, en France (ben oui, les amis, en France aussi !)… Certes, certes, certes ! Et quand bien même, pas un seul des courts métrages belges d’animation présentés à Anima cette année ne s’ancrait dans le réel de nos jours difficiles – « Persepolis » est loin des préoccupations de notre plat pays dirait-on -, la plupart de ces films pourtant, étaient tristes, mais d’un triste ! – version condition de l’homme moderne, ab abstracto, entre solitude, folie, isolement, dérèglement, absurde…

J comme Jazzed

J comme Jazzed

À la tombée de la nuit, Jack quitte son appartement. Au club de jazz du coin, il rencontre une très jolie jeune femme, Jill. Ils prennent un verre ensemble… Jack se noie dans son regard… Elle l’entraîne à l’extérieur de la ville, dans une folle virée nocturne qui les amènent aux portes d’un cimetière.
Réal. : Anton Setola
Animation, 7′, 2008
Belgique, France

The Man with the beautiful eyes (L’homme aux beaux yeux) de Jonathan Hodgson

The Man with the beautiful eyes (L’homme aux beaux yeux) de Jonathan Hodgson

Bukowski : Trois divines syllabes aux senteurs nicotinées et aux vapeurs éthyliques. Souffrances, scandales et sexes sont les S qui parsèment toute l’œuvre du poète américain. Il y a du Gainsbarre chez Charles, et du Baudelaire aussi, Baudelaire dont il partage le prénom, les initiales et le goût de la provocation. Ses « Fleurs du Mal » à lui , il les a plantées dans chacun des vers incisifs et étonnants de simplicité de « The man with the beautiful eyes ».

Soirée printanière de Cinergie.be‏

Soirée printanière de Cinergie.be‏

Quand on aime, on ne compte pas. Cinergie.be invite, pour sa soirée printanière, à une série de projection de sept courts métrages qui vont de l’animation au clip musical, en passant par l’expérimental et le drame. Sept films, qui témoignent de la santé éclectique du cinéma belge des deux côtés de la frontière linguistique, de sept réalisateurs, présents à la projection, qui font ou feront bientôt l’actualité des salles.

D comme Dji vou veu volti

D comme Dji vou veu volti

Sous le balcon de sa belle, un troubadour vient chanter sa romance en wallon. Soudain, le sous-titre du film, excédé par les paroles niaises de la chanson, se rebelle contre autant de guimauve. Jusqu’à ce qu’il tombe, lui aussi, sous le charme de la belle.
Réal. : Benoît Féroumont
Animation, 12’48”, 2007
Belgique

Les Lutins du court métrage

Les Lutins du court métrage

Les Lutins du court métrage (France) œuvrent depuis 1998 pour la promotion et la diffusion du court métrage auprès du grand public. Les Lutins ont ainsi participé à l’émergence de réalisateurs et comédiens tels que François Ozon, Jérémie Rénier, Ludivine Sagnier, Sylvie Testud, Elodie Bouchez, Gabriel Le Bomin, Jean-Marc Moutout, et bien d’autres. Chaque année, la Nuit des Lutins récompense, en juin, les professionnels du court métrage. Pour cette 12è édition, 28 courts métrages ont été sélectionnés. Pour la première fois, Les Lutins invitent le public à participer au vote, aux côtés des professionnels.

Anima 2009

Anima 2009

Du 20 au 28 février 2009, se tenait la 28ème édition d’Anima, le Festival international du film d’animation de Bruxelles. Pendant 9 jours, différents rendez-vous ont émaillé la programmation de cet événement fort dynamique dans la vie culturelle belge.

A fantastic journey in Plympton’s world

A fantastic journey in Plympton’s world

À 63 ans, l’animateur et dessinateur Bill Plympton n’a rien perdu de sa superbe et de son humour subversif. Sélectionné pour les Oscars et récompensé par le Prix du Jury à Cannes en 1991 pour le court métrage « Push Comes to Shoves », sa réputation n’est plus à faire, et le nombre de ses productions ne semble pas se tarir, qu’il s’agisse de longs ou de courts métrages qu’il enchaîne à un rythme effréné.

Hot dog de Bill Plympton

Hot dog de Bill Plympton

Quand un brave cabot, mascotte de caserne, est prêt à tout pour figurer en bonne place sur la photo des héros modernes que sont les pompiers, les choses ne se passent pas toujours comme il l’avait rêvé. Après « Guide dog » (un bull-dog qui postule pour devenir chien d’aveugle), et « Guard dog » (qui explique enfin pourquoi les chiens aboient), voici « Hot dog »… Chaud, très chaud !