Joseph Pierce : « Chacun de mes films m’obsède et finit par me consumer »

Joseph Pierce : « Chacun de mes films m’obsède et finit par me consumer »

La Semaine de la Critique diffusait cette année une séance spéciale comprenant 3 films de réalisateurs bien repérés : Emmanuel Gras, Yann Gonzalez et Joseph Pierce. Ce dernier est animateur au Royaume-Uni. Depuis son film de fin d’étude de la NFTS, Stand Up, il a réalisé deux courts d’animation sélectionnés et acclamés en festivals : The Pub et A Family Portrait. Après une tentative de fiction (The Baby Shower) et en parallèle de son travail à The Guardian, Joseph Pierce a terminé son nouveau projet, hyper ambitieux à plusieurs niveaux (histoire, co-production, durée, couleurs, …) : Scale.

Mai Vu. Exprimer des choses qui ne se disent pas avec les mots

Mai Vu. Exprimer des choses qui ne se disent pas avec les mots

Parmi les films de la Cinef, la section dédiée aux films d’écoles, figurait cette année, une jolie animation : Spring Roll Dream. Sa réalisatrice, Mai Vu est vietnamienne, son producteur, Thijme Grol, est hollandais. Tous deux se sont rencontrés il y a un moment à Londres, à l’école, à la NFTS (National Film and Television School), et ont travaillé ensemble sur ce projet parlant de nourriture, de transmission et de non-dits. À Cannes, le film a reçu des mains de Kate Winslet le prix « Lights on Women », créé il y a deux ans par L’Oréal en vue de valoriser le court-métrage d’une réalisatrice en compétition. 

Story Chen : « Je suis très inspirée par mes propres émotions »

Story Chen : « Je suis très inspirée par mes propres émotions »

À Cannes, nous avons interrogé la lauréate de la Palme d’or du court-métrage, Story Chen, au sujet de son film The Water Murmurs. La jeune réalisatrice chinoise aborde son parcours, sa passion pour l’élément de l’eau, fil conducteur de son film, ainsi que son intérêt pour la question de la mémoire et des souvenirs.

Jan Soldat : « Chaque rencontre est un film »

Jan Soldat : « Chaque rencontre est un film »

Réalisé à partir d’images de films dans lesquelles l’acteur allemand Udo Kier meurt 65 fois de manière différente, Staging Death est l’un de nos coups de coeur de la Quinzaine des Réalisateurs de cette année. Jan Soldat, son auteur, est allemand et vit à Vienne. Il est à l’origine d’un nombre vertigineux de films (90!), développe des projets quasi en solo, s’intéresse aux gens et aux listes. Sans détours et avec humour, ce cinéaste de 38 ans raconte son travail, ses sujets, ses motivations à l’occasion de sa première fois à Cannes.

S comme Staging Death

S comme Staging Death

Udo Kier se fraye un chemin dans l’histoire du cinéma. Il crie, tombe, se couche, est coupé en morceaux, abattu ou se suicide. Encore et encore son regard vide, encore et encore son corps rigide. En 54 ans d’activité en tant qu’acteur, Udo Kier a joué dans plus de 170 longs métrages, 120 épisodes de séries et 50 courts métrages. Plus de 70 fois, Udo Kier a essayé de donner une expression à l’agonie et à la mort. Dans Staging Death, ces représentations de la mort se fondent dans un montage des plans, des formats de film, des effets spéciaux et des conceptions sonores les plus divers.

Valerio Ferrara : « La comédie, ma réalité »

Valerio Ferrara : « La comédie, ma réalité »

Sacré personnage, dynamique et riant tout le temps, Valerio Ferrara a remporté à 26 ans le Premier Prix de la Cinef avec son film de fin d’études « Il Barbiere Complottista », une comédie sur le complotisme incarnée par un barbier parano. Le jour même de la remise des prix, il est revenu sur son parcours, son intérêt pour le travail d’équipe, l’instinct, le casting sauvage et Marco Bellocchio.

Monia Chokri : « Mon école du cinéma s’est faite sur les plateaux »

Monia Chokri : « Mon école du cinéma s’est faite sur les plateaux »

Actuellement à l’affiche avec Babysitter, Monia Chokri a fait partie, comme Laura Wandel et Félix Moati, du Jury officiel de Cannes qui a attribué ce samedi la Palme d’Or du court-métrage (à The Water Murmurs de Jianying Chen) et jeudi le Premier Prix de la Cinef (Il Barbiere Complottista de Valerio Ferrara). À l’occasion de cet entretien réalisé avant la clôture de Cannes, l’actrice et réalisatrice québécoise, Prix Coup de coeur Un Certain Regard en 2019 pour La Femme de mon frère, évoque ses débuts de l’autre côté de la caméra avec son court Quelqu’un d’extraordinaire, son intérêt pour le tragi-comique et son rapport à l’écriture. Rencontre.

Gakjil de Sujin Moon

Gakjil de Sujin Moon

Pour son tout premier film, la jeune réalisatrice sud-coréenne Sujin Moon se distingue en compétition officielle à Cannes, avec une courte animation singulière. Elle dépeint de façon glaçante et habile la manière dont la société nous pousse à porter un masque social. Le film se déroule essentiellement dans le huis-clos d’une salle de bain. Une femme au teint très blanc enfile à la manière d’une combinaison, une « peau » identique à elle-même à l’allure bien plus soignée, dès qu’elle est confrontée à des interactions sociales.

Queer Palm du court, Un Certain regard : 3 lauréats repérés par Format Court

Queer Palm du court, Un Certain regard : 3 lauréats repérés par Format Court

De nouveaux prix ont été attribués à Cannes. Récemment, on vous parlait de la Queer Palm, le prix LGBT+ de Cannes, attribué à un court et un long, toutes sections confondues. 12 courts, répartis dans différentes sections, concouraient au prix. Le Jury, présidé par Catherine Corsini, lauréate de la Queer Palm 2021 pour son film La fracture, a choisi de récompenser un court chinois de la Semaine de la Critique : Will you look at me, réalisé par Shuli Huang. Cela tombe bien : nous en avions déjà parlé sur notre site.

Il Barbiere Complottista de Valerio Ferrara

Il Barbiere Complottista de Valerio Ferrara

Le premier prix de la Cinef a été attribué hier au court-métrage italien Il Barbiere Complottista (A Conspiracy Man) de Valerio Ferrara. Le cinéaste prometteur récemment diplômé de la prestigieuse école Centro Sperimentale Di Cinematografia (Rome), s’est démarqué avec une comédie de 19 minutes sur un gourou des théories du complot, soudainement arrêté un soir, par la police.

Laura Wandel : “Il faut que je sente un point de vue”

Laura Wandel : “Il faut que je sente un point de vue”

Laura Wandel est une habituée du Festival de Cannes. Son premier court-métrage, Les Corps étrangers, a été sélectionné au festival en 2014 et son premier long, Un Monde, était à Un Certain Regard en 2021. Aujourd’hui, elle travaille sur son deuxième film, développé au sein de la Résidence du Festival de Cannes. Elle est aussi jurée pour la Cinef et pour les courts-métrages de la sélection officielle.