H comme Hardly Working

H comme Hardly Working

Une exploration ethnographique de la vie quotidienne laborieuse des personnages non-joueurs, les figurants numériques des jeux vidéos. Les cycles de travail et les activités répétées, aussi bien que les bugs et dysfonctionnements, dressent une analogie avec le travail sous le système capitaliste.
Réal. : Total Refusal
20, 2022
Autriche

Locarno, Corti d’autore : nos coups de coeur

Locarno, Corti d’autore : nos coups de coeur

Depuis le 3 août, le plus grand festival suisse de cinéma bat son plein. Les Pardi di Domani, dédiés à la forme courte, accueillent depuis peu les Corti d’autore, une programmation de courts-métrages consacrée aux réalisateurs déjà expérimentés. Cette année, place à la fiction mais aussi à l’expérimental. Une sélection intéressante dans le fond et dans la forme, bien que l’on regrette l’absence d’animations et qu’on y recense très peu de documentaires. Voici les trois films qui ont particulièrement retenu notre attention.

Jérémy van der Haegen : « Une étrangeté qui fait douter le réel »

Jérémy van der Haegen : « Une étrangeté qui fait douter le réel »

Après des études de philosophie, Jérémy van der Haegen sort diplômé en 2004 de l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du spectacle et des Techniques de diffusions) en réalisation, à Bruxelles. Il signe en 2011 un premier moyen-métrage Le Garçon Lumière puis Les Hauts Pays en 2016, avant de réaliser en 2020 Nuits sans sommeil qui remporte le Grand Prix de la 3e édition du Festival Format Court. Également relayé sur la plateforme de diffusion d’Arte, ce dernier opus connait un beau parcours en festivals depuis sa sortie. Rencontre avec un réalisateur qui porte en lui une vision forte et singulière du cinéma.

Mostra de Venise 2022, les courts sélectionnés

Mostra de Venise 2022, les courts sélectionnés

12 courts. La sélection Orizzonti consacrée aux courts de la Mostra a révélé hier les titres des 12 films mentionnés ci-dessous. Côté premiers longs, Alice Diop proposera en compétition officielle Saint-Omer, son premier long de fiction (après Nous, son premier long documentaire et Vers la tendresse, son court primé aux César 2017). Hors compétition, on sera curieux de voir en hors compétition Notte fantasma, le premier long-métrage de Fulvio Risuleo ayant réalisé Varicella, primé à la Semaine de la Critique 2015.

Comédie et émancipation au Champs-Elysées Film Festival

Comédie et émancipation au Champs-Elysées Film Festival

Le Champs-Elysées Film Festival, connu pour la promotion du cinéma américain et français indépendant, a clos sa 11è édition fin juin. Le grand prix du meilleur court-métrage français, a été attribué à Geordy Couturiau pour son court-métrage La Flûte enchantée. Un duo de deux jeunes gens, en quête d’argent pour l’un, et d’amour pour l’autre, va tenter de parvenir à ses fins grâce à la… magie ! Le réalisateur parvient à nous transporter dans un univers merveilleux, sans aller plus loin que la Seine-Saint Denis.
Côté américain, le prix du public du meilleur court-métrage a été décerné à Emily May Jampel pour Lucky Fish, mettant à l’honneur une romance envoûtante entre deux adolescentes.

J comme Des jeunes filles enterrent leur vie

J comme Des jeunes filles enterrent leur vie

Axelle vit le pire jour de sa vie : alors qu’elle se remet mal d’une rupture amoureuse, elle doit se rendre à l’Enterrement de Vie de Jeune Fille de sa sœur, dans une station thermale fantomatique en pleine montagne. Heureusement, parmi les invitées, il y a Marguerite. Au détour d’un regard, l’amour revient.
Réal. : Maïté Sonnet
Fiction, 33′, 2022
France

Des jeunes filles enterrent leur vie de Maïté Sonnet

Des jeunes filles enterrent leur vie de Maïté Sonnet

Des jeunes filles enterrent leur vie est le deuxième court-métrage de Maïté Sonnet, après Massacre. Elle regroupe à l’écran Aloïse Sauvage, Luna Capiaux, Natacha Krief, Camille Léon-Fusicien et Salomé Partouche. Un casting bien senti pour cette comédie, présentée dans la section courts-métrages de la dernière Quinzaine des Réalisateurs.

A Dog Under a Bridge de Rehoo Tang

A Dog Under a Bridge de Rehoo Tang

Le court-métrage d’animation A Dog Under a Bridge est un projet de fin d’études du jeune réalisateur chinois Rehoo Tang, ayant remporté le Prix du Jury dans cette catégorie au Festival d’Annecy 2022. Il met en scène le parcours quotidien d’un chien errant depuis son réveil à son départ tranquille au soleil couchant, où il disparaît furtivement de l’écran.

Les liaisons foireuses de Chloe Alliez et Violette Delvoye

Les liaisons foireuses de Chloe Alliez et Violette Delvoye

Le court-métrage Les liaisons foireuses, est une animation de 11 minutes signée Chloe Alliez et Violette Delvoye. L’histoire est celle de Maya et Lucie deux jeunes filles qui éprouvent des sentiments l’une pour l’autre et s’en rendent compte au cours d’une soirée adolescente. Ce conte amoureux des temps modernes est le fruit d’une co-réalisation. Chloé Alliez, qui a déjà réalisé Toutes nuancées, entre autres, est plus enclin à la comédie et Violette, réalisatrice de Projection sur canapé, se dit plus du coté de la sensibilité et des relations entre les personnes. C’est par un travail conjoint et par la réunion de leurs deux univers qu’elles nous proposent une « histoire d’amour manquée » très fine et particulièrement juste, présentée dernièrement à Annecy.

L comme Les liaisons foireuses

L comme Les liaisons foireuses

Ce soir, c’est la grosse teuf pour Lucie, Maya et leurs potes. Même Jimmy est venu : il est là pour Maya, tout le monde le sait. Mais au moment où tout doit se jouer, surgissent entre Maya et Lucie des sentiments cachés, tendres et confus, qui ont du mal à trouver leur place dans cette soirée rythmée par l’alcool qui coule à flots, les compils qui déchirent et les hormones qui bouillonnent.
Réal. : Chloé Alliez, Violetette Delvoye
Animation, 11’3, 2021
France, Belgique

Locarno, les nombreux courts sélectionnés

Locarno, les nombreux courts sélectionnés

Le Festival de Locarno vivra sa 75ème édition du 3 au 13 août prochain. De nombreux courts et longs y sont programmés. Au vu du line-up sorti hier, on s’intéressera cette année à Tengo sueños eléctrico , le premier long de Valentina Maurel dont nous avions repéré les courts (Paul est là, Cinéfondation, Lucía en el limbo, Semaine de la Critique) ou encore à Annie Colère, le nouveau long-métrage de Blandine Lenoir avec Laure Calamy, Zita Hanrot et India Hair.

Garance Kim. L’intimité par le rire

Garance Kim. L’intimité par le rire

La réalisatrice Garance Kim a reçu le Prix du premier film et le Prix de la jeunesse pour son court-métrage Ville éternelle sélectionné au festival de Pantin, dans lequel elle met en scène une rencontre entre deux jeunes gens interprété par Martin Jauvat et elle-même. On revient ici sur son parcours et ses motivations qui l’ont entraînée à réaliser son premier film en auto-production, entre ses différentes rencontres, l’importance qu’elle accorde au rire, et la question de la transmission.

La vie sexuelle de Mamie de Urška Djukić et Emilie Pigeard

La vie sexuelle de Mamie de Urška Djukić et Emilie Pigeard

De tous les titres de courts-métrages possibles et imaginables, La vie sexuelle de Mamie est probablement celui qui attire le plus l’oeil du curieux spectateur, cinéphile ou pas. Allier sexe et gériatrie est au mieux inhabituel, au pire moquerie de mauvais goût. Pourtant, c’est bien un témoignage historique, particulier et universel d’une grande dignité qu’on retient de ce court métrage franco-slovène, réalisé par Urška Djukić et Emilie Pigeard, sélectionné au dernier festival d’Annecy.

V comme Ville éternelle

V comme Ville éternelle

Jour férié, au milieu du 77 : Lili attend un bus pour aller à l’aéroport. Elle croise Thibault, ancien camarade de collège dont elle n’a aucun souvenir. Le bus ne passe pas et elle décide d’y aller à pied. Thibault l’accompagne malgré elle. Ils vont alors se « re-rencontrer », et se lier.