Festival Format Court, Masterclass Boris Lojkine !

Festival Format Court, Masterclass Boris Lojkine !

À l’occasion de notre prochaine édition (2-6 avril, Studio des Ursulines), nous sommes ravis de partager avec vous un tout nouveau rendez-vous : les Master Class de Format Court. La toute première Master Class aura comme invité Boris Lojkine, réalisateur et co-scénariste de « L’Histoire de Souleymane », qui a obtenu deux prix à Cannes dans la section Un Certain Regard (Prix du jury, prix du meilleur acteur pour Abou Sangaré) et est nominé huit fois pour les César, dont le César du meilleur film. Cette rencontre exceptionnelle, organisée en collaboration avec UniversCiné, aura lieu le samedi 5 avril, de19h à 20h30.

Abdelrahman Dnewar, au croisement des styles et des souvenirs

Abdelrahman Dnewar, au croisement des styles et des souvenirs

Son film « My Brother, My Brother » diffusé à Rotterdam et primé à Clermont-Ferrand n’est en fait pas tout à fait le sien. Il avait été entamé avec son frère Saad Dnewar malheureusement décédé en cours de production. Alors Abdelrahman Dnewar a repris le flambeau et mené jusqu’au bout ce projet autobiographique qui retrace leur enfance et un fragment de leur âge adulte via un mélange de réel et d’animation. Aujourd’hui étudiant en cinéma à Berlin, Abdallharam Dnewar revient sur la genèse de ce projet, son enfance entre médecine et religion et ce qu’a signifié terminer ce film en l’absence de son jumeau. En avril prochain, son film sera diffusé au Studio des Ursulines, à Paris, au sein de notre Festival Format Court dans le cadre du focus que nous consacrons au Festival de Rotterdam.

Queen Size de Avril Besson

Queen Size de Avril Besson

Tout commence assez simplement : une petite blonde, combinaison fleurie vient acheter un matelas Queen Size à une grande brune élancée dans son jean. Mais lorsque les imprévus d’organisation s’enchaînent, la banale transaction se transforme en un mini-périple qui dépasse vite le cadre de l’ameublement. Dans ce film qui s’est frayé un chemin jusqu’aux nomination des César, une sensation d’improvisation, d’urgence de vie nous prend au vol.

M comme My Brother, My Brother

M comme My Brother, My Brother

Ce film d’animation autofictionnel explore les complexités d’un passé partagé par deux jumeaux identiques : Omar et Wesam. Un récit parallèle présente les deux versions de leurs souvenirs – depuis les instants de leur vie fusionnelle in utero, au moment où ils sont séparés par la mort de l’un d’entre eux ; brouillant les lignes entre leurs identités, la réalité et la fiction, le présent et le passé.
Réal. : Abdelrahman Dnewar, Saad Dnewar
Animation, 15′, 2024
Égypte, Allemagne, France

Poupées de son, poupées de cire

Poupées de son, poupées de cire

Microphones à bonnettes, tables de mixage, casques et perches ont envahi récemment le festival de Clermont-Ferrand dans le cadre d’une rétrospective autour du son, qui n’a rien du parent pauvre du cinéma. La désarticulation de l’image et du son est source de comique et de quiproquos. Le travail sonore permet l’établissement d’un hors-champ contaminateur qui […]

Jocelyne Saab, les images pour témoigner et résister

Jocelyne Saab, les images pour témoigner et résister

Au festival de Clermont-Ferrand, on regarde au-delà des montagnes vers le Moyen-Orient et son cinéma. Le Liban est mis à l’honneur dans l’une des sections “Panoramas”, on y découvre son cinéma contemporain. Marqué par la guerre et ses ravages dans Beyrouth, par les conflits et persécutions actuels, il déborde aussi d’une énergie inflammable, celle de créer des nouvelles images, un cinéma nouveau sensible et fort comme une fleur qui renaîtrait des ruines. Il devient essentiel alors pour comprendre cette ardeur de remonter dans les années 70 et 80 au cinéma de Jocelyne Saab.

Loïc Espuche. Laisser l’imprévu s’installer

Loïc Espuche. Laisser l’imprévu s’installer

« Beurk ! », son premier film d’animation professionnel, est sélectionné aux César et nommé aux Oscars 2025. Après avoir mené, avec ses productrices Juliette Marquet (Ikki Films) et Manon Messiant (Iliade et Films), une campagne de crowdfunding maligne et drôle pour emmener des Frenchies à Hollywood, Loïc Espuche présente actuellement son film à Clermont-Ferrand. « Beurk ! » ou « Yuck ! » (en anglais) sorti en salles le 5 février, grâce à Cinéma Public Films, dans le cadre d’un programme de cinq films sur le thème de l’amour, accessible dès 6 ans. L’occasion de revenir sur Beurk !, l’histoire de Léo, un petit garçon qui tente de résister à l’amour et aux bisous dégoûtants, avec le risque de voir sa bouche se teinter de rose paillette.

Clermont-Ferrand, aperçu labo

Clermont-Ferrand, aperçu labo

Le Festival de Clermont-Ferrand a ouvert ses portes vendredi dernier à Clermont-Ferrand. Comme chaque année, ce rendez-vous incontournable du court métrage nous présente une multitude de films partagés dans plusieurs catégories dont quatre compétitions : la nationale, l’international, la labo et celle des films immersifs. Nous reviendrons dans cet article sur la labo qui propose un terrain d’expérimentation innovant.

J’ai avalé une chenille de Basil Khatir

J’ai avalé une chenille de Basil Khatir

C’est tout en délicatesse et en animation colorée que ce film, en compétition nationale au festival de Clermont-Ferrand, présente son histoire pourtant sombre : le coma d’un adolescent qui a, pour les beaux yeux d’une fille, pimenté son shot de tequila… d’une chenille. Accident tragique qui friserait presque le comique, si incongru que le héros lui-même l’assume à peine. « […] J’vais avoir l’air bien con à mon réveil […] » songe-t-il dans son lit d’hôpital, perfusé, immobile, mais l’esprit vif.

J comme J’ai avalé une chenille

J comme J’ai avalé une chenille

A la fête de Max, Tristan a avalé une chenille avec de la tequila. Depuis, il est dans le coma et il pense : à la fille de la soirée, à l’infirmière qui fume dans sa chambre, à sa mère envahissante et à sa photo de profil Facebook qui ne changera plus jamais. Bref, Tristan est un adolescent comme les autres.
Réal. : Basil Khatir
Animation, 10′, 2024
France

Violette Gitton : “J’avais envie de voir au cinéma le même mystère que celui que je vois parfois chez des enfants »

Violette Gitton : “J’avais envie de voir au cinéma le même mystère que celui que je vois parfois chez des enfants »

« Ce qui appartient à César » est en lice pour le César du meilleur court métrage de fiction. Sa réalisatrice, Violette Gitton, y parle de l’enfance avec la dure réalité d’un jeune garçon dont la sœur a été agressée sexuellement. De son quotidien à l’escrime, dans les vestiaires ou à la piscine où il vient chercher sa sœur, le film suit César qui ne sait pas comment réagir face à tout cela. Dans son entretien avec Format Court, Violette Gitton nous parle de sa perception de l’enfance au cinéma, ou encore de son métier d’assistante à la direction et à la protection de l’enfance, encore bien méconnu.

#Clermont-Ferrand 2025

#Clermont-Ferrand 2025

Un regard mystérieux dans un rétroviseur, comme celui de Robert de Niro dans Taxi Driver, un pare-brise qui donne sur les pistes historiques du site Michelin. C’est ainsi que le festival de court-métrage de Clermont se pare sur l’affiche de sa 47e édition qui se tient du 31 janvier au 8 février 2025, signée Marie Larrivée, Césarisée pour « Noir-Soleil » (qui avait par ailleurs signé l’affiche de notre propre festival en 2021).