Santiago Bou Grasso : « Le stop-motion crée un lien avec le temps qui s’arrête »

Santiago Bou Grasso : « Le stop-motion crée un lien avec le temps qui s’arrête »

Avec plus de 180 prix internationaux pour ses cinq courts métrages depuis « Il Pàjaro y el Hombre » en 2005 jusqu’à son récent « Padre », l’Argentin Santiago Bou Grasso est attendu régulièrement par les habitués de festivals pour ses techniques sans cesse renouvelées et sa liberté de ton. Accompagné de son co-scénariste, Patricio Plaza, il revient sur « Padre », un film en stop-motion où des marionnettes montrent le quotidien d’une fille s’occupant de son père dans la période qui suit tout juste la fin de la dernière dictature en Argentine.

Rino Stefano Tagliafierro : « L’histoire prime sur la technique car elle est pourvoyeuse d’émotions »

Rino Stefano Tagliafierro : « L’histoire prime sur la technique car elle est pourvoyeuse d’émotions »

« Beauty » est un film déconcertant à bien des égards. Ni réellement en prise de vue réelle ni vraiment animé de manière habituelle, ce kaléidoscope enchaînant des reproductions de tableaux classiques pendant près de 10 minutes a fait son chemin remarqué en festival, toujours dans les marges, autant à Annecy qu’à Clermont-Ferrand.

Nouveau Prix Format Court au Festival de Brive !

Nouveau Prix Format Court au Festival de Brive !

Le mois prochain, Format Court attribuera pour la 2ème année consécutive un prix à l’un des 22 films sélectionnés aux Rencontres européennes du moyen-métrage de Brive (14-19 avril). Le Jury Format Court (composé de Georges Coste, Aziza Kaddour, Nadia Le bihen-Demmou, Marc-Antoine Vaugeois) élira le meilleur film de la compétition (films de fictions, expérimentaux et documentaires). Le moyen-métrage primé bénéficiera d’un focus spécial en ligne, sera programmé lors d’une séance Format Court organisée au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) et bénéficiera d’un DCP doté par le laboratoire numérique Média Solution.

Sangre de Unicornio de Alberto Vázquez

Sangre de Unicornio de Alberto Vázquez

« Terrible et doux », c’est un peu ce qui pourrait caractériser le quatrième film de Alberto Vázquez, « Sangre de Unicornio », présent à Court Métrange cette année. Un peu à la manière de ses caricatures pour le quotidien espagnol El Pais ou dans ses films précédents, comme « Birdboy », on trouve beaucoup de rouge à l’image.

Patrick Osborne, Jeff Turley, Kristina Reed. Le court métrage, l’étincelle et l’animation chez Disney

Patrick Osborne, Jeff Turley, Kristina Reed. Le court métrage, l’étincelle et l’animation chez Disney

Depuis quelques années, le court-métrage Disney est, avec celui de Pixar, une véritable star. Au Festival d’Annecy par exemple, il a souvent droit à une présentation très complète, souvent plus longue que le long-métrage auquel il est attaché. Cette année, le court-métrage « Feast » (littéralement “Festin”), première réalisation de Patrick Osborne, montrait, en 3D et en relief, une quantité affolante de nourriture ingurgitée par un chien.

A Living Soul d’Henry Moore Selder, Prix Format Court à Court Métrange 2014

A Living Soul d’Henry Moore Selder, Prix Format Court à Court Métrange 2014

La 11ème édition de Court-Métrange s‘est clôturée ce samedi 18 octobre , à Rennes. Le jury Format Court (composé de Sylvain Angiboust, Julien Beaunay, Georges Coste et Julien Savès) a remis à cette occasion le Métrange du Format Court au film suédois « A Living Soul » d’Henry Moore Selder, parmi les 29 films de la compétition internationale.

SHORT SCREENS #41: SUEURS FROIDES

SHORT SCREENS #41: SUEURS FROIDES

À l’approche de la saison des fantômes et des citrouilles, Short Screens met le cinéma de l’étrange à l’honneur. Venez tressaillir devant notre sélection de fictions mêlant suspense, gore, fantastique et absurde ! Frissons garantis en compagnie de Georges Méliès, père des effets spéciaux, Roland Lethem, appelé le plus japonais des cinéastes belges, et une très jeune Cécile de France dans un rôle plutôt… sanglant ! En présence du réalisateur Roland Lethem.

Pifuskin de Wei Keong Tan

Pifuskin de Wei Keong Tan

Chaque année, Annecy présente un cinéma d’animation aux multiples visages. L’un des plus fascinants est sûrement le court-métrage non narratif se rapprochant alors du tableau animé, souvent très personnel. Le revers de la médaille est qu’il n’est pas toujours facile de se sentir concerné. « Pifuskin » de Wei Keong Tan, unique court-métrage issu de Singapour y parvient avec un thème simple autour de l’acceptation de son propre corps et une réponse entièrement visuelle à une question intime récurrente : « Est-ce ainsi que les autres me voient ? ».

Wei Keong Tan : « L’illustration est pour moi la meilleure manière de communiquer mes idées »

Wei Keong Tan : « L’illustration est pour moi la meilleure manière de communiquer mes idées »

Avec son univers à la fois intime mais accessible et ses techniques diverses et très maîtrisées, Wei Keong Tan était le seul Singapourien à avoir vu son film, « Pifuskin », sélectionné à Annecy cette année. Récemment diplômé, repéré au SIGGRAPH et déjà auteur de trois courts-métrages d’animation mais aussi d’installations d’art contemporain et d’effets spéciaux, il nous parle de son parcours, parti d’un pays atypique et méconnu.

Alain Resnais, l’art plastique et la peinture

Alain Resnais, l’art plastique et la peinture

Figure incontournable du cinéma français, Alain Resnais signait son dernier film encore en début 2014, quelques semaines à peine avant sa mort. Le 10 juin dernier a eu lieu au Forum des Images une rétrospective importante des premières œuvres du cinéaste, au travers d’une carte blanche offerte par Documentaire sur grand écran à l’écrivain Hervé Gauville. L’occasion de revisiter les tous débuts d’une grande filmographie unique et engagée, de rares perles tombées dans l’oubli du grand public.

El ataque de los robots de nebulosa-5 de Chema García Ibarra

El ataque de los robots de nebulosa-5 de Chema García Ibarra

À quoi ressemble le monde enfermé dans un handicap ? À celui de quelqu’un qui attend la fin du monde répond le réalisateur Chema García Ibarra. Mieux, ce monde pourrait être le nôtre, le temps des sept minutes de son second court-métrage (après « Protoparticulas »), sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2009 et Méliès d’or au festival de Sitges en 2010.

Jiminy de Arthur Môlard

Jiminy de Arthur Môlard

Citation documentaire, filtre vert, musique classique. Les premiers moments du film de Arthur Môlard ressemblent à beaucoup de propositions plus ou moins adroites du cinéma de science-fiction, notamment françaises. Mais, à l’instar de « Juke-box » de Ilan Klipper et de « L’homme qui avait perdu la tête » de Fred Joyeux, deux autres films de la sélection du dernier Festival de Clermont-Ferrand, « Jiminy », propose une vision décalée de la folie face à une normalité défaillante.

Arthur Môlard : « Ce qu’on voulait faire, c’était se réapproprier la pauvreté de nos moyens, en enlevant une part du décorum technologique de la science fiction et en faisant du corps humain le gadget lui-même. »

Arthur Môlard : « Ce qu’on voulait faire, c’était se réapproprier la pauvreté de nos moyens, en enlevant une part du décorum technologique de la science fiction et en faisant du corps humain le gadget lui-même. »

L’humain et la machine entretiennent des relations particulières dans « Jiminy », un court métrage de science-fiction avec notamment Denis Lavant. Le film réussit le tour de force de rendre crédible un univers de science-fiction avec les moyens actuels du court-métrage. Comment y parvient-il ? Quelles ont été ses sources d’inspiration ? Voici quelques réponses d’Arthur Môlard, son réalisateur.

Jean-Bernard Marlin : « Ce que j’ai essayé de faire dans cette fiction, c’est avoir sans cesse une exigence de vérité et d’authenticité, c’est-à-dire ne jamais mentir sur ce que j’ai ressenti ou vu dans des foyers, avec les jeunes en difficulté »

Jean-Bernard Marlin : « Ce que j’ai essayé de faire dans cette fiction, c’est avoir sans cesse une exigence de vérité et d’authenticité, c’est-à-dire ne jamais mentir sur ce que j’ai ressenti ou vu dans des foyers, avec les jeunes en difficulté »

À l’instar de sa jeune héroïne qui s’échappe d’un tribunal, le film de Jean-Bernard Marlin « La Fugue », lui, court après les récompenses. Il a d’abord décroché l’Ours d’or du court métrage à Berlin en 2013. Puis, il a remporté à Clermont-Ferrand le prix Télérama ainsi que le prix ADAMI pour son acteur principal Adel Bencherif. Ce film qui dévoile à un rythme effréné la relation d’équilibriste d’un éducateur avec une jeune délinquante, est aujourd’hui nominé pour le César du Meilleur court métrage 2014. Nous avons rencontré le réalisateur pour un entretien révélant quelques secrets de fabrication de ce film urgent qui s’accommode si bien de la forme courte.

Soirée Bref n°151, ce mardi 11 février 2014 : Spéciale Clermont-Ferrand

Soirée Bref n°151, ce mardi 11 février 2014 : Spéciale Clermont-Ferrand

Rendez-vous mondial du court métrage, le Festival international de Clermont-Ferrand offre chaque année la trop rare opportunité de parcourir la planète côté courts. La sélection que vous propose la revue Bref, aussi éclectique que possible, n’a d’autre ambition que de faire partager quelques-unes des découvertes sélectionnées, puisées dans les compétitions internationale et labo.