Vidéothèque

Swięto Zmarłych (La fête des morts) d’Aleksandra Terpińska

Swięto Zmarłych (La fête des morts) d’Aleksandra Terpińska

Les voitures dans la ville et les trains à vive allure glissent dans le paysage en traçant des lignes horizontales. Les larmes et la pluie ont, quant à elles, un autre point commun; celui de tomber à la verticale. Les premiers plans de «La fête des morts » d’Aleksandra Terpińska semblent nous rappeler ces évidences cachées; à l’image, les clignotements urbains se mêlent aux coulées de pluie.

Miniyamba (Walking Blues) de Luc Perez

Miniyamba (Walking Blues) de Luc Perez

Comment rendre hommage à celles et ceux qui ont essayé ou qui tenteront un jour de quitter leur pays pour entrer clandestinement dans une contrée riche afin d’y établir un destin plus indulgent ? Tel semble le souhait des concepteurs de « Miniyamba » qui nous emmène d’Aguelhoc, au nord du Mali, jusqu’en Espagne. C’est un sujet très difficile. Il n’y a qu’à se rappeler le long métrage « Biutiful » d’Iñarritú pour savoir qu’une fois en Europe, les clandestins sont souvent sur la liste d’attente du cimetière ou des emplois les plus précaires.

Velocity de Karolina Glusiec

Velocity de Karolina Glusiec

Dessins instinctifs, musique lancinante, voix off hypnotisante : tous les ingrédients sont réunis pour une immersion dans les vestiges de la mémoire. « Velocity », film d’école issu du Royal College of Art, présenté en Labo à Clermont-Ferrand, est un film qui parle avant tout à nos sens. C’est une réflexion sur la mémoire et ses multiples perceptions, sous une forme peu commune : celle de dessins en noir et blanc inspirés par les souvenirs de son auteur.

After the class de Fereshteh Parnian

After the class de Fereshteh Parnian

Les Iraniens n’ont vraiment pas leur pareil en matière de cinéma. De Kiarostami à la famille Makhmalbaf en passant par Jafar Panahi, une réelle école iranienne s’est créée, prônant un cinéma simple et proche de la vérité. La mise en scène est la plupart du temps minimaliste, s’attardant plus sur un moment de vie et laissant au spectateur le choix de comprendre toute l’importance du hors-champ. « After the class » de la jeune Fereshet Parnian, sélectionnée dans la compétition internationale à Clermont-Ferrand, est de cette veine-là.

Jean-Gabriel Périot à l’honneur au Festival de Clermont-Ferrand

Jean-Gabriel Périot à l’honneur au Festival de Clermont-Ferrand

Jean-Gabriel Périot, à qui nous avons déjà consacré un focus, est un habitué du Festival du Court-métrage de Clermont-Ferrand puisque sa première participation à l’événement auvergnat remonte à 2004 avec son film « We are winning, don’t forget ». Depuis, la filmographie de cet auteur prolifique n’a cessé de croître, explorant tour à tour la diversité des styles du court métrage, parfois expérimental, fiction ou documentaire, mais toujours avec cet indéfectible attachement à la recherche du sens et au questionnement par l’image.

Festival Pointdoc 2013 : « Filme-moi un homme »

Festival Pointdoc 2013 : « Filme-moi un homme »

La troisième édition du Festival Pointdoc a ouvert ses portes virtuelles le 13 janvier 2013 et les gardera ouvertes aux internautes amateurs du cinéma documentaire jusqu’au 13 février 2013. Une édition encadrée par un chiffre porte-bonheur qui ne pouvait que présager des surprises. Toujours animés par la volonté farouche de promouvoir et diffuser des films souffrant de visibilité, les organisateurs du Festival ont sélectionné pas moins de 20 documentaires répartis en “Première création” et “Film jamais diffusé”.

Sylvain Desclous : « Pour la première fois, je n’ai pas eu l’idée de tout maîtriser, contrairement à mes autres films. Là, j’ai laissé le film raconter ce qu’il avait à raconter »

Sylvain Desclous : « Pour la première fois, je n’ai pas eu l’idée de tout maîtriser, contrairement à mes autres films. Là, j’ai laissé le film raconter ce qu’il avait à raconter »

Après « CDD-I » (2005), « Là-bas » (2010) et « Flaubert et Buisson » (2011), co-réalisé avec Vincent Staropoli, le réalisateur Sylvain Desclous revient, avec « Le Monde à l’envers », vers un univers qu’il aime filmer, celui de l’entreprise, et offre à Myriam Boyer le rôle principal, proposant ainsi une lecture plus empathique de la société et de ses travers. Le film a touché l’équipe de Format Court, puisqu’il a reçu notre prix lors du dernier festival de Vendôme. Toujours curieux, nous avons souhaité en savoir plus sur ce réalisateur qui a su nous emporter dans son univers.

Bruz. Courts d’écoles

Bruz. Courts d’écoles

La compétition de films de fin d’études du Festival National du Film d’Animation de Bruz a été l’occasion pour nous de découvrir les talents de demain. Cette compétition a révélé la diversité des médiums et des sensibilités parmi la jeune génération de réalisateurs de films d’animation, avec de l’animation 3D, du dessin et de la peinture animés, ou encore des marionnettes, des figurines et d’autres volumes animés.

Format Court vous souhaite à tous et à toutes une belle et heureuse année 2013 et vous invite à fêter son quatrième anniversaire le jeudi 10 janvier au Studio des Ursulines !

Format Court vous souhaite à tous et à toutes une belle et heureuse année 2013 et vous invite à fêter son quatrième anniversaire le jeudi 10 janvier au Studio des Ursulines !

Pour bien commencer l’année, Format Court vous donne rendez-vous le jeudi 10 janvier 2013, à 20h30, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), pour une séance anniversaire. Ce soir-là, nous fêterons les 4 ans de Format Court, en vous invitant à découvrir une exposition de dessins des animateurs rencontrés tout au long de notre petite histoire et en vous proposant, comme chaque mois, plusieurs coups de coeur, dont pas moins de trois films d’écoles (« Abigail », « Der Wechselbalg » et « La Queue de la souris »), un classique belge & surréaliste (« Mompelaar ») et notre tout dernier Prix Format Court, « Le Monde à l’envers » de Sylvain Desclous.

Mamembre x 5

Mamembre x 5

« Mamembre », Métrange du Format Court 2012 au Festival Court Métrange de Rennes, est le fruit de l’imagination de sept réalisateurs issus de Sup’infograph 3D, la branche animée de l’ESRA (Ecole de Cinéma, de son, de film d’animation). À l’occasion de la projection du film au Studio des Ursulines en novembre , nous avons rencontrés cinq des co-auteurs : Christophe Feuillard, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski, Sylvain Payen et Clarisse Martin manquant à l’appel. Entretien groupé donc.

Le Cri du homard de Nicolas Guiot

Le Cri du homard de Nicolas Guiot

Lauréat du Prix du Premier Film au Festival de Brest et Prix du Meilleur Court métrage de fiction à Média 10-10 à Namur, « Le Cri du homard » de Nicolas Guiot, dont on ne compte plus les récompenses glanées au gré des sélections festivalières, est également nominé pour le prestigieux César ainsi que pour le Magritte, du Meilleur Film de Court Métrage. Un succès qui se justifie pleinement tant la réalisation de ce court belge relève d’une certaine virtuosité.

Atomes d’Arnaud Dufeys

Atomes d’Arnaud Dufeys

Sélectionné au FIFF à Namur et au FIDEC à Huy cette année, « Atomes » est un court belge puissant et éloquent sur les jeux de pouvoir, la dépendance et les limites personnelles au sein des liaisons déséquilibrées. Cumul audacieux de thèmes tabous, ce film d’école se lance un défi ambitieux qu’il réussit avec brio, si l’on en croit les nombreuses sélections et récompenses en festivals, dont notamment le Prix du Jury Jeune à Huy.

Franck Dion : « En écrivant « Edmond était un âne », je me demandais qui ça allait intéresser, et pourtant, j’avais envie de la raconter, cette histoire »

Franck Dion : « En écrivant « Edmond était un âne », je me demandais qui ça allait intéresser, et pourtant, j’avais envie de la raconter, cette histoire »

Fasciné par le personnage et l’imagination sans limite, Franck Dion est l’auteur de trois films, « L’inventaire fantôme », « Monsieur Cok » et récemment « Edmond était un âne ». Dans une brasserie parisienne, il revient longuement sur ses débuts, ce qui l’anime et son dernier film.

Edmond était un âne de Franck Dion

Edmond était un âne de Franck Dion

Pour ceux qui s’intéressent à la diffusion des films, « Edmond était un âne » est un film d’animation qui a entamé sa carrière à Annecy où il a remporté le Prix spécial du Jury. Quelques jours plus tard, nous l’avons montré à notre séance Format Court, en présence de son auteur, Franck Dion. Depuis, le film a été l’un des cinq nominés au Cartoon d’Or, il a remporté le Prix Beaumarchais au Festival Court Métrange et il a ses chances au prochain César de l’animation. Dans les jours à venir, le film sera présenté aux festivals de Vendôme et de Bruz.

Overture de Dan Sachar

Overture de Dan Sachar

Parmi les belles surprises du festival Court Métrange 2012 se trouvait « Overture », film de fin d’études réalisé par Dan Sachar. Diplômé du département audiovisuel du Sapir Academic College d’Israël, ce jeune réalisateur nous offre un pur moment de grâce et démontre sa maitrise du cadre et de la lumière en déclinant de façon subtile cet incontournable thème de la fin du monde qui a tant inspiré la création cinématographique de ces dernières années.

Brest. Courts européens & petits comédiens

Brest. Courts européens & petits comédiens

Il ne nous reste plus qu’une heure avant de découvrir le palmarès de Brest, une heure seulement pour vous révéler nos derniers coups de coeur cinématographiques, rejoignant un focus déjà bien fourni. Avant de vous présenter prochainement « After », un documentaire édifiant sur Auschwitz, qui mérite un papier à lui tout seul, voici deux films, sans liens apparents, qui donnent à voir et à aimer le cinéma européen, qui font émerger deux auteurs particulièrement pertinents, un italien et un autrichien, et qui comptent au casting des comédiens fabuleux, pas plus haut que quelques pommes.

Compétition internationale au FIFF 2012. Portraits de la jeunesse francophone

Compétition internationale au FIFF 2012. Portraits de la jeunesse francophone

Au FIFF cette année, pas moins de 11 films sur les 13 en compétition internationale traitaient explicitement de la jeunesse et des questions de quête d’identité, d’exploration de soi et de prise de conscience s’y rapportant. La sélection impressionnante par sa qualité a su mettre à l’honneur un sujet délicat et difficile à maîtriser. A l’heure actuelle où les multiples crises sociopolitiques, économiques et environnementales nous menacent, il est plus que nécessaire de nous interroger sur la place qu’occupe la génération de demain dans le monde d’aujourd’hui et sur l’avenir que nous leur léguons.