Vidéothèque

Rory Waudby-Tolley. L’anticipation dans l’animation

Rory Waudby-Tolley. L’anticipation dans l’animation

Réaliser des films animés, pour Rory Waudby-Tolley, est un jeu d’enfants. Ce jeune adulte, diplômé du Royal College of Art, a fait de l’animation sa spécialité et ce faisant, il en est devenu maître en la matière. Ce qui frappe dans son cinéma, c’est ce subtil mélange des genres qui s’y opère : entre documentaire et fiction, le cinéaste oscille, surplombe des sujets d’actualité avec un recul suffisant pour lui offrir une vision des plus justes du monde actuel. Qu’il se fasse le porte-parole d’un vieux couple (sirène-triton) dans son « Merfolk » ou qu’il illustre le voyage dans le futur, d’un mammouth aux grandes défenses dans « Tusk », Rory Waudby-Tolley cultive une mise en scène épurée et maîtrisée sans manquer de caractère.

Brive 2016, compte-­rendu

Brive 2016, compte-­rendu

La treizième édition des Rencontres du moyen-­métrage de Brive s’est achevée le 10 avril 2016 avec la cérémonie de remise des prix où les différents jurys ont distingué plusieurs films de la compétition européenne, incluant le jury Format Court qui a cette année choisi de récompenser le moyen-­métrage franco-­belge « Le Mali (en Afrique) » réalisé par Claude Schmitz.

Céline Sciamma, Aude Léa Rapin. Conversation dans l’intimité de leur cinéma

Céline Sciamma, Aude Léa Rapin. Conversation dans l’intimité de leur cinéma

Le jeudi 11 février 2016, le festival de Clermont-Ferrand est déjà bien entamé. En marge de la compétition, des projections, des débats, des fêtes, la SRF (Société des Réalisateurs de Films, créée en 1968) organisait, dans la salle Gripel de la Maison de la Culture, une rencontre entre les deux cinéastes Céline Sciamma et Aude Léa Rapin.

Chantal Akerman : le vide sublimé

Chantal Akerman : le vide sublimé

Lorsqu’une des étoiles les plus brillantes quitte le firmament cinématographique, nous ne pouvons que nous féliciter de l’avoir vue filer. L’annus horribilis qu’a été 2015 sur tous les plans n’a pas épargné le septième art, le décès de Chantal Akerman signalant la disparition d’une des plus grandes artistes de nos jours. Cinéaste, académicienne et vidéaste, Akerman a laissé derrière elle un vaste œuvre comprenant autant de courts métrages que de longs, de documentaires que de films de fiction, des bijoux uniques, indéfinissables et inclassables.

Les courts de l’Étrange Festival 2015

Les courts de l’Étrange Festival 2015

L’Étrange Festival y a répondu de la meilleure des manières au mois de septembre, en proposant une ribambelle de courts métrages, dont un sixième programme compétitif, deux séances rétrospectives spéciales, ainsi que de multiples surprises, disséminées à travers l’entière programmation. En inlassables découvreurs de nouvelles formes courtes, nous avons arpenté tous les recoins de cette profusion de films pour vous en ramener un bon aperçu.

Le court-métrage « Made in Breizh » à l’honneur au 30ème festival du film court de Brest

Le court-métrage « Made in Breizh » à l’honneur au 30ème festival du film court de Brest

Comme le réalisateur, producteur et fondateur du festival Olivier Bourbeillon l’a déclaré lors de la présentation de la séance spéciale « Tout a commencé en Finistère » lors du dernier festival du film court de Brest qui s’est terminé le 15 novembre dernier : « Ce n’est pas parce qu’on vient de Bretagne qu’on est des ploucs !». En effet, alors qu’une grande partie des courts métrages français que nous voyons aujourd’hui sont produits à Paris, la Bretagne, avec une quarantaine de sociétés de production cinématographique, est indéniablement une terre de cinéma.

Île Courts, notre compte-rendu

Île Courts, notre compte-rendu

Il court, il court. Le Furet ? Non, le festival Île Courts, l’unique festival du court métrage de l’île Maurice. Du 6 au 10 octobre 2015, l’association Porteurs d’images a déplacé son jeune festival, le huitième du nom, dans différents endroits de l’île. À l’Université d’abord, mais aussi au cinéma (Le Bagatelle), sur la pelouse de Chemin Grenier, sur le bitume de Plaza et de Caudan Waterfront et sur la plage de Tamarin. Invité au festival pour animer un atelier autour de l’écriture et du journalisme, Format Court a passé quelques jours à l’île Maurice. Reportage.

Silhouette 2015, en trois mouvements

Silhouette 2015, en trois mouvements

Le Parc de la Butte du Chapeau-rouge a vu ses pelouses envahies par de nombreux festivaliers le mois dernier, venus pour découvrir la programmation éclectique de la quatorzième édition du Festival Silhouette. Une sélection internationale où se sont mélangés différents genres, de la fiction au documentaire en passant par l’animation et des formes plus expérimentales, offrant ainsi un panel de courts-métrages assez riches et variés aux spectateurs.

Annecy 2015, les films à garder en mémoire

Annecy 2015, les films à garder en mémoire

Malgré la pause et la passivité estivale, Format Court continue – à rythme réduit, certes – à vous proposer son regard critique sur le court-métrage. Si août rime avec foot et doute, si les festivals intéressants actuels et à venir n’ont pas lieu dans nos contrées (Locarno, Toronto, Venise), il ne nous est pas pour autant exclus de faire un bond en arrière, en juin par exemple, à l’occasion du dernier festival d’animation d’Annecy.

Au moins le sais-tu d’Arthur Lecouturier & Elena de Marie Le Floc’h et Gabriel Pinto Monteiro

Au moins le sais-tu d’Arthur Lecouturier & Elena de Marie Le Floc’h et Gabriel Pinto Monteiro

La 23ème édition du festival Le court en dit long qui s’est tenu début juin au Centre Wallonie-Bruxelles de Paris proposait une sélection de 44 films belges ou franco-belges, de création récente, répartis en six programmes thématiques. « Au moins le sais-tu » d’Arthur Lecouturier, récompensé par le Prix Coup de Cœur RTBF et « Elena » de Marie Le Floc’h et Gabriel Pinto Monteiro, Prix du scénario, sont deux films d’école dont les intrigues bien que très différentes présentent de nombreux points de convergence.

Retour sur la 11ème Fête de l’anim’ de Lille

Retour sur la 11ème Fête de l’anim’ de Lille

Pour la onzième fois, le cinéma d’animation était à la fête à Lille. La manifestation, qui se déroulait sur trois jours, du 27 au 29 mars, n’est pas un festival et c’est bien là son intérêt majeur. Nous n’y allons pas pour voir la production récente de courts ou longs métrages, soigneusement sélectionnés par quelques programmateurs, pour les enchaîner sur plusieurs jours avant une remise de prix.

Retour sur les courts présentés au Festival d’Aubagne

Retour sur les courts présentés au Festival d’Aubagne

Si le Festival d’Aubagne ne fait pas forcément partie des premiers festivals auxquels on pense lorsqu’il s’agit de courts-métrages, il est grand temps de rétablir la vérité. Avec 72 courts-métrages en compétition cette année ainsi que de nombreuses sélections parallèles hors compétition, il n’est pas peu dire que le court-métrage est largement mis à l’honneur dans la ville d’Aubagne.