Interviews

Wouter Jansen : Go Short & Some Shorts, audace & enthousiasme, programmation & distribution

Wouter Jansen : Go Short & Some Shorts, audace & enthousiasme, programmation & distribution

Wouter Jansen est programmateur au festival Go Short, à Nijmegen (Pays-Bas) où nous avons remis pour la première fois un Prix Format Court le mois passé (à Onder Ons projeté ce jeudi aux Ursulines). Il y a quelques années, il a monté une petite boîte de distribution et constitué un catalogue de films néerlandais. Lors de notre passage au festival, il est revenu sur le court-métrage local, notamment les films d’écoles, le rapport au public, le travail de programmateur mais aussi de distributeur.

Erik Schmitt : la créativité à portée de main, le street art et l’expérimentation par le court

Erik Schmitt : la créativité à portée de main, le street art et l’expérimentation par le court

Erik Schmitt, le réalisateur de « Nashorn im Galopp », Prix Format Court à Brest cette année, était à Paris au mois de mars pour présenter son film au Studio des Ursulines lors de notre séance consacrée au festival. Il est revenu sur son parcours, ses difficultés (le passage au long-métrage, l’envie de brasser plusieurs genres, son décalage avec ses confrères allemands) et ses goûts (le visuel, le créatif, le sens de l’émotion). Pour en savoir plus sur cet auteur, ne cliquez pas et restez sur cette page.

Jean-Sébastien Chauvin : « Il faut veiller à ce que le «moi critique» et le «moi réalisateur» regardent dans la même direction »

Jean-Sébastien Chauvin : « Il faut veiller à ce que le «moi critique» et le «moi réalisateur» regardent dans la même direction »

Jean-Sébastien Chauvin est critique de cinéma (Cahiers du Cinéma, Chronic’Art, Vogue) et enseignant à l’ESEC (École Supérieures des Études Cinématographiques). Depuis 2008, il a réalisé cinq courts-métrages qui tracent une voie singulière au sein de la production française de par leur inspiration fantastique et leur propension à ouvrir leurs cadres sur des territoires peu explorés.

Santiago Bou Grasso : « Le stop-motion crée un lien avec le temps qui s’arrête »

Santiago Bou Grasso : « Le stop-motion crée un lien avec le temps qui s’arrête »

Avec plus de 180 prix internationaux pour ses cinq courts métrages depuis « Il Pàjaro y el Hombre » en 2005 jusqu’à son récent « Padre », l’Argentin Santiago Bou Grasso est attendu régulièrement par les habitués de festivals pour ses techniques sans cesse renouvelées et sa liberté de ton. Accompagné de son co-scénariste, Patricio Plaza, il revient sur « Padre », un film en stop-motion où des marionnettes montrent le quotidien d’une fille s’occupant de son père dans la période qui suit tout juste la fin de la dernière dictature en Argentine.

Rino Stefano Tagliafierro : « L’histoire prime sur la technique car elle est pourvoyeuse d’émotions »

Rino Stefano Tagliafierro : « L’histoire prime sur la technique car elle est pourvoyeuse d’émotions »

« Beauty » est un film déconcertant à bien des égards. Ni réellement en prise de vue réelle ni vraiment animé de manière habituelle, ce kaléidoscope enchaînant des reproductions de tableaux classiques pendant près de 10 minutes a fait son chemin remarqué en festival, toujours dans les marges, autant à Annecy qu’à Clermont-Ferrand.

Massimiliano Narduli. Brest, la programmation, le soutien aux auteurs émergents

Massimiliano Narduli. Brest, la programmation, le soutien aux auteurs émergents

Massimiliano Nardulli, Italien enthousiaste, est le programmateur du Festival Européen du Film Court de Brest depuis 2011. Exigent mais aussi un peu barré, Massi, comme tout le monde l’appelle, découvre des talents dans les coins les plus perdus d’Europe et il réussit ainsi à proposer chaque année, une sélection de films inattendus, en pensant sans cesse à son cher public.

Giacomo Abbruzzese : « Transfigurer la réalité m’intéresse plus que la capturer »

Giacomo Abbruzzese : « Transfigurer la réalité m’intéresse plus que la capturer »

Ancien du Fresnoy, Giacomo Abbruzzese a voyagé dans un sens comme dans l’autre avant de poser ses valises à Paris, il y a quelques années. Auteur de plusieurs courts, il a réalisé « Stella Maris », un film qui nous a beaucoup plu à Brest et à Villeurbanne (où il a eu une Mention spéciale du Jury Format Court).

Abd Al Malik : « A partir du moment où l’on donne de la voix et que l’on représente, qu’on le veuille ou non, un milieu à qui l’on ne donne pas la parole, cela implique forcément une responsabilité »

Abd Al Malik : « A partir du moment où l’on donne de la voix et que l’on représente, qu’on le veuille ou non, un milieu à qui l’on ne donne pas la parole, cela implique forcément une responsabilité »

Rappeur, compositeur, écrivain et réalisateur depuis l’adaptation de son livre éponyme « Qu’Allah bénisse la France » (nommé dans la catégorie Meilleur Premier Film aux César de ce soir), Abd Al Malik qui était présent à Clermont-Ferrand en tant que membre du jury de la compétition nationale, porte ses différentes casquettes avec autant d’élégance que d’à propos. Brève rencontre autour du cinéma et de l’engagement.

Frédéric Dubreuil : « J’apprécie de prendre des risques et de proposer des œuvres pas forcément attendues »

Frédéric Dubreuil : « J’apprécie de prendre des risques et de proposer des œuvres pas forcément attendues »

Chaque année, la Procirep récompense une société de production de courts-métrages lors du Festival de Clermont-Ferrand, ce qui met en lumière un producteur, sa carrière et ses productions passées et à venir. En 2014, Envie de tempête Productions et son créateur-directeur Frédéric Dubreuil se sont vu remettre ce prix. Le producteur a bénéficié d’une dotation de 5.000€ à utiliser sur une prochaine production de court-métrage et d’une carte blanche lors de la dernière édition du Festival de Clermont-Ferrand.

Randall Lloyd Okita : « C’est bien de faire des courts, de se sentir libre, mais il faut disposer d’écrans »

Randall Lloyd Okita : « C’est bien de faire des courts, de se sentir libre, mais il faut disposer d’écrans »

Réalisateur du sublime « The Weatherman and the Shadowboxer », Prix Format Court au Festival du Nouveau Cinéma 2014, Randall Lloyd Okita est un jeune auteur de Toronto ayant déjà réalisé plusieurs courts. Son dernier film, projeté ce soir aux Ursulines dans le cadre de la séance spéciale autour du FNC, évoque avec mystère et émotion le parcours de deux frères ayant mené deux vies différentes, séparés par un événement survenu dans leur enfance.

Jean-Charles Mbotti Malolo : « La providence m’a permis de faire mon film. Quand je m’y suis attelé, j’avais envie de m’attaquer à quelque chose de difficile, avec de nombreux enjeux »

Jean-Charles Mbotti Malolo : « La providence m’a permis de faire mon film. Quand je m’y suis attelé, j’avais envie de m’attaquer à quelque chose de difficile, avec de nombreux enjeux »

Issu de la double culture du hip-hop et de l’animation, Jean-Charles Mbotti Malolo a réalisé « Le Sens du toucher », lauréat de notre premier Prix Format Court au Festival de Villeurbanne. Présélectionné aux César de l’animation, ce premier film subtil et vibrant, à la croisée du mouvement, des couleurs et des sentiments, convie langue de signes, ondes visuelles et relations amoureuses.

Sébastien Betbeder. Le jeu, l’impro, les adulescents et Paris

Sébastien Betbeder. Le jeu, l’impro, les adulescents et Paris

La filmographie de Sébastien Betbeder voit alterner des formes courtes et longues. D’un côté, il y a des films comme « La Vie lointaine » et « Sarah Adams », de l’autre, il y a « Les Nuits avec Théodore » et « 2 Automnes 3 hivers ». Au Festival de Vendôme 2014, le réalisateur présentait son dernier film sélectionné en compétition nationale, « Inupiluk », une comédie orchestrant la rencontre entre quatre garçons très différents, Thomas et Thomas, deux Français, et Adam et Ole, deux Groenlandais

Patrick Osborne, Jeff Turley, Kristina Reed. Le court métrage, l’étincelle et l’animation chez Disney

Patrick Osborne, Jeff Turley, Kristina Reed. Le court métrage, l’étincelle et l’animation chez Disney

Depuis quelques années, le court-métrage Disney est, avec celui de Pixar, une véritable star. Au Festival d’Annecy par exemple, il a souvent droit à une présentation très complète, souvent plus longue que le long-métrage auquel il est attaché. Cette année, le court-métrage « Feast » (littéralement “Festin”), première réalisation de Patrick Osborne, montrait, en 3D et en relief, une quantité affolante de nourriture ingurgitée par un chien.

Benjamin Nuel : « Même si j’essaye d’être drôle, mes films ont généralement un fond sombre et désespéré »

Benjamin Nuel : « Même si j’essaye d’être drôle, mes films ont généralement un fond sombre et désespéré »

Benjamin Nuel présentait « Les Éclaireurs », son dernier court-métrage en compétition au Festival de Vendôme. Humour pince-sans-rire et mélancolie adolescente sont au rendez-vous dans cette étonnante comédie où de jeunes adultes se remémorent leur improbable passé de supers enquêteurs lors de retrouvailles dans un restaurant chinois. Le réalisateur est revenu pour Format Court sur son parcours, ses méthodes de travail et son intérêt pour de multiples médiums.

Lucile Hadžihalilović. Entre féminité, innocence et courage

Lucile Hadžihalilović. Entre féminité, innocence et courage

Après avoir été présenté à Clermont-Ferrand, Villeurbanne ou Montréal, le court-métrage « Nectar » est montré cette semaine au dernier Festival de Vendôme. L’abstraction poétique qui baigne cette fable bio-politique est fondée sur des oppositions d’échelle : on passe de l’infiniment petit (l’abeille) à l’infiniment grand (immeubles d’architecture moderniste), du corps individualisé au corps collectif, de l’herbe verte au béton grisâtre.

Franck Ternier : « Mon film est un film d’animation mais je ne me considère pas comme un réalisateur de film d’animation »

Franck Ternier : « Mon film est un film d’animation mais je ne me considère pas comme un réalisateur de film d’animation »

Présent au Festival du film de Vendôme, Frank Ternier est revenu, dans une interview réalisée par Format Court en collaboration avec l’équipe de Ciclic, sur son film « 8 balles », un film d’animation sur l’obsession d’un père à venger sa famille après un drame survenu quelques temps auparavant.

Miklos Keleti/Alain Berliner. Le drame, le fantastique, le point de vue d’une enfant

Miklos Keleti/Alain Berliner. Le drame, le fantastique, le point de vue d’une enfant

La collaboration entre Miklos Keleti et Alain Berliner avait déjà fait ses preuves en 2011 avec le film « Dos au mur », alors que le premier était l’élève et le second, le professeur à l’INSAS (Belgique). Avec « Figures », Miklos Keleti signe cette fois-ci un court-métrage à cheval entre le film d’auteur et le film fantastique dont le producteur est à nouveau Alain Berliner, réalisateur de « Ma vie en rose » et « J’aurais voulu être un danseur ».

Martin Razy : « Seul, pendant l’écriture ou même au montage, on perd de l’objectivité car on n’a plus assez de recul. Le regard du producteur est donc important »

Martin Razy : « Seul, pendant l’écriture ou même au montage, on perd de l’objectivité car on n’a plus assez de recul. Le regard du producteur est donc important »

Scénariste à l’origine, Martin Razy s’est lancé à 30 ans dans sa première réalisation professionnelle avec « Sans les gants », présenté au dernier Festival Européen du Film Court en compétition française. Vainqueur du prix Beaumarchais qui récompense un film francophone, il est revenu en compagnie du producteur du film, Benoit Danou (Pharos Productions) sur son rapport au public, à l’écriture et à la réalisation.