Vidéothèque

Chloé Mazlo : « Je crois davantage en la puissance évocatrice de l’image poétique qu’en la représentation « fidèle » de la réalité »

Chloé Mazlo : « Je crois davantage en la puissance évocatrice de l’image poétique qu’en la représentation « fidèle » de la réalité »

Depuis quelques années et une collaboration au long cours avec Les Films Sauvages (« Deyrouth », « Les Petits Cailloux » et « Conte de Fées à l’usage des moyennes personnes »), Chloé Mazlo développe un cinéma d’animation drôle, sensible et poétique, s’intéressant à la vie quotidienne et à ses petits désagréments.

Nicolas Anthomé : « Ce qui m’intéresse profondément dans un film, c’est lorsqu’il nous amène là où l’on ne s’attendait pas à aller »

Nicolas Anthomé : « Ce qui m’intéresse profondément dans un film, c’est lorsqu’il nous amène là où l’on ne s’attendait pas à aller »

Nicolas Anthomé, producteur au sein de la société Bathysphere, s’est imposé en quelques années comme l’un des défricheurs les plus assidus d’une nouvelle génération de réalisateurs. Cette année, il présentait au festival Côté Court deux de ses productions récentes : « La Terre penche » de Christelle Lheureux, cinéaste prolifique que Format Court suit avec attention, ainsi que le nouveau film de Mihai Grecu, « The Reflection of power », tous deux présentés respectivement en compétition fiction et expérimentale.

Guido Hendrikx : « Pour faire des films intéressants, il faut apprendre à se limiter »

Guido Hendrikx : « Pour faire des films intéressants, il faut apprendre à se limiter »

Primé par notre site au festival Go Short (Pays-Bas), Guido Hendrikx avait fait le déplacement à Paris courant avril pour présenter pour son film « Onder ons » aux Ursulines. Sujets tabous, traitement médiatique, intérêt pour le documentaire et la fiction, manipulation, instincts individuels, nuance,… : le jeune réalisateur est revenu sur les différents thèmes qui ont influencé son travail et son parcours. Rencontre.

Leonardo Brzezicki : « Quel est l’intérêt de faire un film si on n’essaie pas d’offrir de nouvelles perspectives par rapport à ce qui a déjà été fait ? »

Leonardo Brzezicki : « Quel est l’intérêt de faire un film si on n’essaie pas d’offrir de nouvelles perspectives par rapport à ce qui a déjà été fait ? »

Lauréat du premier Prix Format Court à IndieLisboa et sélectionné au préalable à la dernière Berlinale, « The Mad Half Hour » est un court-métrage, noir, drôle, argentin, blanc, mélancolique et danois, réalisé par un ancien comédien, Leonardo Brzezicki, déjà auteur d’un long-métrage, « Noche », bien repéré sur la scène festivalière. En amont de la projection de son film que nous avons organisée en mai à Paris, nous avons rencontré Leonardo Brzezicki à Lisbonne pour un entretien autour du court, des non professionnels, du cinéma français et des difficultés à se forger une filmographie en Argentine.

Maureen Fazendeiro : « Comment rend-t-on visible la mémoire d’une vie entière ? »

Maureen Fazendeiro : « Comment rend-t-on visible la mémoire d’une vie entière ? »

De la danse au cinéma en passant par la distribution ou l’édition, Maureen Fazendeiro est une grande voyageuse de cinéma. Elle nous livre un premier film, « Motu Maeva », qui est lui-même un voyage, celui d’une passagère du siècle. Entre deux aller-retours portugais où elle travaille avec Miguel Gomes, elle revient pour Format Court, sur son film qui a remporté le Grand Prix Europe au dernier Festival de Brive.

Héloïse Pelloquet : « Je voulais raconter dans mon film la naissance d’une individualité à l’intérieur d’un groupe d’enfants, élaborer un parcours pour quitter le protagoniste sur un geste d’émancipation »

Héloïse Pelloquet : « Je voulais raconter dans mon film la naissance d’une individualité à l’intérieur d’un groupe d’enfants, élaborer un parcours pour quitter le protagoniste sur un geste d’émancipation »

En avril dernier, Format Court a décerné un prix au moyen-métrage « Comme une grande » lors de la dernière édition du festival de Brive. Cette chronique adolescente simple et émouvante, projetée jeudi dernier lors de la séance Format Court, avait convaincu notre jury par l’élégance de sa mise en scène et la révélation d’une jeune actrice pleine d’énergie et de fantaisie, Imane Laurence. Rencontre avec Héloïse Pelloquet, la réalisatrice du film, et son actrice.

Joanna Lorho : Contraintes & doutes, animation & maturation

Joanna Lorho : Contraintes & doutes, animation & maturation

Il s’agit d’un premier film très maîtrisé, tout en noir et gris, au trait épuré, porté par une musique magnifique. Son nom ? « Kijé », un curieux titre qui a révélé un nouveau talent au dernier Festival d’Angers, Joanna Lorho, lauréate de notre Prix Format Court. Dans le cadre du focus qui lui est consacré, la jeune réalisatrice est revenue sur son parcours, son univers, ses doutes, ses difficultés et son lien à l’illustration et à l’animation. Jeudi passé, nous avons diffusé son film au Studio des Ursulines (Paris, 5è) et organisé une exposition autour de son travail. Aujourd’hui, nous vous proposons de faire la connaissance de son auteure.

Wouter Jansen : Go Short & Some Shorts, audace & enthousiasme, programmation & distribution

Wouter Jansen : Go Short & Some Shorts, audace & enthousiasme, programmation & distribution

Wouter Jansen est programmateur au festival Go Short, à Nijmegen (Pays-Bas) où nous avons remis pour la première fois un Prix Format Court le mois passé (à Onder Ons projeté ce jeudi aux Ursulines). Il y a quelques années, il a monté une petite boîte de distribution et constitué un catalogue de films néerlandais. Lors de notre passage au festival, il est revenu sur le court-métrage local, notamment les films d’écoles, le rapport au public, le travail de programmateur mais aussi de distributeur.

Erik Schmitt : la créativité à portée de main, le street art et l’expérimentation par le court

Erik Schmitt : la créativité à portée de main, le street art et l’expérimentation par le court

Erik Schmitt, le réalisateur de « Nashorn im Galopp », Prix Format Court à Brest cette année, était à Paris au mois de mars pour présenter son film au Studio des Ursulines lors de notre séance consacrée au festival. Il est revenu sur son parcours, ses difficultés (le passage au long-métrage, l’envie de brasser plusieurs genres, son décalage avec ses confrères allemands) et ses goûts (le visuel, le créatif, le sens de l’émotion). Pour en savoir plus sur cet auteur, ne cliquez pas et restez sur cette page.

Jean-Sébastien Chauvin : « Il faut veiller à ce que le «moi critique» et le «moi réalisateur» regardent dans la même direction »

Jean-Sébastien Chauvin : « Il faut veiller à ce que le «moi critique» et le «moi réalisateur» regardent dans la même direction »

Jean-Sébastien Chauvin est critique de cinéma (Cahiers du Cinéma, Chronic’Art, Vogue) et enseignant à l’ESEC (École Supérieures des Études Cinématographiques). Depuis 2008, il a réalisé cinq courts-métrages qui tracent une voie singulière au sein de la production française de par leur inspiration fantastique et leur propension à ouvrir leurs cadres sur des territoires peu explorés.

Santiago Bou Grasso : « Le stop-motion crée un lien avec le temps qui s’arrête »

Santiago Bou Grasso : « Le stop-motion crée un lien avec le temps qui s’arrête »

Avec plus de 180 prix internationaux pour ses cinq courts métrages depuis « Il Pàjaro y el Hombre » en 2005 jusqu’à son récent « Padre », l’Argentin Santiago Bou Grasso est attendu régulièrement par les habitués de festivals pour ses techniques sans cesse renouvelées et sa liberté de ton. Accompagné de son co-scénariste, Patricio Plaza, il revient sur « Padre », un film en stop-motion où des marionnettes montrent le quotidien d’une fille s’occupant de son père dans la période qui suit tout juste la fin de la dernière dictature en Argentine.

Rino Stefano Tagliafierro : « L’histoire prime sur la technique car elle est pourvoyeuse d’émotions »

Rino Stefano Tagliafierro : « L’histoire prime sur la technique car elle est pourvoyeuse d’émotions »

« Beauty » est un film déconcertant à bien des égards. Ni réellement en prise de vue réelle ni vraiment animé de manière habituelle, ce kaléidoscope enchaînant des reproductions de tableaux classiques pendant près de 10 minutes a fait son chemin remarqué en festival, toujours dans les marges, autant à Annecy qu’à Clermont-Ferrand.

Massimiliano Narduli. Brest, la programmation, le soutien aux auteurs émergents

Massimiliano Narduli. Brest, la programmation, le soutien aux auteurs émergents

Massimiliano Nardulli, Italien enthousiaste, est le programmateur du Festival Européen du Film Court de Brest depuis 2011. Exigent mais aussi un peu barré, Massi, comme tout le monde l’appelle, découvre des talents dans les coins les plus perdus d’Europe et il réussit ainsi à proposer chaque année, une sélection de films inattendus, en pensant sans cesse à son cher public.

Giacomo Abbruzzese : « Transfigurer la réalité m’intéresse plus que la capturer »

Giacomo Abbruzzese : « Transfigurer la réalité m’intéresse plus que la capturer »

Ancien du Fresnoy, Giacomo Abbruzzese a voyagé dans un sens comme dans l’autre avant de poser ses valises à Paris, il y a quelques années. Auteur de plusieurs courts, il a réalisé « Stella Maris », un film qui nous a beaucoup plu à Brest et à Villeurbanne (où il a eu une Mention spéciale du Jury Format Court).

Abd Al Malik : « A partir du moment où l’on donne de la voix et que l’on représente, qu’on le veuille ou non, un milieu à qui l’on ne donne pas la parole, cela implique forcément une responsabilité »

Abd Al Malik : « A partir du moment où l’on donne de la voix et que l’on représente, qu’on le veuille ou non, un milieu à qui l’on ne donne pas la parole, cela implique forcément une responsabilité »

Rappeur, compositeur, écrivain et réalisateur depuis l’adaptation de son livre éponyme « Qu’Allah bénisse la France » (nommé dans la catégorie Meilleur Premier Film aux César de ce soir), Abd Al Malik qui était présent à Clermont-Ferrand en tant que membre du jury de la compétition nationale, porte ses différentes casquettes avec autant d’élégance que d’à propos. Brève rencontre autour du cinéma et de l’engagement.

Frédéric Dubreuil : « J’apprécie de prendre des risques et de proposer des œuvres pas forcément attendues »

Frédéric Dubreuil : « J’apprécie de prendre des risques et de proposer des œuvres pas forcément attendues »

Chaque année, la Procirep récompense une société de production de courts-métrages lors du Festival de Clermont-Ferrand, ce qui met en lumière un producteur, sa carrière et ses productions passées et à venir. En 2014, Envie de tempête Productions et son créateur-directeur Frédéric Dubreuil se sont vu remettre ce prix. Le producteur a bénéficié d’une dotation de 5.000€ à utiliser sur une prochaine production de court-métrage et d’une carte blanche lors de la dernière édition du Festival de Clermont-Ferrand.

Randall Lloyd Okita : « C’est bien de faire des courts, de se sentir libre, mais il faut disposer d’écrans »

Randall Lloyd Okita : « C’est bien de faire des courts, de se sentir libre, mais il faut disposer d’écrans »

Réalisateur du sublime « The Weatherman and the Shadowboxer », Prix Format Court au Festival du Nouveau Cinéma 2014, Randall Lloyd Okita est un jeune auteur de Toronto ayant déjà réalisé plusieurs courts. Son dernier film, projeté ce soir aux Ursulines dans le cadre de la séance spéciale autour du FNC, évoque avec mystère et émotion le parcours de deux frères ayant mené deux vies différentes, séparés par un événement survenu dans leur enfance.

Jean-Charles Mbotti Malolo : « La providence m’a permis de faire mon film. Quand je m’y suis attelé, j’avais envie de m’attaquer à quelque chose de difficile, avec de nombreux enjeux »

Jean-Charles Mbotti Malolo : « La providence m’a permis de faire mon film. Quand je m’y suis attelé, j’avais envie de m’attaquer à quelque chose de difficile, avec de nombreux enjeux »

Issu de la double culture du hip-hop et de l’animation, Jean-Charles Mbotti Malolo a réalisé « Le Sens du toucher », lauréat de notre premier Prix Format Court au Festival de Villeurbanne. Présélectionné aux César de l’animation, ce premier film subtil et vibrant, à la croisée du mouvement, des couleurs et des sentiments, convie langue de signes, ondes visuelles et relations amoureuses.

Sébastien Betbeder. Le jeu, l’impro, les adulescents et Paris

Sébastien Betbeder. Le jeu, l’impro, les adulescents et Paris

La filmographie de Sébastien Betbeder voit alterner des formes courtes et longues. D’un côté, il y a des films comme « La Vie lointaine » et « Sarah Adams », de l’autre, il y a « Les Nuits avec Théodore » et « 2 Automnes 3 hivers ». Au Festival de Vendôme 2014, le réalisateur présentait son dernier film sélectionné en compétition nationale, « Inupiluk », une comédie orchestrant la rencontre entre quatre garçons très différents, Thomas et Thomas, deux Français, et Adam et Ole, deux Groenlandais