Nefta Football Club de Yves Piat

Attaquer le cinéma par l’animation, c’est l’attaquer directement par la racine. Il ne s’agit pas de poser la caméra et de la laisser enregistrer. L’animateur travaille photogramme par photogramme.
Attaquer le cinéma par l’animation, c’est l’attaquer directement par la racine. Il ne s’agit pas de poser la caméra et de la laisser enregistrer. L’animateur travaille photogramme par photogramme.
Ce court métrage d’Olivier Smolders, membre du jury au Festival de Clermont-Ferrand 2020, est le premier qu’il a réalisé en couleurs, en 1987, à partir d’une nouvelle de l’écrivain et plasticien surréaliste belge Marcel Mariên.Le réalisateur indique « film pédagogique » comme si cela était le genre du film, « fable sur le malaise du corps enseignant » pour le résumer, sans le dévoiler.
Présélectionné aux Césars 2020 et nommé aux Oscars 2020, Mémorable de Bruno Collet, est un court métrage d’animation touchant sur la perte de la mémoire. Il a raflé plusieurs récompenses en France avec le prix du public, le Cristal du court métrage et le prix du jury junior au Festival international du film d’animation d’Annecy en 2019.
Parmi les courts-métrages présélectionnés à l’édition 2020 des Césars, il faut compter sur Roberto le Canari, déjà sélectionné à Clermont en 2019. Il tisse un parallèle subtil entre les peines des enfants et celles des adultes.
– Suis-je amoureux ? – Oui, puisque j’attends ». C’est par ces mots énigmatiques, extraits des Fragments d’un discours amoureux, de Roland Barthes, que s’ouvre le dernier court-métrage de Charline Bourgeois-Tacquet, Pauline asservie, sélectionné à la Semaine de la Critique 2018.
En compétition officielle au Festival de Cannes en 2019 et lauréat du jury étudiants de l’édition 2019 du Festival Paris Courts devant, L’Heure de l’ours, d’Agnès Patron, marque surtout par son jeu des couleurs et des contrastes.
De longs silences, quelques paroles, et puis des sirènes de police. Il y a l’inquiétude et l’angoisse, la radio en continu, la télé en arrière-plan, une fois arrivés à la maison. Agathe et Pierre sortent de l’hôpital, du sang sur la veste et des bleus au visage. Pour celui ou celle qui était à Paris […]
Jean-Benoît Ugeux, qui a travaillé une forme expérimentale avec le triptyque Valeurs en 2012, et un sujet social avec Eastpak en 2017, développe dans La Musique un récit plus intime, en racontant les rapports difficiles entre un père et un fils. Le court-métrage a reçu le Bayard d’or et Jean-Benoît Ugeux le prix d’interprétation au dernier Festival international du film francophone de Namur.
Les Pardi di Domani du Festival de Locarno couvrent deux compétitions : l’une, internationale, l’autre, nationale, suisse. Cette année, 11 films suisses figurent dans ce programme. À Format Court, nous avons par le passé déjà repéré plusieurs courts suisses ayant concouru à Locarno. C’est le cas de Kwa Heri Mandima (Good Bye Mandima) de Robert-Jan Lacombe, un film ayant remporté le Pardino d’or du meilleur court métrage suisse à Locarno en 2010.
Elu Pardino d’or à Locarno en 2014, The Mass of Men réalisé par Gabriel Gauchet a été projeté lors de nos séances Format Court à l’occasion d’une carte blanche consacrée au Festival de Grenoble où le film avait remporté le Grand prix, le Prix du jury presse et une Mention spéciale du jury jeune.
Billy, un handicapé d’âge moyen, vit seul mais se sent tout aussi isolé lorsqu’il sort et qu’il est en public. Tout ce qu’il connaît en guise d’amitié, ce sont les visites quotidiennes de l’aide-soignant. Aspirant à l’intimité d’une relation dans sa vie solitaire, Billy erre dans la ville en quête d’une aventure…
Un moment dans la vie d’un jeune homme solitaire qui travaille comme ouvrier, entretient des relations avec des femmes, et passe au travers d’un événement qui change sa vie. Au plus près des mains et des objets qu’il manipule, ce film dépeint intimement l’incertitude et la perte.
Le 72ème Festival de Locarno a commencé ce mercredi 7 août 2019. Il a lieu jusqu’au 17 août. Format Court couvre le festival pour la première fois et vous propose au jour le jour une sélection de courts-métrages anciennement programmés au festival, visibles en ligne, sélectionnés voire primés lors de précédentes éditions.
Claude Schmitz, réalisateur belge de Le Mali (en Afrique) et de Rien sauf l’été, propose une nouvelle fois un court-métrage où la chaleur et les acteurs prennent le temps de se découvrir dans une latence contemplative. Avec Braquer Poitiers, Claude Schmitz a déjà été récompensé de nombreuses fois, entre le Prix Jean Vigo, le Prix Ciné du Festival de Brive ou le Prix Égalité et Diversité au Festival de Clermont-Ferrand.
Louise Courvoisier est une jeune réalisatrice sortant de la Cinéfabrique, une école de cinéma à Lyon pour les 18-25 ans. En ce 72ème festival de Cannes, Mano a Mano, un film de fin d’étude a gagné le premier prix de la Cinéfondation, une section à Cannes favorisant les talents sortant des écoles de cinéma du monde entier.
Emmanuel Marre, que l’on connaissait déjà pour son court-métrage Le Film de l’été, où il promenait Jean-Benoit Ugeux, quarantenaire suicidaire qui reprend goût à la vie en présence d’un enfant, le long des autoroutes françaises a reçu, ces derniers jours deux Grands Prix au Festival le Court en Dit Long (Centre Wallonie-Bruxelles) et au Festival Côté Court (Pantin) pour son dernier film, D’Un château l’autre.
Vasilis Kekatos a brillé à Cannes avec son court-métrage La distance entre le ciel et nous qui remporte aussi bien la Palme d’Or du meilleur court-métrage que la Queer Palm. Vasilis Kekatos devient le premier réalisateur grec à remporter une Palme d’Or pour un court métrage.
En 2017, le court-métrage Paul est là de Valentina Maurel avait reçu le premier prix de la Cinéfondation, la section consacrée aux films d’écoles à Cannes. Un film écrit, tourné et monté à l’INSAS, une école de cinéma belge. Cette année, Valentina Maurel est de retour à Cannes, à la Semaine de la Critique cette fois, avec son nouveau court, Lucia en el Limbo. L’occasion pour nous de revenir sur son film de fin d’études apparu à Cannes il y a 2 ans.
Un jeune livreur tombe sous le charme d’une mystérieuse jeune femme qui vit cloîtrée dans son appartement. Lorsqu’il réussit enfin à avoir un rendez-vous chez elle, celle-ci lui révèle son secret…
Alors que son premier long-métrage, Take Me Somewhere Nice, était en compétition à Rotterdam en janvier, la réalisatrice hollandaise d’origine bosniaque Ena Sendijarević a mis en ligne il y a quelques jours Import, son dernier court-métrage repéré à la Quinzaine des Réalisateurs en 2016.