Vidéothèque

The Pub de Joseph Pierce

The Pub de Joseph Pierce

Le Britannique Joseph Pierce est de retour avec son dernier court, fraîchement sorti du four et déjà candidat pour le très recherché trophée du Labo à Clermont Ferrand. Après « Stand Up » et « A Family Portrait », le roi de la rotoscopie nous livre « The Pub », une vision grotesque, glauque et, il faut croire, réaliste de la scène nocturne londonienne au travers du portrait d’une jeune patronne de bistrot d’origine étrangère.

Scenes from the Suburbs (V2) de Spike Jonze

Scenes from the Suburbs (V2) de Spike Jonze

La fine fleur du clip est réunie cette année dans la sélection “Décibels” du 34e Festival de Clermont Ferrand. Parmi les heureux élus, on note la présence de « The Shrine / An Argument » (Fleet Foxes) réalisé par Sean Pecknold, « Cecelia & Her Selfhood » (Villagers) réalisé par Adrien Merigeau, de « The bench » (Sissi Lewis Kitty) réalisé par Crowther et Bruno SalAmone, mais aussi de « Oofplane //Selekt the machine » (Dj Oof) réalisé par Frédéric Jaîs Elalouf.

Le Songe de Poliphile de Camille Henrot

Le Songe de Poliphile de Camille Henrot

En 2010, le Centre Pompidou a eu la judicieuse idée d’envoyer des artistes français en Inde en leur donnant carte blanche pour revenir avec leur vision forcément singulière de ce gigantesque pays, finalement encore assez méconnu par l’Occident. Les œuvres réalisées ont donné lieu à une exposition – couronnée de succès – baptisée Paris-Delhi-Bombay à Beaubourg au printemps 2011.

Oh Willy… d’Emma de Swaef et de Marc Roels

Oh Willy… d’Emma de Swaef et de Marc Roels

« Oh Willy… », ce titre, à prononcer comme un soupir, évoque le surgissement du souvenir, et la mélancolie qui caractérise le personnage éponyme du film d’Emma de Swaef et Marc Roels. Projeté en avant-première en compétition nationale au Festival International de Clermont-Ferrand, « Oh Willy… » nous plonge dans un univers délicat et poétique, une véritable quête des origines.

Noise de Przemysław Adamski

Noise de Przemysław Adamski

On effleure la beauté d’un film non seulement dans sa propension à offrir une vision transparente du monde mais également dans la valeur donnée à l’imaginaire des personnages, c’est-à-dire à la possibilité de voir figurer l’univers mental du protagoniste à l’écran. Dans le cas de “Noise” (littéralement “Le bruit”), un court-métrage inclassable mêlant les techniques du stop-motion, du dessin, et de l’incrustation virtuelle, il s’agit de laisser poindre visuellement les sensations d’un homme isolé dans une chambre.

I Know You Can Hear Me de Miguel Fonseca

I Know You Can Hear Me de Miguel Fonseca

Prix Format Court du Meilleur Film dans la catégorie OVNI (objet visuel non identifié), I Know You Can Hear Me est un véritable tour de force. A partir d’une double citation, Miguel Fonseca déploie une narration neuve et non tributaire de ses composantes initiales drôlement antinomiques : l’ “action hero”-isme américain des années 80 et le haut Romantisme de Chopin.

La Maladie blanche de Christelle Lheureux

La Maladie blanche de Christelle Lheureux

Depuis la nuit des temps, les hommes ont cherché à s’extraire et à se séparer de la nature, vécue comme hostile et dangereuse. Aujourd’hui, la frontière entre la ville où vivent la majorité des êtres humains et la nature devient tellement étanche que la campagne se transforme en un lieu de fantasme et représente le paradis perdu. C’est le cas du petit village des Pyrénées investi pendant les vacances par Manuel, environ 35 ans et Myrtille, sa fille de 5 ans, enfant curieuse et intelligente.

Danny Boy de Marek Skrobecki

Danny Boy de Marek Skrobecki

Dernièrement primé par Format Court au festival Court Métrange de Rennes et projeté au Carrefour de l’Animation au Forum des Images, « Danny Boy » impressionne par son acuité visuelle et sa richesse narrative. A la croisée de la fable fantastique et d’une chronique contemporaine, Marek Skrobecki, loin d’en être à son premier coup d’essai, signe un film d’animation polymorphe.

L’Appel de Cécile Mavet

L’Appel de Cécile Mavet

Force est de constater que dans une société individualiste telle que la nôtre, le religieux habite toujours la représentation. Des hommes préhistoriques aux « enfants de Freud et de Coca-cola », des grottes de Lascaux aux dernières superproductions cinématographiques, la volonté de parler de ce qui anime et dépasse la matière n’a eu de cesse de se renouveler et de se transformer. Présenté à Media 10-10 en compétition nationale, « L’Appel », le film d’école de Cécile Mavet issue de l’IAD, aborde le sujet avec une touchante sensibilité.

Cases où je ne suis pas un monstre d’Hannah Letaïf

Cases où je ne suis pas un monstre d’Hannah Letaïf

Une rémunération « généreuse et garantie » est promise pour une expérience (réalisée à La Cambre, sélectionnée en compétition nationale à Média 10-10). Six heureux élus – aucun lien de parenté apparent avec les classes politiques recensées – sont choisis parmi les candidats : une jeune femme, une plante, un couple hétérosexuel, un homme, encore un homme. Plutôt jeunes (25 ans de moyenne d’âge environ). De race blanche à l’exception de la plante dont les couleurs varient avec le panache d’une varicelle.