Der Neue Tag, David Nawrath, 30′ – Allemagne
Make down, Maurice Hübner, 3′ – Allemagne
Elefantenhaut, U. Putzer, S. Fiala, 34′ – Autriche
Les Bons Garçons, Antoine Russbach, 22′ – Belgique
Grise mine, Remi Vandenitte, 7′ – Belgique
Suzanne, J. Monfajon, B. Janon, 11′ – Belgique
Albert’s winter, Andreas Koefoed, 29′ – Danemark
Anna, Runar Runarsson, 35′ – Danemark
Benigni, E. Vuorinen, P. Partanen, J. Ottelin, 8′ – Finlande
Birds Get Vertigo Too, Sarah Cunningham, 20′ – France
Variáci?k, Krisztina Esztergalyos, 29′ – Hongrie
Bingo, Timur Ismailov, 28′ – Pays-Bas
Blijf bij me, weg, P. Aguilera Valdebenito, 24′ – Pays-Bas
Volgens de Vogels, Linde Faas, 5′ – Pays-Bas
Wes, Peter Hoogendoorn, 23′ – Pays-Bas
Darek, Jonas M Gulbrandsen, 14′ – Pologne
Syn, Jan Wagner, 28′ – Pologne
Homeland, J. De Dios Marlil Atienza, 6′ – République-Tchèque
Kid, Tom Green, 25′ – Royaume Uni
What light, Sarah Wickens, 4′ – Royaume Uni
Yellow Belly End, Philip Bacon, 9′ – Royaume Uni
Tekila, Vladimir Dashevsky, 15′ – Russie
Skrapsår, Gabriela Pichler, 22′ – Suède
Plans animés
13, Gitte Hellwig, 2′ – Allemagne
Je te pardonne, Jérôme Cauwe, Pierre Mousquet, 5′ – Belgique
Ruis, Marike Verbiest, 3′ – Belgique
Katrine, Malik Thomas Spang Bruun, 5′ – Danemark
Tollo Muerte, Sanni Lahtinen, 3′ – Finlande
Logorama, F. Alaux, H. De Crécy, L. Houplain, 16′ – France
L’Oiseau, Samuela Yal, 10′ – France
O’moro, Christophe Calissoni, Eva Offerdo, 12′ – France
Ru, Florentine Grelier, 9′ – France
Sauvage, Paul Cabon, 5′ – France
The Whale, MiYoung Baek, 8′ – France
Trois, Quatre, Jean-Patrice Blanc, 3′ – France
Mémoire fossile, A-L. Totaro, A. Demuynck, 10′ – France / Belgique
L’Ondée, David Coquard-Dassault, 8′ – France / Canada
Orsolya, Bella Szederkényi, 8′ – Hongrie
Noteboek, Evelien Lohbeck, 4′ – Pays-Bas
Algo importante, Joao Fazenda, 7′ – Portugal
Passaros, Filipe Abranches, 6′ – Portugal
A Family Portrait, Joseph Pierce, 5′ – Royaume Uni
Bruce, Tom Judd, 3′ – Royaume Uni
Cityscape, Jun Lee Seong, 2′ – Royaume Uni
Flowerpot, Rafael Sommerhalder, 5′ – Royaume Uni
Laitue, Nicholas Brooks, 9′ – Royaume Uni
Wolves, Rafael Sommerhalder, 6′ – Royaume Uni
Zakon Zhizni, Rishat Gilmetdinov, 8′ – Russie
Gemeinschaft, Özlem Akin, 4′ – Turquie
La Balançoire, Christophe Hermans, 19′ – Belgique
Macchie di sole, Stella Di Tocco, 16′ – Italie
Rita, Antonio Piazza, Fabio Grassadonia, 19′ – Italie
Red-end and the Seemingly Symbiotic Society, R. Noorda, B. de Forest, 15′ – Pays-Bas
Arena, Joao Salaviza, 15′ – Portugal
GirlLikeMe, Rowland Jobson, 14′ – Royaume Uni
Photograph Of Jesus, Laurie Hill, 7′ – Royaume Uni
Whore, Fyzal Boulifa, 11′ – Royaume Uni
Courts métrages français
8 et des poussières, Laurent Teyssier, 21′ – France
Adieu Molitor, Christophe Régin, 24′ – France
C’est gratuit pour les filles, Marie Amachoukeli, Claire Burger, 23′ – France
Ecuador, Estelle Journoud,15′ – France
La Librairie de Schrödinger, Claire Vassé, Christophe Beauvais, 10′ – France
Madagascar, carnet de voyage, Bastien Dubois, 11′ – France
Mission Socrate, Bertrand Lenclos, Jackie Berroyer, 26′ – France
Le Naufragé, Guillaume Brac, 24′ – France
Lost Paradise, Mihal Brezis, Oded Binnun, 10′ – France
La Parade de Taos, Nazim Djemaï, 19′ – France
Pour sa 31ème édition, le Festival Média 10-10 a fait preuve d’audace en élargissant sa programmation à des films inclassables, offrant par là même un espace ouvert aux créations filmiques en tout genre. Pour la première fois, une compétition OVNI (objets visuels non identifiés), composée de 16 courts atypiques venus d’un peu partout, a envahi les écrans de la Maison de la Culture. Généreusement représenté, le Portugal a coloré les projections avec cinq films et cinq artistes à la personnalité plutôt expérimentale.
Annual Report de Cristina Braga
« Annual Report », le film de Cristina Braga, étudiante à la Faculdade de Belas Artes de l’Université de Porto, basé sur une compilation d’idées, de données et d’informations personnelles, apparaît comme une représentation formelle jouant sur la simplicité analogique d’un contenu digital.
A l’aide de moyens modestes (post-it, cartes postales, animaux en plastique, boîtes en carton…), la réalisatrice établit une liste de faits et d’évènements s’étant déroulés au cours d’une année entière. Originale et récréative, cette animation expérimentale est une belle réflexion en miroir sur l’usage des nouvelles images dans la société actuelle.
Arise (Zona) de Pedro Maia
« Arise (Zona) » est un film réalisé avec des images non utilisées, et non montées issues du long-métrage « a Zona » de Sandro Aguilar.
Dès les premiers plans, un intertitre nous prévient, nous avertit que la démarche du cinéaste sert un cinéma inutile, rejeté, abandonné : un « cinéma-déchet »… Certes, on peut y voir une certaine provocation de la part de Pedro Maia mais s’y arrêter serait une lecture limitée de son travail.
Alors que le spectateur croit être baigné dans une nature sylvestre et champêtre, un ensemble d’images recyclées, renouvelées et réinventées défilent sans qu’il ne puisse s’attacher ni s’identifier à quoi que ce soit. Ces images brutes tendent au vide, à l’oubli et à l’abstraction. Figuré sur une pellicule monochromatique, carré blanc sur fond blanc cinématographique, le final oscille entre la plénitude et la vacuité, le tout et le rien, le souvenir et l’oubli.
Dans « Arise (Zona) », l’ambition du vidéaste est d’explorer le médium sans chercher à créer une quelconque logique narrative. L’absence de son renforce le refus de cohérence entièrement assumé par son auteur qui s’essaye à une réelle élévation formelle. Dans les interstices de la matière filmique, le mystère est suprême.
Cançao de amor e saúde (Chanson d’amour et de bonne santé) de João Nicolau
Un jeune fabricant de clés, solitaire dans une galerie anonyme d’une grande ville tout aussi anonyme, est en quête d’amour. L’amour serait selon lui la réponse au vide existentiel qui le dévore et qui le renvoie chaque jour à sa petite boutique, lieu d’accueil de jeunes filles en manque (de clés).
Sous une apparence des plus classiques, « Cançao de amor e saúde » opère des incursions intéressantes dans un univers lynchien mêlant réflexions philosophiques rohmériennes et absurde langagier ionescien. Ce cocktail explosif donne un produit hybride aussi éclaté que décalé. L’originalité de la forme et du contenu réside dans le trompe-œil d’histoire d’amour classique conduite par une narration partagée entre moments significatifs et dialogues incongrus.
Inanité et indolence coloraient déjà les couleurs mélancoliques de « Rapace », le précédent film du cinéaste portugais également sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs. Elles sont reprises avec la même impertinence dans ce court au caractère loufoque.
Corrente de Rodrigo Areias
Délicat et poétique, ce petit film en noir et blanc évoque la vie d’un ouvrier dans un Portugal intemporel. L’expression, proche du cinéma avant-gardiste russe, montre l’univers de la mine dans un montage qui rappelle celui d’Eisenstein. Le son, entre silences, réverbérations et saturations, berce l’ensemble dans une nostalgie toute westernienne où l’individu est en éternelle confrontation avec une réalité hostile.
Après son travail abrutissant, l’homme descend la colline et traverse la rivière à la nage. Tel un rituel, il se débarrasse de ses vêtements et plonge tout son être dans le cours d’eau. Livré à lui-même dans cette nature silencieuse et virginale, il se laisse emporter par le courant. Sur la rive, une femme; belle, sauvage et libertine. Finalement enlacées, les deux solitudes se laissent entraîner par les flots les emportant là où tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.
Montanha fria de Luis Alves de Matos
Sur l’écran noir d’une ville blanche, la vie poussiéreuse file à l’allure d’une bicyclette. Des images abstraites et poétiques tentent de narrer le quotidien de gens, perdus au pied d’une montagne.
A nouveau, la nature questionne l’homme, à nouveau son pouvoir mystique pénètre l’âme humaine étalant ses doutes sur des images énigmatiques. « Montanha fria » suggère un vieux cantique chinois dont on murmure l’air sans se souvenir des paroles.
Synopsis : Il est un mineur, chaque jour il essaye de suivre le flux de la rivière. Elle rêve d’évasion aussi, mais elle est piégée. Ils le sont tous. Ils sont dominés par la force de la montagne. Là d’où ils sortent et où ils reviennent chaque jour. Un jour, la chaine se brise.
Synopsis : João est le seul employé visible dans la serrurerie Clefs Morais. Il est aussi le fils du propriétaire et il se permet de s’absenter du service pour ausculter le souffle immatériel de son coeur en dépensant pièce après pièce dans la Machine de L’Amour. Marta do Monte est une étudiante des Beaux-Arts porteuse d’une inhabituelle commande. La clef que João copie pour elle ouvre plus d’une porte.
Synopsis : « Annual Report » est une compilation d’idées, une archive des données et des renseignements personnels et elle apparaît comme une somme des plans, chacun consacré à un sujet. Cette vie cache l’intention de se pencher sur les conséquences de la culture numérique, en termes de comportements, de vocabulaire, de temps et d’espace. Il fonctionne aussi bien comme un journal de technique et de la culture numérique.
Genre : Expérimental
Durée : 4’
Pays : Portugal
Année : 2007
Réalisation : Cristina Braga
Scénario : Cristina Braga
Images : Cristina Braga
Son : Cristina Braga
Montage : Cristina Braga
Animation : Cristina Braga
Production : Faculdade de Belas Artes da Universidade do Porto
Synopsis : « Arise(zona) » est tiré du long métrage « A Zona » de Sandro Aguilar et émerge de toute la saleté cinématographique propre au support filmique. Ces images sur pellicule salie, destinées au vide et à l’oubli total, nous mènent vers l’ambiguïté et l’indétermination entre la vie et la mort, dans lesquelles les logiques narrative et temporelle sont suspendues.
Synopsis : La vie se perd en poussière, jour après jour. Les fleurs tombent, année après année. Les gens s’en vont. Le froid sentier qui mène à la montagne semble infini et même à présent, ne savez-vous pas ? La réalité questionne-t-elle l’ombre ?
Genre : Expérimental
Durée : 12’
Pays : Portugal
Année : 2009
Réalisation : Luis Alves de Matos
Scénario : Luis Alves de Matos
Images : Luis Alves de Matos
Son : Luis Alves de Matos, Luis Zhang
Montage : Hugo Santiago, Luis Alves de Matos, Rita Pestana
Synopsis : Manon de Boer a invité le pianiste bruxellois Jean-Luc Fafchamps à jouer deux fois la composition éponyme de John Cage 4’33 » face à un public installé dans un studio.
« And echoed in the wells of silence. » – Paul Simon
Signé par l’artiste hollandaise Manon de Boer, « Two Times 4’33 » » livre une interprétation filmique en deux temps du morceau 4’33 du compositeur américain John Cage. Réalisé dans le cadre de la cinquième Biennale de Berlin, le film a également fait du bruit au festival du court métrage de Namur cette année où il a été sélectionné dans la catégorie OVNI.
Devant une caméra immobile qui aperçoit les courbes d’un piano à queue, Jean-Luc Fafchamps, pianiste et compositeur belge, salue un public hors champ, s’assied et livre une interprétation d’une des compositions musicales les plus controversées de notre temps. 4’33 » part du principe que tout son – même des bruitages ambiants – peut constituer la musique. Hermétique, absolutiste et surtout avant-gardiste, le morceau de Cage se dispense en effet du composant musical indispensable, le son intentionnel, et remet ainsi en question la nature même de la musique.
Dans la mesure où la principale innovation provient de son contenu, le film de Manon de Boer s’approche plus du documentaire que de l’expérimental. La réalisatrice ne fait rien d’autre que de filmer une performance à deux reprises et ne peut aucunement prétendre à la nouveauté de son sujet. Pourtant « Two Times » fait preuve d’une originalité au moins aussi grande et remarquable que la pièce de Cage…
À l’instar des trois »mouvements » de la partition de Cage, le découpage de de Boer divise le film en deux volets, chacun correspondant à une performance. Le premier est un gros plan fixe qui capture la discipline et l’état mental de l’interprète, entre l’intention musicale, la lecture attentive de la partition et la manipulation du métronome qui marque la durée des mouvements en l’absence de toute note.
Le deuxième, un long travelling, fait défiler les visages du public, montrant tour à tour toute la gamme émotionnelle et les codes de réception qui définissent non seulement cette œuvre unique, mais la musique classique occidentale en général. À travers ce complexe jeu entre interprète, public et spectateur, le spectacle lui-même est mis en abîme, ce qui n’est pas sans rappeler une des meilleures expériences d’opéra filmé, à savoir « La Flute enchantée » de Bergman/Mozart.
Le coup de génie final qu’offre de Boer apparaît dans la dernière partie du film tel une coda au deuxième volet. Dans des derniers plans du film, la caméra abandonne les spectateurs et voyage à travers la fenêtre, expression parfaite du rapport entre les deux espaces : le champ visuel, quittant l’intérieur, s’élargit vers le monde extérieur, le véritable compositeur/interprète de cette « musique » absolue.
Il y a un mois, se clôturait la 31ème édition du Festival du court métrage de Namur, Média 10-10. Pour la première fois, une section OVNI (Objets Visuels Non Identifiés) jouxtait les films belges en compétition. Ouverte aux expérimentations en tout genre, aux aventures créatives et inventives menées à la frontière des genres et des médias, la catégorie OVNI témoignait d’une approche résolument originale, loin des formatages imposés, à travers 16 films portugais, français, belges, anglais, et espagnols.
Grand Prix du Jury : Anna de Runar Runarsson (Den Danske Filmskole – Danemark -Fiction – 2009 – 35 min)
Syn. : Anna, jeune fille de 12 ans, vit dans un village de pêcheurs. Elle est à un croisement de sa vie. Son environnement est en train de changer – elle aussi.
Prix Spécial du Jury : Birds Get Vertigo Too de Sarah Cunningham (La fémis – France – Documentaire – 2009 – 20 min)
Syn. : Barnz et Shaena vivent ensemble dans un cirque ambulant au Pays de Galles. Barnz fait contrepoids pour Shaena qui voltige dans les airs. Chacun s’appuie sur l’autre, sur scène et dans la vie. Le spectacle est au point, mais parfois, même les oiseaux ont le vertige…
Prix de la Mise en Scène : La Chanson des enfants morts (La Cancion de los niños muertos) de David Pablos (Centro de Capacitación Cinematográfica – Mexique – Fiction – 2008 – 42 min)
Syn. : Ma mère a été tuée et mon père est resté seul avec cinq enfants à sa charge. Mon père ne pouvait pas nous consoler. Il nous a emmenés dans la cabane d’un étranger et la seule chose que je voulais était de fuir ce lieu.
Prix du Scénario : Roma de Elisa Miller (Centro de Capacitación Cinematográfica – Mexique – Fiction – 2008 – 26 min)
Syn. : Un train de voyageurs clandestins s’arrête aux abords d’une usine de savon. Une jeune fille descend s’y réfugier. Là, quelques moments de solidarité l’aideront à poursuivre sa route. Du misérabilisme ou de l’espoir mièvre, rien de tel ne surgit de Roma, qui s’arrête un court instant sur le chemin d’une jeune immigrée.
Prix Découverte de la Critique Française : Never drive a car when you’re dead de Gregor Dashuber (Hochschule für Film und Fernsehen Konrad Wolf – Allemagne – Animation – 2009 – 10 min)
Syn. : Un héros maladroit tombe par hasard sur un piano oublié depuis longtemps. La musique le conduit dans la ville, où il joue une dernière marche funèbre rejoint par de nombreuses silhouettes.
Prix du Public : The Last Page de Kevin Acevedo (Chapman University, Dodge College of Film and Media Arts – Etats-Unis – Fiction – 2008 – 21 min)
Syn. : Jason Adams est un écrivain qui a passé des mois à essayer de finir la rédaction de la dernière page de son roman au point où cela est devenu une obsession. On rit de bon cœur devant les péripéties de ce personnage de looser…
Prix du Jury étudiant : Elkland de Per Hanefjord (Dramatiska institutet – Suède – Fiction – 2008 – 58 min)
Syn. : Henrik revient à la maison familiale, après 15 ans d’absence, pour les funérailles de son père. Plus que jamais, il doit se rapprocher de son frère Ronnie, qui a passé sa vie à la ferme avec leurs parents.
Mention Spéciale du Jury : Racines de Eileen Hofer (Université de Genève – Médias Unis – Suisse – 18 min – Fiction – 2008)
Syn. : Dans un village turc menacé par la construction d’un barrage, un père veuf et sans emploi cherche à célébrer dignement les 9 ans de son fils qui rêve de voler comme Spiderman.
Mention Spéciale du Jury : Suzanne (de Julien Monfajon et Baptiste Janon – Institut des Arts de Diffusion – 11 min – Fiction – 2008)
Syn. : Suzanne travaille dans une usine. Emballer, déposer, transporter, tel est son lot quotidien. Son lien avec le monde, un téléphone portable qui dans cette journée qui aurait pu être comme toutes les autres, va faire naître l’évasion, le rêve, le désir.
50 años en la Luna (Mariano Santilli, Argentine)
A Bike Ride (Bernard Attall, Etats-Unis)
Al-Gondorji (Ahd Kamel, Arabie Saoudite, Etats-Unis)
Aprilis Suskhi (Tornike Bziava, Géorgie)
Autopilot (John Michael Herndon, Etats-Unis)
Betty B. Et the The’s (Felix Stienz, Allemagne)
Bingo (Timur Ismailov, Pays-Bas)
Blue Sofa (Pippo Delbono, Giuseppe Baresi, Lara Fremder, Italie)
Les bons garçons (Antoine Russbach, Belgique, Suisse)
Cathrine (Mads Matthiesen, Danemark)
CintA (Steven Winata, Indonésie)
Civil…But Not Civilized (George Tarabay, Liban)
El Corazon de la Mancha (Ruben Mendoza, Colombie)
Daughters (Chloé Zhao, Chine, Etats-Unis)
Deng (Fatma Filiz Isik Bulut, Turquie)
Des poux dans la paille (Didier Crepey, Suisse)
Did Michael Knight End the Cold War ? (Stepan Altrichter, République Tchèque, Allemagne)
Dor (Ofir Raul Graizer, Israël)
Drogba est mort (Moussa Diarra, Eric Rivot, Mali)
Ecologie (Julia Kozyreva, Russie, Estonie)
Efecto Domino (Gabriel Gauchet, Cuba, Allemagne)
Ella (Hanne Larsen, Norvège)
Fatah (Abdenour Ziani, Algérie, France)
Fliegen (Piotr J.Lewandowski, Allemagne)
Focal Point (Ali Seiffouri, Alireza Khatami, Malaisie, Iran)
Foreign Parts (Michael Cody, Vietnam, Australie)
The Frozen (Naghi Nemati, Iran)
Geboren en Getogen (Eelko Ferwerda, Pays-Bas)
Glenn Owen Dodds (Frazer Bailey, Australie)
Helpless (Li Yang, Chine)
Hideg brek (Mihaly Schwechtje, Hongrie)
Al Hob Fy Zaman Al Kolla, (Ibrahim Abla, Egypte)
Hopscotch (Chiang Hsiu-Chiung, Taiwan)
I love Luci (colin, Kennedy, Royaume-Uni, Danemark, Royaume-Uni, Angleterre)
Ja, ja, nein, nein (Peter Volkart, Ulrich Schaffner, Suisse)
Jualas (Juan José Medina, Mexique)
Jenny & the Worn (Ian Clark, Royaume-Uni, Angleterre)
Jitenshsa (Dean Yamada, Japon, Etats-Unis)
Joel (Hlynur Palmason, Islande)
Ke Ego Gia Mena (Georgis Grigorakis, Grèce)
Los and Found (Philip Hunt, Royaume-Uni, Angleterre)
Lovers (Do Yeun Kim, Corée du Sud)
May (Wai Ha Ng, Singapour)
Métropolis Ferry (Juan Gautier, Espagne)
Moore Street Malasa (David Sullivan, Irlande)
A Mulher Biônica (Armando Praça, Brésil)
Muzica in sange (Alexandru Mavrodineanu, Roumanie, France)
Na izgrejsonce (Gjorce Stavreski, Macédoine)
Nao me deixe em casa (Daniel Aragao, Brésil)
La Neige cache l’ombre des figuiers (Samer Najari, Canada, Québec)
The Neighbour (Ben Weir, Australie)
Notes on the Other (Sergio Oksman, Espagne)
Nyarma (Edgar Bartenev, Russie)
On the Run With Abdul (Kristian Hove, James Newton, David Lale, Royaume-Uni, Angleterre)
Passion courte (Mahassine El Hachadi, Maroc)
Path Lights (Zachary Sluser, Etats-Unis)
La Patrona (Lizzette Argüello, Mexique)
Percorso # 0008-0909 (Igor Imhoff, Italie)
Phuket (Aditya Assarat, Tahïlande)
Pigeon : Impossible (Lucas Martell, Etats-Unis)
Roos Djaj (Bassam Ali Jarbawi, Palestine, Etats-Unis)
Runaway (Cordell Barker, Canada)
Sang bong (Jae Jin Jang, Corée du Sud)
Siemiany (Philip James Mc Goldrick, Pologne, Belgique)
Sinna mann (Anita Killi, Norvège)
The Six Dollar Fifty Man (Louis Sutherland, Mark Albitson, Nouvelle-Zélande)
Slitage (Patrick Eklund, Suède)
Sparni un Airi (Vladimir Leschiov, Lettonie)
Teleglobal Dreamin’ (Eric Flanagan, Philippines, Singapour)
Tiefensucht (Florian Fessi, Autriche)
Trolls (Brianne Nord-Stewart, Canada)
Tulum (Dalibor Matanic, Croatie)
Um dia frio (Claudia Varejao, Portugal)
Viikko ennen vappua (Hamy Ramezan, Finlande)
Vilay (Umesh Kulkarni, Inde)
Wamkelekile (Dorotea Vucic, Afrique du Sud) Le site du Festival : www.clermont-filmfest.com
Le créateur de la Cinémathèque française est aussi celui des Rencontres Henri Langlois, Festival international des écoles de cinéma. Du doc allemand à la fiction mexicaine, du drame argentin à la comédie finlandaise… : le Festival propose une sélection rigoureuse et éclectique parmi près de 1300 films reçus chaque année des écoles du monde. Un concentré de ce que la jeune génération de cinéastes du monde entier produit de plus abouti, de plus fort, de plus surprenant. Ces jeunes réalisateurs, qui tentent ici leur chance, offrent à leur film un beau début de carrière ; après les Rencontres Henri Langlois, d’autres grands festivals à Cannes, Clermont-Ferrand, et à l’étranger récompensent bien souvent les films ou les auteurs primés à Poitiers.
Séance : Lundi 14 décembre 2009 – 20h00 –(durée : 120’). Salle Jean Epstein
En présence de certains réalisateurs. Entrée libre.
Pour en savoir plus : www.rihl.org
La première rencontre remonte à mai, les pieds dans le sable, à proximité de l’Espace Miramar, le fief de la Semaine de la Critique. La dernière date de décembre, en baskets, sous la pluie, devant le Balzac, après la projection des films sélectionnés aux César.
En faisant connaissance à la Fémis, Claire Burger, la monteuse, et Marie Amachoukeli, la scénariste, se sont trouvées « meilleures à deux que seules ». Inspirées par le réalisme teinté de fiction, le langage vrai, et les comédiens non professionnels, elles ont co-scénarisé « Forbach », le film de fin d’études de la première (entre autres, lauréat du Grand prix national à Clermont-Ferrand l’an passé et Deuxième Prix de la Cinéfondation en 2008) et co-réalisé « C’est gratuit pour les filles » (en lice pour le César et le Lutin du Meilleur court métrage).
Ces temps-ci, malgré une actualité festivalière chargée, leur collaboration se poursuit intensément : les deux jeunes femmes co-écrivent trois projets de longs métrages, l’un d’animation, les deux autres de fiction, en continuité thématique et formelle avec leurs deux premiers courts. Les « formatcourtois » s’en réjouissent d’avance…
Primé dans de nombreux festivals, dont ceux de Clermont-Ferrand et de Cannes, « Forbach » est le film de fin d’études de la réalisatrice lorraine, Claire Burger, monteuse diplômée de la Fémis. Délicatement équilibré entre documentaire et fiction, le film s’inspire librement de l’histoire de Samuel Theis, l’acteur principal et ami d’enfance de la réalisatrice, et se construit autour de son retour dans sa ville natale et sa famille.
Suite à son récent succès hertzien, la télé-vedette Samuel Koenig profite d’une cérémonie en son honneur à Forbach pour rendre visite à sa famille. L’euphorie des retrouvailles se mue vite en tension, rappelant à chacun la complexité des rapports familiaux.
Le récit lisse bascule ingénieusement d’un registre affectif à l’autre, et plonge, dès les premières images, le spectateur dans l’émotion ressentie. Grâce à une caméra aux mouvements souples et naturels, celui-ci accompagne les personnages au point de pénétrer dans leur intimité, un univers à la fois dérangeant par son réalisme brut et attendrissant par sa franchise naturelle.
Bien plus que les déclamations d’amour, de furie ou de regret, touchantes à leur propre manière, le non-dit de « Forbach » transmet avec une grande justesse les subtilités des relations entre les personnages. Pour traiter de sujets potentiellement dramatiques tels que la dépendance alcoolique et les enfreintes à la loi, la cinéaste privilégie le sobre à l’explicite et la démonstration des rapports ébréchés à la résolution des conflits.
« Forbach » est en quelque sorte un hommage à la ville natale de Samuel Theis et Claire Burger, co-scénaristes du film, avec Marie Amachoukeli. Interprété par des non professionnels, le récit gagne d’autant plus en intimité. À part Samuel, la vedette « parisianisée », la famille Theis alias Koenig se compose de Mario, le frère-reflet effacé et timide, et d’Angélique (Sonia Theis-Schmidt), leur mère. Entre femme fatale et femme fragile, celle-ci balance subtilement son « jeu » entre sa diction sans affectation, sa physionomie expressive, et son regard bleu cristallin, qui semble porter le fardeau d’une existence rude et l’espoir d’un bonheur disparu.
D’une durée ambitieuse de 35 minutes, ce court-moyen métrage réussit à émouvoir sans provoquer, à captiver sans exagérer, et à évoquer chez le spectateur un sentiment de sympathie et de complicité avec les personnages. Mi-fiction, mi-réalité, « Forbach » montre que la simplicité parle parfois plus fort que l’élaboration.
Grand prix : Echo de Magnus Von Horn (Pologne)
Prix spécial du jury : La virée de Dalibor Matanic ( Croatie)
Prix Fujifilm : La harde de Katty Sebbah (France)
Prix du jury jeune : Next Floor de Denis Villeneuve (Canada)
Prix Cinécourt : Rough cut de Firouzeh Khosrovani (Hongrie)
Mention spéciale du jury (ex-aequo) :The Ground Beneath de René Hernandez (Australie) Mention spéciale du jury (ex-aequo) : Coming out (Vallomas) de Pici Pàpai
Prix de la meilleure musique originale : décerné à Mourad Guechoud pour Ils se sont tus (Sektou) de Khaled Benaïssa / Samir Messaoudi(Algérie)
Prix du public : Bretelles, pudding et herbes hautes de Simon Lahmani (France)
Prix des Télévisions du Festival Tous Courts (ex-aequo) : L’ âge adulte de Pierre Daignière (France)
Prix des Télévisions du Festival Tous Courts (ex-aequo) : Beast de Lars Arendt (Danemark)
Mention spéciale du jury jeune : L’ année de l’Algérie de May Bouhada (France)
Prix du jury des enfants : Le petit dragon de Bruno Collet (France)
La belle au verre de lait, de Félix Rocque
Le technicien, de Simon-Olivier Fecteau
L’homme et la bête de Martin Thibaudeau
King chicken, de Nicolas Bolduc
Jour sans joie, de Nicolas Roy
Les mots, d’Ivan Grbovic
Tête blanche, de Patrick Boivin
La vie commence, d’Emile Proulx-Cloutier
Léger problème de Hélène Florent Danse macabre, de Pedro Pires
Infos pratiques :
Projection gratuite
Horaires : 15h-17h
Adresse : Forum des images – 2, rue du cinéma 75405 Paris
Le site du Festival : www.cinema-du-quebec.com
Il Figure de Romain Winkler & Raphaël Lambert (fiction, 17′, 2008, Prod. Quelque chose, France)
Syn. : La vie d’un mannequin de vitrine. Son enfance mouvementée, son immersion dans la vie active, la crise, le succès, ses déboires sentimentaux. Plus globalement les questions que pose sa vie parmi les hommes et comment il y répond.
Administrators de Roman Klochkov (animation, 6’37 », 2006, KASK, Belgique)
Syn. : Sur l’absurdité de la bureaucratie en temps de désastres.
Finding home de Christopher Daley (documentaire, 25’30 », 2008, KASK, Belgique)
Syn. :Un premier sergent du Corps des Marines des États-Unis approche de la retraite après 19 ans de service actif, incluant trois missions en Irak. Il rentre dans sa ville natale. Petit à petit, les effets de la guerre refont surface.
L’impasse de Bram Schouw (fiction,5′, 2008, Hazazah Film & Photography, Hollande)
Syn. : Un homme blanc et une femme noire se rencontre dans un train de nuit.
Espèce(s) de patate(s) de Yoann Stehr (animation, 6′, 2009, La Cambre, Belgique)
Syn. : Pomme de terre : n.f. Tubercule produit par l’espèce Solanum tuberosum, appartenant à la famille des Solanacées. Homo Sapiens : n.m Espèce de primate appartenant à la famille des hominidées.
Infos utiles
Date : Mercredi 16 décembre
Heure : 19:00
Lieu : Actor’s Studio : Petite rue des bouchers, 16 – 1000 Bruxelles
Q. :artatouille@gmail.com, info@formatcourt.com
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