Alors que son premier long-métrage, « Les garçons sauvages », est actuellement en préparation, Bertrand Mandico voit ses trois derniers courts-métrages projetés ce mois-ci en salle, au Studio Galande (Paris, 5ème), dans le cadre du programme charnel et étrange, « Hormona ».
En 2012, Format Court consacrait un focus à cet auteur très discret ayant développé un univers fantasmagorique et surréaliste à part.
Programme
«Y a–t-il une vierge encore vivante ?» (9min, 2015). Avec Elina Löwensohn et Eva Maloisel
Selon une légende, Jeanne d’Arc (Joan the Slut) n’est pas morte au bûcher. On lui brûla les yeux et elle fut déflorée par un étalon Anglais. Elle fut ensuite condamnée à errer sur les champs de bataille, tel un charognard, à l’affut de la vie, à la recherche de vierges encore vivantes.
«Notre dame des Hormones» (30min, 2014). Avec Nathalie Richard, Elina Löwensohn et la voix de Michel Piccoli
Deux actrices passent un week-end dans une maison de campagne afin de répéter une pièce de théâtre. Lors d’une promenade dans les bois, l’une d’elles déterre une chose étrange, une créature sans orifice ni membre. La créature devient un objet de convoitise pour les deux femmes, prêtes à tout pour posséder la chose. Elles sont loin de se douter qu’elles ont déterré « Notre dame des hormones ».
«Prehistoric Cabaret» (10min, 2013). Avec Elina Löwensohn et Katrin Olafsdottir
Dans un cabaret islandais, une maitresse de cérémonie pratique une coloscopie avec une étrange caméra organique. Un voyage au centre de ses organes, à la rencontre de l’être originel, source de désir.
En pratique
Studio Galande : 42 Rue Galande, 75005 Paris (Métro Saint-Michel, Cluny-La Sorbonne et Maubert-Mutualité). Carte UGC acceptée