Hier encore, l’anniversaire de Format Court nous a été rapporté. Un œil clair jeté à l’édito nous a confirmé l’information. Sauf que depuis janvier, les noces de cire (4 ans) semblent bien lointaines. Depuis Clermont-Ferrand, nous avons consacré de nouveaux focus à des festivals (Anima, Cinéma du Réel, Aubagne, Silence on court et Brive) et organisé de nouvelles séances de courts, à Bruxelles (séances Short Screens) et à Paris (soirées Format Court). La prochaine séance parisienne, l’avant-dernière de l’année, aura d’ailleurs lieu le jeudi 9 mai prochain (la programmation n’est pas plus loin qu’ici). Comme d’habitude, à l’image des séances organisées depuis plus d’un an aux Ursulines, plusieurs équipes seront présentes pour évoquer leurs films et leur travail.
Dans la foulée de cette séance, nous publierons un focus consacré au Festival de Bruxelles, toujours en cours ces jours-ci. Quelques jours plus tard, nous vous livrerons nos coups de courts de Cannes, toutes sections confondues. En rentrant du festival, nous vous proposerons même une toute nouvelle séance spéciale (après celle consacrée au Festival de Brest en février et celle autour de Lobster Films le mois dernier). Le 13 juin prochain (retenez la date), notre programmation s’articulera en effet autour de nouveaux et d’anciens films de la Quinzaine des Réalisateurs, une section parallèle, indépendante, internationale et non compétitive du Festival de Cannes, mise en place par la SRF (la Société des Réalisateurs de Films) en 1968. Laurence Reymond, chargée de la présélection des courts, et plusieurs équipes seront nos invitées.
Par le passé, que ce soit sur le site ou en salle, nous avons mis en avant des films et des auteurs passé par la Quinzaine. Par écrit, nous vous avons présenté « Rodri » de Franco Lolli, « Königsberg » de Philipp Mayrhofer, « Tram » de Michaela Pavlátová, « The Curse » de Fyzal Boulifa, « Wrong Cops », « Demain, ça sera bien » de de Pauline Gay, « Boro in the Box » de Bertrand Mandico, « Le Songe de Poliphile » de Camille Henrot, « Montparnasse » de Mikhaël Hers, « Fourplay : Tampa » de Kyle Henry, « Killing the Chickens to Scare the Monkeys » de Jens Assur, « Csicska » d’Attila Till, « Mary Last Seen » de Sean Durkin, « Petit tailleur » de Louis Garrel, « Le jour de la mort de Shula » d’Asaf Korman, « Anna » de Rúnar Rúnarsson et « Jagdfieber » d’Alessandro Comodin. Ces films forts et particuliers, sélectionnés donc à la Quinzaine au fil des ans, ont été tournés en France, en Colombie, au Maroc, aux États-Unis, en Hongrie, en Israël, au Danemark, en Inde, en République tchèque ou en Thaïlande. Jusqu’ici, nous en avions seulement projeté trois : « Tram », « The Curse » et « Wrong Cops ». Avec la séance de juin, nous comptons bien « réparer » cette erreur. D’un écran à l’autre, notre désir de soutenir des oeuvres courtes et singulières reste encore et toujours le même : ardent et constant.
Katia Bayer
Rédactrice en chef
Amateur de films courts, je suis agréablement surpris de toute cette profusion de créativité qui fait défaut dans les films de 90mn. Je trouve que les films courts ont leur place sur le tapis rouge et qu’ils méritent tout aussi les feux de projecteurs.
C’est tentant. Les amis sont ravis. J’attends avec eux de l’information suivante.