Les interviews filmées du Festival Format Court 2025

Le Festival Format Court est terminé (mais se poursuit encore un peu). Nous avons réalisé des interviews filmés de certains de nos invités, avec le soutien de trois étudiantes de l’EICAR : Marie Sanchez Bueno, Maëva Dillou et Mahée Nari. Voici ces sujets, ajoutés au fur et à mesure de leur mise en ligne sur notre chaîne YouTube. N’hésitez pas à revenir faire un tour sur notre site, via cette actu : beaucoup de pros (comédiens, réalisateurs, sélectionneurs, techniciens) ont encore des choses à partager avec vous !

Vincent Macaigne : « Le cinéma permet d’aller chercher l’intime »

Parrain de la sixième édition du Festival Format Court, Vincent Macaigne revient sur ses débuts en tant qu’acteur grâce à « Un monde sans femme » de Guillaume Brac, réalisé en 2011. A l’occasion de sa carte blanche présentée ce mercredi 2 avril 2025 au Studio des Ursulines (Paris, 5), il a présenté le film de Guillaume Brac mais aussi « Ce qu’il restera de nous », son propre film, tourné également en 2011. En entretien pour Format Court, il revient sur son attachement au court, la rencontre artistique et l’éclairage des oeuvres en festival.


Constance Rousseau : « Il n’y a pas de rupture entre le tournage et la vie »

Lors de notre soirée d’ouverture, nous avons rencontré Constance Rousseau, interprète de Juliette dans « Un monde sans femmes » de Guillaume Brac. Elle revient pour nous sur la construction de ce film, les liens entre les acteurs qui s’y sont noués, les avantages des lieux de tournage. Cette expérience étant proche de ses débuts dans le cinéma, c’est également l’occasion d’aborder son parcours d’actrice et sa manière de voir les castings.


Rebecca de Pas : « Qu’est-ce que ça veut dire, bousculer les conventions aujourd’hui ? »

A l’occasion de la séance dédiée à Rotterdam, diffusée ces derniers jours au Festival Format Court, avec le soutien de l’Ambassade des Pays-Bas, nous avons invité trois cinéastes, un producteur et une programmatrice à venir parler de cinéma au Studio des Ursulines. Rebecca de Pas, programmatrice de courts mais aussi de longs à Rotterdam, dont la dernière édition a eu lieu fin janvier, s’intéresse aux visions fortes des cinéastes et à leur façon de se renouveler. A l’opposé des festivals « tapis rouges », elle insiste sur l’engagement du public de Rotterdam, en quête de découvertes, de films introuvables dans les canaux classiques et les plateformes en ligne. Membre de comités de sélection depuis près de 20 ans (elle est passée par le FID, la Berlinale, Venise, le Festival du Film Environnemental de Paris, Visions du Réel, …), elle évoque certains changements qu’elle a constaté dans le milieu de la programmation, des festivals et de l’industrie.


Ambroise Pujot. Caméra en mains

Lauréat du prix de l’image du 6e Festival Format Court pour « Tapage » de Joséphine Madinier, le chef opérateur Amboise Pujol évoque son parcours, ses inspirations et l’image qu’il défend.


Samir Guesmi : « Pour y arriver, le chemin est dur mais il est chouette »

Depuis un moment déjà, on a repéré Samir Guesmi. Que ce soit dans « Seule », le court-métrage de Érick Zonca qu’on a diffusé l’an passé au Festival Format Court dans le cadre de la séance consacrée à notre marraine 2024, Florence Loiret Caille, dans « Camille redouble » de Noémie Lvovsky, dans « L’effet aquatique » de Sólveig Anspach, .… La liste est longue. Élément intéressant : Samir Guesmi n’est pas qu’acteur, il est aussi réalisateur.

Son premier long-métrage, « Ibrahim », suit de quelques années (2020) son premier et seul court-métrage, « C’est dimanche ! » (2008). Ce film, nous l’avons programmé cette année au sein de notre séance Ville de Paris autour de la thématique « C’est quoi, grandir ? », aux côtés de 4 autres films. A l’occasion de cette soirée thématique, Samir Guesmi revient sur les souvenirs de tournage de son court-métrage, sa réception en festival, son intérêt pour la thématique père-fils (avec laquelle il a renouée avec « Ibrahim ») et sa drôle de rencontre avec Bruno Podalydès lors de la présentation de « C’est dimanche ! » face au Jury d’aide à la production de court-métrage de la Ville de Paris.


Amine Bouhafa : « Compositeur, c’est le dernier cinéaste et le premier spectateur d’un film »

Amine Bouhafa, compositeur de musiques de film et membre du jury de la 6e édition du festival Format Court, revient le temps d’un entretien pour Format Court, sur son parcours et la relation professionnelle entre un.e compositeur.ice et un.e réalisateur.ice. Il est à l’origine des compositions des films « Timbuktu » de Abderrahmane Sissako ou » Gargarine » de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh et à travaillé avec de nombreux.e.s réalisateur.ice.s telles que Katell Quillévéré ou Kaouther Ben Hania. Il nous raconte ses débuts avec le court, les moments forts de son métier, nous parle de ses projets actuels comme le prochain film d’Hafsia Herzi, « La Petite Dernière » (en sélection officielle à Cannes 2025), et partage aussi ses conseils pour les futur.e.s cinéastes et compositeur.ice.s cinéphiles.


Rémi Brachet. Accéder à l’émotion grâce aux formes documentaires

Lauréat du prix du public au Festival Format Court 2025, son film « Chère Louise » mélange fiction et geste documentaire afin de partager une histoire personnelle forte liée à son arrière-grand mère. Rémi Brachet nous explique le parcours effectué pour donner naissance à ce film particulier et sa manière d’utiliser l’imagination pour étoffer le réel afin d’en extraire une émotion qui parvient à toucher les spectateurs. Il nous parle également de l’importance de son équipe, de l’énergie de l’actrice Ariane Ascaride (qui campe Louise) et de sa relation avec Héloïse Pelloquet, monteuse, réalisatrice et compagne.


Bétina Flender : « Ce que j’aime dans l’interprétation, c’est de pouvoir sortir des clichés »

Elle repart du Festival Format Court 2025 avec le prix de la meilleure interprétation (son tout premier) pour son rôle de Loïs dans « Une fille comme toi » de Nathalie Dennes. L’occasion pour la jeune comédienne de partager sa vision du projet dans lequel elle s’est beaucoup impliquée, les parts d’elle-même qu’elle a pu apporter à son personnage, sa satisfaction de jouer une fille « qui ose » et d’apporter un regard décalé sur les rôles féminins.

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