Après Damien Bonnard, Philippe Rebbot, Maïmouna Doucouré et Swann Arlaud, nous avons le plaisir de vous révéler l’identité du parrain de la quatrième édition du Festival Format Court (13-16 avril 2023) : l’acteur et réalisateur Bastien Bouillon.
Un programme de plusieurs de ses courts sera diffusé en ouverture du festival le jeudi 13 avril prochain au Studio des Ursulines (Paris 5), en sa présence ainsi que celle de réalisateurs et comédiens ayant travaillé à ses côtés.
Bastien Bouillon est un acteur français qui commence sa carrière en 2009 en tournant dans différentes séries (RIS, Centrale Nuit, Boulevard du Palais). Il tourne par la suite avec Valérie Donzelli dans La Guerre est déclarée, et entamera une collaboration durable avec la réalisatrice qu’il retrouvera dans Main dans la main en 2012 puis dans Marguerite et Julien, en sélection officielle du Festival de Cannes 2015. En 2014, il tourne dans Le Beau Monde de Julie Lopes-Curval qui lui vaut une nomination au Lumière de la révélation masculine. En 2020, il participe au premier film de Zoé Wittock, Jumbo, sélectionné à Sundance et à la Berlinale. Comédien fidèle, il travaille également plusieurs fois avec Dominik Moll, dans Seules les bêtes en 2019, puis pour le rôle principal de La Nuit du 12, présenté au Festival de Cannes 2022 en section « Cannes Première », rôle pour lequel il a obtenu le César du meilleur espoir masculin, deux ans après avoir été nommé pour Debout sur la montagne de Sébastien Betbéder.
Le mot du parrain
« Le court-métrage est le format qui m’a donné mes premières partitions les plus riches.
Monter financièrement un film, court comme long, est la plupart du temps, si l’on rentre dans les rouages des commissions, le parcours du combattant. De son côté, le court-métrage a de louable de laisser beaucoup plus libre les metteurs et metteuses en scène, les réalisateur(trice)s sur le choix de leur casting.
En tant que jeune réalisateur, je sais à quel point il est important de travailler avec des comédien(ne)s pour lesquels nous avons du désir.
Il me semble donc essentiel de défendre cette forme libre, plurielle, ces essais, ces tentatives parfois de cinéma, comme le fait Format Court, à travers son magazine et son festival. »