Le Festival Format Court bat son plein : demandez le programme ! Après une ouverture réussie ce mardi 23.11 en présence de notre parrain Swann Arlaud suivie du lancement de la compétition (programme 1), le festival poursuit sur sa lancée. Pour cette deuxième journée de festival, nous consacrons un focus à une institution du genre : L’Agence du court métrage. Depuis 1983, les nombreux professionnels – réalisateurs, producteurs, exploitants – qui la font vivre s’efforcent de conserver et de restaurer un inventaire d’œuvres inédites afin d’offrir au court une diffusion élargie et un public toujours plus divers.
Des grands noms du court et du long seront mis à l’honneur : Jean-Luc Godard et François Truffaut, Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière, Edouard Luntz ou encore Pauline Pinson, Marion Puech et Magali Le Huche, réalisatrices du truculent Vivre avec même si c’est dur. Un programme marqué par son éclectisme, véritable condensé du catalogue foisonnant de l’Agence du court-métrage.
Focus Agence du court-métrage : mercredi 24.11, 18h30. En présence de Stéphane Kahn, programmateur. Billetterie en ligne
Viejo Pascuero (Une Petite histoire de Noël) de Jean-Baptiste Huber. Fiction, 3’, France, 1993, Same Films, Prix de la Fédération Nationale des Maisons des Potes, Clermont-Ferrand 1994. En présence du réalisateur
Au lendemain des fêtes de Noël, un gamin des bidonvilles de Santiago écrit au Père Noël pour se plaindre des cadeaux qu’il a reçus.
Vivre avec même si c’est dur de Pauline Pinson, Marion Puech et Magali Le Huche. Animation, 7’, 2004, France, École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, Prix du rire Fernand Raynaud 2006. En présence de la réalisatrice Pauline Pinson
Une parodie d’émission de téléréalité nous présente une dizaine de petits reportages qui racontent les difficultés de l’existence d’animaux aux complexes drôles et absurdes.
Une histoire d’eau de François Truffaut et Jean-Luc Godard. Fiction, 12’, France, 1958, Les Films de la Pléiade, Prix du meilleur court-métrage et Prix de la critique au Festival de l’Alpe d’Huez 1959
Un couple veut rejoindre Paris. Il y a des inondations. Ils rencontrent quantité de difficultés qui sont prétextes à divertissement.
Heureux anniversaire de Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière. Fiction, 12’, France, 1962, Capac, Oscar du meilleur court-métrage de fiction 1963
Elle dresse la table, elle l’attend. C’est leur anniversaire de mariage. De son côté, il achète des fleurs, un cadeau, il se hâte. Mais la ville tout entière, ce jour-là, semble avoir comploté contre ce jour de fête.
Janine de Maurice Pialat. Fiction, 17’, France, 1961, Les Films de la Pléiade
Deux hommes font connaissance dans un café de Strasbourg Saint-Denis à Paris. Le plus jeune confie qu’il revient de chez une prostituée envers laquelle il croit éprouver un sentiment amoureux. Le second raconte qu’il est divorcé, père d’une petite fille, qu’il battait son épouse qui maintenant gagne bien sa vie dans « les affaires ». Ils ne savent pas encore qu’ils évoquent la même personne : Janine.
La Lettre de Michel Gondry. Fiction, 13’, France, 1998, Midi Minuit, Partizan films
Un soir de fin décembre 1999. Stéphane discute avec son grand frère de l’angoisse de la fin du millénaire qui approche, mais aussi des filles, et plus particulièrement d’Aurélie, une copine de classe dont Stéphane est visiblement amoureux. Le lendemain matin, Aurélie propose à Stéphane de venir la voir : elle a une lettre à lui remettre…
…Enfants des courants d’air de Edouard Luntz. Fiction, documentaire, 25’, France, 1959, Panoramas Films, Le Film d’Art, Prix Jean Vigo 1960
Dans les bidonvilles d’Aubervilliers, dans la banlieue parisienne, à la fin des années 50, la journée d’un jeune garçon élevé par son grand-père, et d’une bande de gamins jouant dans les terrains vagues.
* Programme en compétition 2, mercredi 24.11, 20h30, en présence des équipes de films : Billetterie en ligne. Accueil dès 20h !
En ce deuxième jour de festival, le mot d’ordre est la course et les films en lice n’y échappent pas ! On court pour survivre, pour gagner aussi, on fuit un pays et son patriarcat, on délaisse le quotidien et sa monotonie en se laissant aller au rythme frénétique des BPM. Ne manquez pas le deuxième volet de la compétition, en présence de toutes les équipes des films programmés.
Le Départ de Saïd Hamich Benlarbi . Fiction, 25’, France, Maroc, Barney Production, Présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence du réalisateur
Maroc, 2004. Cet été-là, Adil, 11 ans, passe ses journées à jouer avec sa bande de copains et à attendre les derniers Jeux olympiques de son idole : le coureur Hicham El Guerrouj.
L’arrivée de son père et de son grand-frère, venus de France pour quelques jours, va le marquer à jamais.
Mom de Kajika Aki Ferrazzini. Animation, 9’, France, autoproduction, Sélectionné au Festival d’Annecy 2021. En présence de la réalisatrice
Au sein d’un monde dystopique, filmée par des caméras de surveillance, une petite fille court pour survivre. Une déclaration d’amour aux souvenirs qui nous permettent de rêver le futur.
La Veuve Saverini de Loïc Gaillard. Fiction, 20’, France, Les Films du Cygne, Premier prix de la Meilleure Actrice au Festival Rhode Island 2020. En présence du réalisateur et du producteur Jonathan Hazan ( Les Films du Cygne)
1883, Bonifacio, extrême sud de la Corse. La veuve Saverini vit avec son fils unique, Antoine, et son chien dans une maison isolée près des falaises. Le jour, elle assure les accouchements en ville. Une nuit, son fils est tué lors d’une rixe. Son meurtrier s’enfuit en Sardaigne. Le monde de la veuve s’écroule…
Pedar de Mandana Ferdos. Docu-fiction, 11’, France, Les Salines Films, Diffusé en hors-compétition au Festival Off-courts de Trouville 2021. En présence de la réalisatrice et de la comédienne Ariane Naziri
Pedar est le témoignage d’une jeune iranienne venue en France pour échapper au patriarcat. La distance géographique ne l’a pour autant pas complètement libérée d’une certaine emprise. Ce film est un espace de confrontation avec ceux qui lui dénient encore son indépendance et une exploration de sa position face à ce qu’elle ressent comme une condamnation.
Dustin de Naïla Guiguet. Fiction, 20’, France, Alta Rocca Films, Sélectionné à la Semaine de la Critique 2020. En présence de la réalisatrice
Dans un hangar désaffecté, une foule danse à l’unisson, secouée par 145 BPM de musique techno. Parmi elle, Dustin, jeune personne transgenre, et sa bande : Félix, Raya et Juan. Au fur et à mesure que la nuit s’étire, l’hystérie collective se mue en mélancolie douce, et l’ivresse en manque de tendresse.
En pratique
– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton
– Événement Facebook
– Billetterie sur place et en ligne : https://www.studiodesursulines.com/film/format-court-2021/
– Tarifs : plein tarif : 8,50€, tarif réduit : 6,80€, – de 15 ans : 5€. Cartes de fidélité des Cinémas Indépendants parisiens acceptées. Achats en ligne majorés de 0,40€ par place (frais de gestion).