Mai 68 fut le témoin de révoltes qui eurent des incidences énormes sur l’ensemble de la société occidentale. 50 ans plus tard, Short Screens se laisse porter par ce vent contestataire et vous propose une sélection de courts métrages d’hier et d’aujourd’hui, où des femmes et des hommes indignés s’insurgent contre les injustices.
Rendez-vous le jeudi 31 mai à 19h30, au cinéma Aventure, Galerie du Centre, Rue des Fripiers 57, 1000 Bruxelles – PAF 6€
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PROGRAMMATION
La sixième face du Pentagone de Chris Marker & François Reichenbach, documentaire, France, 1968, 27′ (Les Films du Jeudi)
21 octobre 1967. Washington. Les opposants à la guerre du Vietnam marchent sur le Pentagone. Chris Marker et François Reichenbach sont présents. Des images qu’ils rapportent, Marker tire un film qui interroge le melting-pot américain et l’engagement politique de la jeunesse.
Que s’est-il passé en mai ? de Jean-Paul Savignac, documentaire expérimental, France, 1968, 17′(Les Films Xénia)
Juste après Mai 68, une caméra explore Paris en cherchant les signes qui témoignent des affrontements passés. Les images de pavés, de graffitis ou d’affiches arrachées, l’omniprésence des forces de l’ordre, des dessins d’enfants, tout se constitue en mémoire d’une ville où l’ordre règne.
Koro de Güldem Durmaz, fiction, Belgique, 2002, 13′ (Polymorfilms)
Dans un pays imaginaire, une visite en prison.
Battle for the Xingu de Iara Lee, documentaire, Brésil/Etats-Unis, 2009, 11′ (George Gund III)
Le long du fleuve Xingu, un affluent de l’Amazone, vivent plus de 10 000 indigènes dont la survie dépend de la rivière. Le gouvernement brésilien, pour développer la région, propose d’y construire un barrage hydro-électrique. Cette initiative mettrait en danger la biodiversité de son bassin mettant ainsi en péril le futur de ses habitants. En janvier 2009, plus de 100 000 Brésiliens se sont rassemblés à Belem pour le Forum social mondial, où les habitants du Xingu ont fait entendre leurs voix et ont assuré qu’ils ne laisseraient pas menacer la rivière et leur culture.
Article associé : la critique du film
Suleima de Jalal Maghout, animation, Syrie, 2014, 16′ (Studio Estaykazat)
Suleima, la quarantaine, soutient la révolution syrienne depuis le début. Elle décide de se séparer de son mari, qui désapprouve son engagement.