Le 34ème Festival International de Films de Femmes de Créteil, qui se tiendra du 30 Mars au 12 avril 2012, est à la recherche de films pour sa section parallèle intitulée « Les Européennes ». Cette sélection établira une « carte européenne climatique » autour de cinq domaines principaux : les enjeux sociaux, politiques, environnementaux, culturels et historiques et artistiques traités au cinéma par des réalisatrices.
La première partie, « climat 1 », dédiée aux pays du sud de l’Europe, a eu lieu dans le cadre du 33ème Festival. « Climat 2 » réunira autour de 25 films les femmes cinéastes des pays européens suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suisse.
Le festival est d’ores et déjà à la recherche de réalisatrices confirmées mais aussi de jeunes réalisatrices susceptibles de participer à cette rétrospective. Et comme d’habitude, de films susceptibles de participer à la compétition internationale fiction et documentaire (longs & courts).
Le festival Off-Courts, 12ème du nom, démarre bientôt à Trouville. Né en marge du Festival du film Américain de Deauville et mené par Samuel Prat, il diffuse bon nombre de courts français et québécois, tout en axant une partie de sa programmation autour des films Kino réalisés en 48 heures.
Pendant le festival, arrêté cette année entre le 2 et le 10 septembre 2011, Format Court suivra certaines séances et vous proposera une sélection de films en ligne ayant été repérés ou réalisés à Off-Courts lors des éditions antérieures. En attendant la rentrée, les cartables et les crabes, retrouvez d’ores et déjà la bande-annonce du festival et une invitation à venir vous dégourdir les mollets à Trouville.
Mauvais Genre est un festival à part dans le paysage festivalier actuel. Il y est question d’œuvres déjantées et ovniesques, de films de genre jusqu’au-boutistes, de pelloches hors normes. Né à Tours de la passion d’une équipe supervisée par Gary Constant, il trouve sa place quelque part entre le Festival de Gérardmer et l’Etrange Festival à Paris, et nous propose, d’édition en édition, une programmation pointue de films venus des quatre coins du globe et pour la plupart inédits.
Cette année, sous l’œil attentif du Jury – composé entre autres de l’acteur Thierry Frémont, du maquilleur SFX Steve Johnson (The Abyss, SOS Fantômes, etc.), du journaliste Jean-Baptiste Thoret, ou encore de l’écrivain Thomas Day – une dizaine de longs métrages se retrouvent en compétition, parmi lesquels figurent Balada Triste de Trompeta de Alex de la Iglesia, le surprenant film coréen à sketches The NeighborZombie de Oh Young-doo, le nouvel ovni super-héroïque de Takeshi Miike, Zebraman 2, la suite d’un faux docu sur la vie tumultueuse de deux hard-rockers, Fubar 2 de Michael Dowse, ou encore le film américain coup de poing Red, White and Blue de Simon Rumley.
En complément de la compétition, une nuit spéciale SF est organisée, au cours de laquelle est montré, pour la première fois, Kaydara, homemade fanfilm français sur l’univers de Matrix, bourré d’effets spéciaux et réalisé à deux mains pendant six ans par Savitri Joly Gonfard et Raphaël Hernandez. D’autres films hors compétition sont projetés, dont l’attendu Mirages, premier film franco-marocain d’un jeune réalisateur, Talal Selhami, qui voit cinq personnes perdues dans le désert, assaillies par des visions cauchemardesques, luttant pour leur propre survie. Une œuvre originale et remplie d’idées et de passion.
D’autres séances titillent les sens, avec des titres comme le dérangeant Midori-Ko, film d’animation japonais au graphisme très « plymptonien » signé Keita Kurosaka, un ciné concert autour du film L’Homme Qui Rit de Paul Leni avec l’immense acteur allemand Conrad Veidt, ou encore la diffusion en « séance rose » de l’œuvre culte pornographique des frères Mitchell, Derrière la Porte Verte.
Côté courts métrages, trois grandes sélections se profilent : une sélection de films en compétition, un sélection hors compétition et une séance spéciale Mad In France. En compétition, Mutantland est une sorte de « bande démo » 3D impressionnante, en provenance des studios de Phil Tippet (Starship Troopers). Comme un Chien de Benoît Delépine est un mini film noir pour lequel il a fait appel à des têtes connues : Barbet Schroeder, Valérie Maes pour le casting et Stéphane Elmadjian au montage. The Old Ways de Michael Vass est un court canadien en noir et blanc sur l’absurdité de l’exécution d’un adolescent qui ne se passe pas comme prévu.
Un autre film canadien, Junko’s Shamisen de Solomon Friedman, dans un style proche de Sin City, est une histoire de vengeance à l’époque des samouraïs. Enfin, Danny Boy de Marek Skrobecki nous plonge dans un univers d’animation en volume où la norme est de ne pas avoir de tête, le personnage principal étant très malheureux car affublé d’une tête. Il lui faudra rentrer dans la masse, et donc se couper la tête, pour espérer trouver l’amour. Un court ambitieux et pessimiste, mais rempli d’humour et de burlesque. D’autres films, dont deux français, complètent cette sélection très éclectique, qui fait la part belle à l’animation.
Une sélection de courts hors compétition et une séance spéciale Mad In France complètent la programmation de courts métrages de cette année. Après une première carte blanche Mad In France en 2010, Erwan Chaffiot remet le couvert avec ses coups de cœur de l’année en cours qu’il a chroniqués dans Mad Movies. Il nous propose une belle brochette de films, dont 56 Pesos de Denis Larzillière, un western graphique et romantique utilisant des techniques visuelles proches de Sin City. Eric de Nicolas Simonin est un film de terreur pure très réussi, dans lequel un homme, attendant une nuit un train qui ne vient pas, va s’aventurer trop loin, attiré par une mystérieuse voix féminine.
VNR de Vincent Gatinaud marie un humour trash et potache à un film d’action rythmé et superbement chorégraphié, ce dont témoigne un plan séquence d’action dans une maison avec de multiples cascades au milieu du film. Mon Père de Patrice Gablin raconte une histoire d’ogre, avec beaucoup de classicisme, mais aussi pas mal de classe, bien servi par une très belle photographie et un découpage minutieux.
Enfin, Ratrix Hero nous rappelle à notre bon souvenir les noms de Savitri Joly-Gonfard et Raphaël Hernandez (Kaydara). Déjà plongés dans l’univers de Matrix (Ratrix Hero fait partie intégrante de Kaydara), les deux jeunes réalisateurs mélangent animation en pâte à modeler et SFX et racontent les aventures d’un rat endossant le costume de Néo. Vivement l’année prochaine pour une nouvelle dose de films hors des sentiers battus…
Prix du public (court métrage) : Danny Boy
Prix du public (long métrage) : The Neighbor Zombie
Mention spéciale Jury jeunes : Red, White and Blue
Prix du jury jeune (court métrage) : Les Conviviaux
Prix du jury jeune (long métrage) : The Neighbor Zombie
Mention pour l’interprétation, Jury Pro : Amanda Fuller pour Red, White and Blue
Prix du jury (court métrage) : Danny Boy
Prix du jury (long métrage) : Fubar 2
L’info a surgi sur la Toile il y a un mois mais nous étions déjà en mode holiday. David Lynch a réalisé un court-métrage d’animation pour accompagner la chanson « Lights » du groupe Interpol qui était en tournée en France cet été. Férus des films de David Lynch, les membres du groupe d’Interpol ont demandé au monstre du cinéma surréaliste d’illustrer l’une de leurs anciennes chansons « Lights » afin de projeter ces images lors d’un concert. A partir d’un personnage surnommé ironiquement I Touch A Red Button Man par les membres du groupe, Lynch a laissé libre cours à son imagination… A vous de juger…
Le festival Silhouette s’installe tous les ans, à la fin de l’été, dans le parc des Buttes Chaumont pour des projections gratuites et en plein air. Cette année encore, du 27 août au 4 septembre, le festival investit le CENTQUATRE pour des projections spéciales en journée (sur billetterie). L’Association Silhouette prône le mélange des genres et vous propose cette année encore un panorama international des créations dans le domaine du court métrage : fiction, documentaire, animation, jeune public et expérimental (hybride).
La dixième édition de Short Screens, projections mensuelles de courts métrages en salle de cinéma, aura lieu le jeudi 25 août 2011 à l’Actor’s Studio à Bruxelles. Au programme, une séance de films éclectiques et atypiques, une programmation d’hier et d’aujourd’hui.
Actor’s Studio : 16 petite rue des Bouchers, 1000, Bruxelles
Président de la Caméra d’or au dernier festival de Cannes et réalisateur de plusieurs thrillers haletants tels que « Mother » ou « Memories of murder », Bong Joon-Ho revient derrière la caméra à l’occasion d’un film collectif en faveur du Japon.
Le site FilmStage (via The Playlist) annonce que le réalisateur coréen a réalisé un très court-métrage de 3 minutes pour les besoins d’un projet collectif ayant pour point d’ancrage le tremblement de terre qui a frappé le Japon en mars dernier. À la manière des films tels que « 11’09 »01 – September 11 » ou le projet « 8 » rassemblant plusieurs points de vue cinématographiques de grands réalisateurs sur les bouleversements du 21ème siècle, le projet auquel participe Bong Joon-ho compile 60 films signés par 60 réalisateurs différents (dont 40 de nationalité japonaise). Pour l’instant aucun nom ni titre n’ont été révélés, de même pour la nature du projet, qui reste floue (les fonds reviendront-ils à des associations?). Cependant nous savons d’ores et déjà que le film collectif sera présenté en avant première au Sendai Short Film Festival en septembre puis au Nara International Film Festival en octobre. Concernant les projets à venir du réalisateur coréen, on sait qu’il prépare une adaptation de la BD Française « Transperceneige » et on parle d’une éventuelle collaboration avec J.J. Abrams… À suivre…
Le 64ème festival de Locarno s’est terminé samedi soir. Pardo di Domani, la section réservée aux courts métrages (internationaux et suisses), a fait connaître ses lauréats.
Concorso internazionale
Pardino d’oro for the Best International Short Film : RAUSCHGIFT (Addicted) by Peter Baranowski, Germany
Pardino d’argento : LES ENFANTS DE LA NUIT by Caroline Deruas, France
Special Mention : MENS SANA IN CORPORE SANO by Juliano Dornelles, Brazil
Locarno Short Film nominee for the European Film Awards – Pianifica Prize : OPOWIESCI Z CHLODNI (Frozen Stories) by Grzegorz Jaroszuk, Poland
The Film und Video Untertitelung Prize : LIBERDADE by Gabriel Abrantes and Benjamin Crotty, Portugal
Concorso nazionale
Pardino d’oro for the Best Swiss Short Film : L’AMBASSADEUR & MOI (The Ambassador & me) by Jan Czarlewski
Pardino d’argento : LE TOMBEAU DES FILLES (The Girls’ Grave) by Carmen Jaquier
Premio Action Light for the Best Swiss Newcomer : À QUOI TU JOUES (Another Game) by Jean Guillaume Sonnier
La 23ème édition du festival Travelling de Rennes se déroulera du 7 au 14 février 2012. Depuis sa première édition en 1990, Travelling, le festival de cinéma de Rennes Métropole, accorde une large place aux courts métrages. Le festival propose une compétition ouverte aux courts métrages du pays de la ville invitée. En 2012, Travelling sera consacré à Bruxelles.
Les conditions pour postuler sont les suivantes :
Compétition Travelling : courts métrages belges
– Toute durée
– Genre : fiction (prise de vue réelle et animation)
– Produits après janvier 2010
– Support de diffusion : 35 mm et vidéo (Beta SP, DV cam, DVD …)
Hors-compétition courts métrages belges
– Tous les films belges ne pouvant concourir à la compétition
– Tous genres : documentaires, clips, ….
Compétition « Eléphant d’Or » : courts métrages internationaux jeunes et tout public
– Toute durée
– Genre : fiction (prise de vue réelle et animation)
– Produits après janvier 2009
– Support de diffusion : 35 mm et vidéo (Beta SP, DV cam, DVD …)
À l’occasion de la Biennale de Venise, la 68ème édition de la Mostra Internazionale d’arte cinematografica se déroulera entre le 31 août et le 10 septembre 2011, entre deux sections majeures, l' »Orizzonti » et le « Controcampo Italiano ».
Orizzonti : nouvelles tendances dans le cinéma mondial
Controcampo Italiano : nouvelles tendances dans le cinéma italien
Chaque année, L’Étrange Festival organise une compétition de courts métrages du monde entier, qui seront présentés au public le long de cinq séances hautes en couleur. Cinq programmes de 90 minutes chacun, à l’issue desquels seront décernés le Grand Prix Canal+ et le Prix du Public.
PROGRAMME 1
MICROPHOBIA (Nikki Schuster – Allemagne – 2010 – 7’ – Expérimental – Couleurs)
ATTACK (Adam White – Australie – 2010 – 12’22 – Fiction – Couleurs)
CHERNOKIDS (Matthieu Bernadat, Nils Boussuge, Florence Ciuccoli, Clément Deltour, Marion Petegnief – France – 2010 – 7’ – Animation – Couleurs)
THE HOLY CHICKEN OF LIFE AND MUSIC (Nomint – Grèce – 2010 – 2’35 – Animation – Couleurs) STORYTELLER (Nicolas Provost – Belgique – 2010 – 7’40 – Expérimental – Couleurs)
NINJAS (Dennison Ramalho – Brésil – 2010 – 23’ – Fiction – Couleurs)
MARTYRIS (Luis Felipe Hernandez Alanis – Mexique – 2010 – 8’ – Animation – Couleurs)
LA GRAN CARRERA (Kote Camacho – Espagne – 2010 – 6’24 – Fiction – Couleurs)
DER KLEINE NAZI (Petra Lüschow – Allemagne – 2010 – 13’23 – Fiction – Couleurs)
PROGRAMME 2
ERÄÄN HYÖNTEISEN TUHO (Hannes Vartiainen & Pekka Veikkolainen – Finlande – 2010 – 7’ – Animation – Couleurs)
FOOD ABOUT YOU (Alexandre Dubosc – France – 2010 – 1’ 37 – Animation – Couleurs)
NULLARBOR (Alister Lockhart & Patrick Sarell – Australie – 2010 – 10’15 – Animation – Couleurs)
PAIN SO LIGHT THAT APPEARS AS TICKLE (Dalibor Baric – Croatie – 2010 – 4’ – Animation – Couleurs)
TUB (Bobby Miller – USA – 2010 – 12’ – Fiction – Couleurs)
RED ROAD (Jéro Yun – France – 2010 – 8’ 48 – Expérimental – Couleurs)
VARFIX (Kotaro Tanaka – Japon – 2010 – 8’23 – Animation – Couleurs
PLAY GOD (Teemu Nikki – Finlande – 2010 – 38’35 – Documentaire – Couleurs)
Erwan Chaffiot, plus connu sous le pseudo R-One Chaffiot, est un des piliers du magazine spécialisé Mad Movies. Il s’occupe notamment de la rubrique MAD In France, dédiée à la mise en avant de nouveaux talents dans le court métrage de genre. Rencontre avec un journaliste passionné, soucieux d’aider la jeune génération à émerger à l’occasion de la deuxième carte blanche MAD In France au Festival Mauvais Genre.
Qu’est-ce que MAD In France ?
Le concept de MAD In France est de parler des courts métrages auto-produits de genre. C’est-à-dire de mettre en avant les courts métrages dont personne ne parle, parce qu’ils n’ont pas d’argent, ni de producteurs, parce que leurs réalisateurs sont souvent jeunes, mais aussi parce que les courts métrages de genre ont plus de mal à exister que les autres.
Depuis quand t’occupes-tu de cette rubrique au sein de Mad Movies ?
Depuis dix ans. J’avais fait mes armes avec une rubrique de ce style dans Starfix Nouvelle Génération avec un ami, Julien Dupuy. On avait appelé ça « Bandes d’Amateurs », et, à moi tout seul, je l’ai reconduite dans le magazine Score. Ensuite, Damien Granger, l’ancien Rédacteur en Chef de Mad Movies, m’a proposé de reprendre la rubrique MAD In France qui existait déjà dans sa revue; mon prédécesseur ne voulait plus s’en occuper et cela m’intéressait de continuer. J’ai donc repris la rubrique à mon compte.
Comment fais-tu tes choix, tes sélections ? Ce sont les réalisateurs qui t’envoient leurs films ?
Au début, les réalisateurs envoyaient surtout leurs films à la rédaction, donc j’y passais de temps en temps avec un gros sac et je prenais tout. Je le fais toujours, mais de plus en plus, on me contacte par mail ou via Facebook. Je vois directement les films en téléchargement, c’est devenu plus pratique. Il n’y a pas de favoritisme, je regarde tout. Ça prend un peu de temps, parce que j’ai d’autres activités à côté, et je réponds par oui ou par non ; et quand c’est positif, le film rejoint ma liste d’attente. Pour mes articles, je fais remplir un questionnaire type à tout le monde et recueille une interview personnalisée de chacun.
Tu suis la carrière de certains réalisateurs en chroniquant leurs films à plusieurs reprises et en les diffusant en festival. Peux-tu me parler de ce suivi particulier ?
J’aime bien suivre les gens dont j’ai déjà parlé. Cela devient de plus en plus difficile à mesure des années et du nombre de chroniques déjà écrites, donc je fais au mieux. J’aime voir l’évolution des auteurs, ce qu’ils deviennent avec le temps. Cela me plaît de trouver le talent à la racine et de voir ensuite ce qu’il peut devenir. Reconnaître un potentiel et l’aider à émerger est un challenge pour moi.
Il y a des gens que je suis comme par exemple Patrice Gablin que j’avais rencontré à Mauvais Genre il y a deux ans. Il y montrait « Le Chasseur de Rêves » que j’avais trouvé moyen. Je l’ai chroniqué quand même parce que je trouvais le résultat culotté et qu’il y avait de jolies choses dedans. Puis, nous nous sommes recroisés. Il venait de finir « Mon Père », et j’ai trouvé le film abouti, avec un vrai œil de cinéaste derrière. Il a fait d’énormes progrès et cela m’enchante d’avoir pu le soutenir et de ne m’être pas trompé d’une certaine façon.
Le nom de Talal Selhami me vient aussi à l’esprit. Tu avais chroniqué « Sinistra », il me semble ?
J’avais adoré « Sinistra », c’est un des courts vus pour Mad In France que j’ai le plus apprécié. C’est un petit bijou de film autoproduit. Il a de nombreux défauts techniques, mais possède de grandes idées, avec un vrai œil de cinéaste.
Après, Talal Selhami a fait son premier long métrage, « Mirages » (présenté à Mauvais Genre 2011), et il m’a invité sur le tournage au Maroc où j’ai pu filmer quelques images pour une émission télé qui ne s’est finalement jamais faite (sic). Talal est devenu un ami proche, j’ai eu le privilège de lire les premières versions du scénario de « Mirages », de voir la première mouture du montage, de donner mon point de vue à différentes étapes de production du film et de participer en quelque sorte à l’aventure. Cela me change du rendement habituel, de la routine que je peux éprouver au moment de la sortie d’un gros film. Côtoyer les créatifs me plaît vraiment dans mon métier de journaliste. MAD In France est la rubrique rêvée pour cela.
Comment s’est créé le rapprochement avec Mauvais Genre et l’obtention d’une carte blanche pour MAD In France durant le festival ?
Nous avions fait une première séance MAD In France à la Cinémathèque française pour les 35 ans de Mad Movies avec l’accord et le soutien de Fausto Fasulo (Rédacteur en Chef de Mad Movies) et Gérard Cohen (Directeur de Publication de Mad Movies). La Cinémathèque avait trouvé l’initiative intéressante, mais il ne s’était rien passé de plus. Puis, j’ai rencontré Gary Constant qui s’occupe du Festival Mauvais Genre à Tours. Étant originaire de cette ville moi aussi, j’y revenais régulièrement. Je lui ai alors proposé de présenter de jeunes auteurs passionnés et prometteurs au cours d’une séance MAD In France et de créer un partenariat avec Mad Movies. Cela a marché et nous avons reconduit la séance pour la deuxième année consécutive. Le projet est très important pour moi parce que je peux enfin diffuser les films dont je parle, et parce que c’est extrêmement frustrant de chroniquer un film que personne ne peut voir, parce qu’il n’est pas sur internet et parce qu’il ne tourne pas en festival.
Qu’est-ce qui t’intéresse finalement dans le court métrage ?
J’ai vécu une grande partie de ma cinéphilie en ne m’intéressant pas au court métrage, parce que c’est une forme à laquelle je ne venais pas naturellement. Pour moi, le court métrage est un laboratoire avec lequel on se prépare pour des projets plus longs. Je trouve ce format difficile, c’est une narration particulière, très dense, à toute vitesse. Faire exister des personnages et une ambiance sur un court n’est vraiment pas aisé ; c’est un exercice sans pitié.
Question vaste et infinie. Je voudrais connaître ton avis sur la place du film de Genre en France. Vous êtes-vous aperçus d’un changement positif au sein de Mad Movies ou alors les films de Genre ont-ils toujours autant de mal à se faire ?
C’est de pire en pire parce que, malgré une belle impulsion à la fin des années 90 et au début des années 2000, les films fantastiques français ne marchent pas. Nous sommes dans une situation où cela devient très dur de faire un film de genre en France. Il y a eu une succession d’échecs commerciaux et artistiques qui ont rendu les producteurs et investisseurs très frileux. Nous n’avons pas eu de grande vague horrifique comme les Espagnols, les Coréens, les Japonais ou les Américains. A un moment donné, les portes se sont ouvertes pour les réalisateurs de genre, mais dans l’ensemble, les résultats n’ont pas été à la hauteur; j’ai l’impression que le film de genre en France a un peu raté sa chance. Si on avait eu des films qui avaient marqué ou fait de bons succès en salles, nous serions dans une autre situation à l’heure actuelle. Peut-être la solution se trouve-t’elle à l’étranger ? La jeune génération s’expatrie de suite après avoir fait 2-3 courts métrages et une belle bande démo pour pouvoir séduire les investisseurs. Ils ne veulent même plus passer par la « case France ». C’est plutôt triste d’être en arrivé là mais cela peut changer dans l’avenir. Le cinéma obéit à des fluctuations.
Raphaël Hernandez et Savitri Joly-Gonfard sont les deux réalisateurs du moyen métrage Kaydara, Fan Film ultime sur l’univers de Matrix, présenté en avant-première au Festival Mauvais Genre. Ils viennent de passer six ans en autarcie dans la conception de ce film et nous en parlent plus en détail.
Comment vous est venue l’idée, l’envie de faire Kaydara?
L’idée nous est venue assez rapidement. Le scénario s’est écrit en deux jours, et trois semaines plus tard, le film avait été tourné. Quand on pense qu’on a passé 6 ans sur un projet qui a été, en fait, réfléchi en 5 minutes, cela a de quoi faire un peu peur !
Ce film avait pour but de nous créer une carte de visite afin de nous permettre de démontrer nos compétences. Reprendre Matrix, c’était aussi se confronter à un univers de référence. De plus, au niveau du cinéma de genre, il était aussi intéressant de reprendre cet univers car Matrix est une synthèse de tout un tas d’influences (les mangas, Terminator, Alien, Bruce Lee, etc).
Comment expliquez-vous son statut de Fan Film ? Comment se décide-t-on à passer autant de temps dans l’univers de quelqu’un d’autre ?
On ne le décide pas, on pensait naïvement qu’on arriverait au bout de la post-production en quelques mois. Seulement, on s’est très vite rendu compte que pour bien faire les choses, cela allait nous demander beaucoup plus de temps que prévu. On a voulu à tout prix finir ce qu’on avait commencé, du coup on s’est en quelque sorte emprisonné nous-mêmes dans notre propre « matrice ».
Comment avez-vous réussi à garder une motivation intacte pour finir le film vu le temps écoulé ? Quelles difficultés majeures avez-vous rencontré ?
On y a passé six ans à temps plein. C’était déjà une difficulté en soi car on a dû se couper du monde en s’installant dans une maison prêtée, un peu retirée dans les montagnes, C’est la solution qu’on a choisie pour ne pas avoir à payer de loyer et à travailler en dehors de notre film. A la longue, on s’est un peu retrouvé dans l’ambiance du film Shining!
L’autre difficulté a été de tout faire nous-mêmes et de ne pas avoir la possibilité de pouvoir nous alléger de la masse de travail que l’on avait à accomplir. On a travaillé avec d’autres personnes, mais elles n’avaient pas forcément autant d’énergie et de temps à apporter au projet que nous.
En ce qui concerne la motivation, cela n’a pas vraiment été un problème : on était passionné. Bien sûr, on est passé par des phases de doute, mais notre ambition d’aller au bout était plus forte que tout.
Vous avez réalisé un court métrage Ratrix Hero avant Kaydara, qui a d’ailleurs été intégré dans l’histoire de ce dernier. Comment se décide-t-on à passer d’un court drôle en animation à un film à l’univers sombre et en chair et en os ?
Ratrix hero a en fait toujours été intégré dans Kaydara. Mais comme il avait un caractère indépendant et qu’on l’avait fini des années avant de terminer Kaydara, on a décidé de le diffuser de manière indépendante dans un premier temps. Cela nous a permis de nous faire un peu connaître et de garder un pied dans la réalité.
Il est très difficile d’être crédible avec du premier degré en amateur, car les choses sont rapidement ridicules et prétentieuses. Commencer avec du parodique pour finir sur du premier degré très sombre était une sorte de challenge pour nous. D’autre part, il était intéressant de ne montrer le personnage de l’Elu que de façon indirecte, pour créer une sorte d’attente et renforcer son caractère de personnage mythique. Ratrix hero rentre donc parfaitement en adéquation avec cette volonté scénaristique.
Le film comporte de multiples plans à effets spéciaux, mais aussi des prises de vues réelles avec acteurs. Comment avez-vous procédé pour marier ces deux techniques ? Cela a-t-il représenté une gageure ?
Nous utilisons principalement trois techniques : les acteurs ou décors réels, l’image de synthèse et les maquettes. Le but est de mélanger le plus possible ces techniques pour donner une plus grande richesse à nos images et d’atteindre un meilleur rendu. Mélanger toutes ces techniques réclame bien sûr un gros travail sur les logiciels de retouche car il faut arriver à tout homogénéiser.
Le film reprend le personnage de Néo de Matrix. On a l’impression de ne pas avoir affaire à un acteur mais au vrai personnage du film. Est-ce dû à un traitement spécifique ou est-ce une doublure numérique tout au long du film ?
Le corps est celui d’un acteur réel, Guillaume Bouvet, qui pratique les arts martiaux dans la vie dont le Wushu, le même art que le Néo original. Ce détail nous a permis d’obtenir une vraie crédibilité dans les attitudes du personnage. Son visage est longtemps resté une interrogation pour nous. Au final, on a tenté le tout pour le tout et on a décidé de remplacer sa tête par une véritable modélisation 3D de la tête de Keanu Reeves. A priori, au vu des retours recueillis, cela semble bien fonctionner : les gens ont bien la sensation de voir Néo.
Que représente le court et le moyen-métrage pour vous, à travers l’aventure de votre premier film, Ratrix Hero, puis celle de Kaydara?
Nous nous rendons compte que nous aimons particulièrement prendre notre temps pour développer nos propres univers. L’exercice de style qui consiste à faire un film court a son intérêt car il vise à appliquer une narration rapide et efficace. Mais ce n’est pas forcément ce qui nous attire. Rien ne vaut pour nous un bon western de 3 heures à la Sergio Leone avec des plans qui s’éternisent et qui immergent lentement son spectateur dans une atmosphère particulière.
Quels sont vos projets pour la suite ? Allez-vous continuer dans un style approchant ?
Notre projet est de réaliser le film que nous sommes en train d’écrire. L’ambition, cette fois, est de réussir à aller beaucoup plus loin en s’entourant de gens qualifiés et de vrais talents.
Pour nous, Kaydara était une sorte de brouillon. Nous voulons maintenant mettre les choses au propre. nous nous voyons bien encore un peu explorer le monde de la science-fiction. Mais cette fois-ci bien sûr, avec une identité totalement personnelle.
Pour sa 28ème édition, le Festival du Cinéma Européen de Lille se tiendra du 30 mars au 6 avril 2012 à Lille, Roubaix et Tourcoing.
Les conditions pour postuler sont les suivantes :
– Films achevés en 2010 ou 2011.
– Format de projection BetaNum, DVD ou fichiers numériques.
– Durée n’excédant pas 30 minutes.
– Tous genres sauf vidéo clips
– Le réalisateur et/ou le producteur doit être européen
– Sous-titrage des films : tout film possédant des dialogues dans une autre langue que le français doit impérativement être sous-titré en français et/ou en anglais.
Attention, deux festivals se déroulant à Lille sont présents sur filmfestplatform, le Festival International du Court Métrage et le Festival du Cinéma Européen.
Gary Constant, la trentaine passée, est un journaliste culturel spécialisé en cinéma et bande-dessinée. Il est à l’origine de la création du Festival Mauvais Genre à Tours, dont il assure la direction et la programmation artistique. Rencontre avec un homme passionné à l’énergie communicative.
Depuis quand existe le festival ? Comment s’est-il créé ?
La manifestation existe depuis avril 2007, cette année, c’était un mini-anniversaire puisqu’il s’agissait de la cinquième édition. L’idée de Mauvais Genre est de programmer tout un pan de films venant de tous pays, la plupart inédits chez nous, appartenant au cinéma de genre et aux thématiques nombreuses et variées allant du polar au fantastique en passant par l’horreur, l’animation, l’érotisme, la comédie… Le festival est né d’une frustration personnelle de ne pas pouvoir voir tel ou tel film à Tours et d’une envie de partager et de faire découvrir au plus grand nombre des films nouveaux et anciens qui m’ont enthousiasmé.
Conformists
Des films t’ont-ils marqué plus que d’autres, qu’ils soient en compétition ou en hors-compétition ?
Cette année, comme les autres d’ailleurs, il m’est difficile de répondre à la deuxième question. Si je respectais mon rôle, je devrais dire que toutes les oeuvres programmées sont intéressantes évidemment. Mais effectivement, en hors compétition, certaines sortent du lot comme « Conformists » de Jurian Booij, un court anglais qui dénonce, en un peu moins d’une vingtaine de minutes, le racisme avec une montée de la tension dans le récit assez éblouissante. Il y a aussi l’allemand « The Boy who wouldn’t kill »de Linus de Paoli qui se veut, via un récit post-apocalyptique dramatique, un hommage au cinéma-bis italien des années 80, à Fulci et consorts. Le film est réussi et l’image est incroyable.
En sélection officielle, l’un de mes préférés est le suisse « Danny Boy » de Marek Skrobecki, un bijou d’animation avec marionnettes proposant un héros très burtonien qui se balade dans une ville où tous les autres habitants n’ont pas de tête. Je suis très content car il a remporté les prix du jury et du public. Sinon, le canadien « The Old Ways », en noir et blanc, sur une exécution peu ordinaire, fait froid dans le dos. « Kaydara », proposé en première mondiale en présence des deux réalisateurs, Raphaël Hernandez et Savitri Joly-Gonfard, a scotché à juste titre son monde.
Comment se sont élaborées ces sélections de courts métrages ? Suivez-vous une certaine ligne éditoriale de programmation ? Es-tu le seul programmateur ?
Oui, j’avoue, je suis le seul aux manettes pour l’ensemble de la programmation, ce qui est peut-être une erreur car, parfois, c’est bien d’avoir d’autres regards mais bon… Pour être retenus, les films visionnés doivent être surprenants, décalés ou faire preuve d’une énergie peu commune dans leur représentation. En plus de cela, des critères forcément subjectifs entrent en ligne de compte.
Danny Boy
Que représente le court métrage pour toi ? Quel est ton rapport à cette forme de réalisation ?
Grâce au court métrage, on peut sentir le potentiel d’un artiste en devenir. Il est très important que cela perdure. L’art de raconter une histoire en un temps réduit a toujours été quelque chose d’intéressant à mes yeux. Il n’est pas exclu qu’un jour je ressorte des scénarios et les propose à des amis réalisateurs ou à des inconnus. Ensuite, j’aimerais me frotter vraiment de plain-pied à la réalisation via des projets personnels ou du moins avoir un mec chevronné en co-réalisation et travailler en tandem. Un peu comme les Dardenne ou les Coën.
Plusieurs cinéastes se retrouvent régulièrement avec différents projets à Mauvais Genre, est-ce important pour le festival de soutenir des artistes qui vous tiennent à coeur ? Avez-vous une démarche accompagnatrice ?
Bien sûr, c’est important de suivre la carrière de cinéastes en devenir ou confirmés que nous apprécions. Pour ceux qui «débutent», si nous pouvons, moi et la géniale équipe de bénévoles qui m’entourent, humblement, à notre petit niveau, leur donner un coup de pouce, nous ne nous en priverons pas et le ferons avec un plaisir non dissimulé.
Kaydara
Que gardes-tu de l’édition 2011 de Mauvais Genre, de ses moments mémorables comme de ses passages désagréables ?
On a battu un record de fréquentation avec plus de deux milles spectateurs, soit six cents personnes en plus par rapport à l’année 2010. On continue petit à petit notre progression en essayant de vraiment montrer tous les genres existants du cinéma. J’ai plein de moments mémorables comme la projection de « Kaydara », la master-class de Steve Johnson (maquilleur SFX), la cérémonie de clôture. Quant aux moments désagréables, je ne peux m’empêcher de penser à une galère accompagnée de grands fous rires, celle de trouver du pain pour des hot-dogs, un dimanche après-midi, alors que toutes les boulangeries sont fermées..
Mauvais Genre est reconduit pour une nouvelle édition. Quelles sont tes envies pour le futur ?
Le bilan financier de cette année est bon, tant mieux. Donc oui, on va se tenter une sixième édition en espérant vraiment avoir les moyens de notre politique afin de pouvoir proposer et faire plus de choses à l’avenir. D’ailleurs, j’y réfléchis déjà…
Alors qu’une nouvelle édition vient tout juste d’être annoncée pour l’année prochaine, retour sur la 5ème édition du Festival Mauvais Genre qui s’est tenu à Tours du 21 au 25 avril derniers. L’occasion pour nous de s’arrêter sur l’un des festivals les plus intéressants pour les amateurs de films barrés et alternatifs.
Chaque année, l’Association artistique de l’Adami est à l’initiative de courts métrages écrits et réalisés par des réalisateurs confirmés, qui mettent en valeur le talent de jeunes acteurs. Ces films sont projetés dans le cadre du Festival de Cannes en présence des réalisateurs et des comédiens.
Une partie des comédiens participent à l’opération PAROLES D’ACTEURS et les autres comédiens sont invités tout au long de l’année dans des manifestations organisées ou soutenues par l’Adami.
Cette manifestation s’adresse aux comédiens(nes) qui auront 30 ans maximum au 31 décembre 2012, justifiant d’une formation théâtrale de 2 ans minimum et d’expériences professionnelles préalables. A la clôture de l’appel à candidature, les réalisateurs partenaires de l’opération font leur casting sur la base des candidatures reçues.
Les personnes intéressées par cette opération sont priées d’envoyer leur candidature via le site Talents 3A avant le 15 septembre 2011.
Au Milieu de nulle part ailleurs de Annick Blanc
Ce n’est rien de Nicolas Roy
Dolorès de Guillaume Fortin
Exode de Nathaniël Siri
L’Enfant aux six hot-dogs de Joël Vaudreuil
La Cité entre les murs de Alain Fournier
La Machine à laver de Danny Lynch
La Traversée de Élise Simard
Le Fleuve à droite de Sarah Fortin
Le Perfectionniste de Alexis Fortier Gauthier
Le Trio de Louis-Philippe Eno
Les bons termes selon Dewey d’Émilie Rosas
Mokhtar de Halima Ouardiri
Nature morte de Chloé Robichaud
Opasatica de Éric Morin
Original Sin de Robert Gariépy
Sang froid de Martin Thibaudeau
Score de Lawrence Côté-Collins
Sophie Lavoie de Anne Émond
Ti-minou Gros-minet de Mathieu Cyr
U-Turn de Stéphane Moukarzel
France
[R] de Julie Rembauville & Nicolas Bianco-Levrin
Action commerciale de Pascal Jaubert
Archie de Monsieur Mouch (Pierre Combarnous)
Comme 2 poissons dans l’eau de Agnès Dooleaghe
En boîte de Mathieu Paquier
Higherbid de Fabien Bougas, Céline Vivier, Guillaume Dumas, Arseni Fedosseev et Laurent Boucher
Je pourrais être votre grand-mère de Bernard Tanguy
La Détente de Pierre Ducos et Bertrand Bey
Le Problème c’est que de Wilfried Meance
Lilith de Isabelle Noguera
Lundi matin de Nicolas Boulenger
Mauvaise graine de Nicolas Habas
Prochainement sur vos écrans de Fabrice Maruca
Rencontre de Shane de la Brosse
Respect de Benoît Forgeard
Transparence de Martin Guyot & Yvan Rousseau
Tuer l’ennui de Julien Paolini
Une petite histoire des starlettes et de la Croisette de Joris Clerté
Violence elle seule de Eric Capitaine
15th annual LA Shorts Fest July 21 – 29, 2011. The premiere short film festival in the world.
The Festival is accredited by the Academy of Motion Picture Arts and Sciences. Award winners are eligible for Academy nomination. The Festival boasts an outstanding past record of 37 Academy Award-nominated films, including 12 Oscar winners.
The Festival has honored some of Hollywood’s legends of the past: Charles Chaplin, Harold Lloyd, and Robert Wise; along with actors Martin Landau, James Woods, Gary Oldman and directors Jan de Bont, Tim Burton, Shane Black, Bryan Singer and Paul Haggis.
La neuvième édition de Short Screens aura lieu le jeudi 28 juillet à 19h30 à l’Actor’s Studio à Bruxelles. Au programme: 4 courts et un moyen métrages sont à découvrir pour célébrer l’été.