Locarno 2011

Après Cannes et avant Venise, le festival de Locarno, 64 ans d’âge, célèbre le cinéma d’auteur pendant une dizaine de jours en été. La petite ville suisse italienne propose bon nombre de films, répartis en une dizaine de sections.  Côté court métrage, le festival met en avant des films de personnalités reconnues du milieu (« Corti d’Autore”) comme des films plus expérimentaux (« Corti d’artista »).

Le programme « Pardi di domani », lui, est consacré aux courts et moyens métrages de jeunes auteurs indépendants ou d’étudiants d’écoles de cinéma n’ayant pas encore réalisé leur premier long métrage. Cette section comporte deux compétitions distinctes : l’une limitée aux productions suisses, l’autre propulsant les films des quatre coins du monde.
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Pour ce focus, nous avons opté pour un angle local. Outre Alessandro Marcionni, le responsable courts métrages du festival, nous vous proposons des entretiens avec Jan Czarlewski, réalisateur de “L’Ambasadeur et moi”, Pardino d’or, et Carmen Jaquier, réalisatrice du “Tombeau des filles”, Pardino d’agent.

Si vous n’avez pas choisi Locarno comme destination de vacances en août, la séance de rattrapage existe. Demain, le Centre culturel suisse propose de découvrir les quatre films gagnants aux Pardo di Domani (dont “L’Ambasadeur et moi” et “Le Tombeau des filles”)  ainsi que trois films présentés en Corti d’artista & d’autore.

Carte blanche au Festival de Locarno

Du 21 au 23 septembre, pour la deuxième année consécutive, le Centre culturel suisse de Paris consacre une carte blanche au festival de Locarno. Les courts métrages ayant marqué le festival font également partie de cette programmation.

Mercredi 21 septembre / 16 H – MINUIT

16H : El estudiante de Santiago Mitre (2011, 110′, Argentina) / Prix spécial du jury Ciné+ , Cinéastes du présent
18H : Din dragoste cu cele mai brune intenti de Adrian Sitaru (2011, 105′, Roumanie/Hongrie) / Compétition internationale – Pardo de la mise en scène
20H : Nana de Valérie Massadian (2011, 68′, France) / Pardo du meilleur premier film / en présence de la réalisatrice

jeudi 22 septembre / 15 H – MINUIT

15H : Carte blanche de Heidi Specogna (2011, 91’, Suisse / Allemagne)
17H : Saudade de Katsuya Tomita (2011, 167′, Japon)
20H30 : L’estate di Giacomo d’Alessandro Comodin (2011, 78′, Italie, France, Belgique) / Pardo d’or Cinéastes du présent / en présence du réalisateur
22H : Tahrir de Stefano Savona (2011, 90’, Italie /France), en présence du réalisateur

vendredi 23 septembre / 19 H – MINUIT

19H : Léopards de demain

Rauschgift de Peter Baranowski (2011, 23′, Allemagne) / Compétition internationale / Pardino d’or
Les enfants de la nuit de Caroline Deruas (2011, 26′, France) / Compétition internationale / Pardino d’argent
L’Ambassadeur & moi de Jan Czarlewski (2011, 16′, Suisse) / Compétition nationale / Pardino d’or
Le tombeau des filles de Carmen Jaquier (2011, 17′, Suisse) / Compétition nationale / Pardino d’argent, en présence de la réalisatrice

22H : Corti d’artista & d’autore

Le projet Corrida de René Burri et Marco D’Anna (2011, 21’, CH), en présence de René Burri et Marco D’Anna
Sack Barrow de Ben Rivers (2011, 21′, Royaume-Uni)
Boxing in the Philippine Islands de Raya Martin (2011, 6′, Philippines) (sous réserve)

Retrouvez pour l’occasion notre Focus consacré au festival !

Infos pratiques

Centre culturel suisse, 32-38, rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris

Prix des places : 2 et 4 € par séance / réservation conseillée : ccs@ccsparis.com

Short Screens #11

Pour la rentrée, Short Screens vous propose sa 11ème édition, avec une sélection très diversifiée et très internationale. Rendez-vous à l’Actors Studio à Bruxelles le 29 septembre prochain!

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DANSE MACABRE
Pedro Pires – Canada / 2009 / Expérimental / 8’30’’
EL EMPLEO
Santiago Grasso – Argentine / 2008 / Animation / 7’
THERMES
Banu Akseki – Belgique / 2010 / Fiction / 27’
JE CRIAIS CONTRE LA VIE. OU POUR ELLE.
Vergine Keaton – France / 2009 / Animation / 9’10’’
I LOVE LUCI
Colin Kennedy – Écosse / 2010 / Fiction / 12’30’’
ELÉGIE DE PORT-AU-PRINCE
Aïda Maigre-Touchet – France / 2011 / Documentaire / 10’42’’
LA PRIMERA VEZ
Borja Cobeaga – Espagne / 2001 / Fiction / 11’

Une collaboration Artatouille asbl et FormatCourt.com

Le FIDEC 2011 – découvrez le programme !

Reflet de la diversité, de la richesse et de la création cinématographie actuelle, le FIDEC propose une sélection de courts métrages d’écoles. Cette année, une mise à l’honneur du Québec, et plus de 70 courts belges et étrangers qui vous feront découvrir une nouvelle génération d’artistes. Découvrez le programme ci-dessous !

Centre culturel de Huy, 19 – 23 octobre 2011

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Juste avant…

MARDI 18 OCTOBRE
14h00 Culottes courtes (séance scolaire)
20h00 Ciné-club du Centre culturel de Huy
Next Floor de Denis Villeneuve (court métrage)
Incendies de Denis Villeneuve

Le Festival

MERCREDI 19 OCTOBRE
20h00 Séance d’ouverture
Québec Gold 1
22h00 Soirée d’ouverture
Vernissage de l’exposition Bonhomme Daniel
DJ Belle jeunesse

JEUDI 20 OCTOBRE
10h15 La vie est courte (séance scolaire)
14h00 Compétition Nationale 1
16h00 Compétition Internationale 1
18h00 Riding Along : Reloaded
20h00 Compétition Internationale 2
22h00 Soirée québecquoise – Impresario (electronic set)

VENDREDI 21 OCTOBRE
10h15 La vie est courte (séance scolaire)
14h00 Compétition Internationale 3
16h00 Compétition Internationale 4
18h00 Québec Gold 2
20h00 Compétition Nationale 2
22h00 Blind test

SAMEDI 22 OCTOBRE
9h30 Contrechamp : atelier d’analyse cinématographique
14h00 Compétition Internationale 5
16h00 Compétition Internationale 6
18h00 Périscope
20h00 Remise des prix, projection des grands prix et du prix du public
22h00 Soirée de clôture
DJ Julos

DIMANCHE 23 OCTOBRE
14h30 Culottes courtes (séance jeune public)
16h00 Films primés 1
18h00 Films primés 2

www.fidec.be

Anima 2012, Bruxelles. C’est le moment d’inscrire vos films!

Anima 2012, Bruxelles: C’est le moment d’inscrire vos films…

Anima 2012, le Festival International du Film d’Animation, se déroulera à Bruxelles, Belgique, du 17 au 26 février 2012. Outre la compétition nationale de courts métrages, les rétrospectives, les rencontres professionelles (Futuranima), les conférences et les divers événements qui mettront l’animation à l’avant-plan, cette 31e édition proposera également une compétition de courts et longs métrages internationaux.

Chaque année, le festival rassemble plus de 35.000 spectateurs, professionnels, journalistes, étudiants mais aussi un public varié d’adultes et d’enfants.

Les délais:
Fiche d’inscription + DVD de visionnement : 15 octobre 2011
Arrivée des copies (si film sélectionné): 27 janvier 2012
Il n’y a pas de frais d’inscription.

Visitez notre site web pour compléter les fiches d’inscription en ligne ou télécharger la version papier. Vous y trouverez également le règlement et les informations générales concernant le Festival:

http://www.anima2012.eu/

Le Printemps du Cinéma Arabe au cinéma La Clef (15-18 sept)

Le cinéma La Clef présente du 15 au 18 septembre un événement passionnant, Le Printemps du Cinéma Arabe,
organisé par l’
Association du Cinéma Euro Arabe.

Avec 50 films annonciateurs des Révolutions du « Printemps arabe » ou tournés au coeur des événements en 2011, cette manifestation cinématographique est la première entièrement consacrée aux évènements de ces derniers mois dans les pays arabes.

Des documents très souvent inédits en France en provenance d’Egypte, Maroc, Syrie, Tunisie, Algérie, Irak, Arabie Saoudite, Liban… Projections, débats en présence des réalisateurs/trices, table ronde, concert…

Découvrez le programme ici!

Parmi les invités :

Nagy Ismail
, réalisateur du film Histoire d’une révolution
Histoire d’une révolutio
n est projeté le jeudi 15 septembre à 20h00

Hala Mohamed, réalisatrice du film Pour un morceau de gâteau
Pour un morceau de gâteau
est programmé le samedi 17 septembre à 12h00

Nadia El Fani, réalisatrice du film Laïcité Inch’Allah
Laïcité Inch’Allah
est programmé le 17 septembre à 14h00

Katia Jarjoura, réalisatrice du film Goodbye Moubarak
Goodbye Moubarak
est programmé le 17 septembre à 18h00

Stefano Savona, réalisateur du film Tahrir
Tahrir
est programmé le samedi 17 septembre à 20h00

Haitham Hakki, producteur du film La longue nuit
La longue nuit
est projeté le dimanche 18 septembre à 16h00

Katia Saleh : productrice du Web Drama Shankaboot de Amir Dora
Shankaboot
est projeté le dimanche 18 septembre à 18h00

Cinéma La Clef
34 rue Daubenton
75005 Paris
Métro : Censier-Daubenton (ligne 7)

L’Etrange Billet N°5

Que faire quand on ne peut plus mourir, même si l’on cherche désespérément à le faire ? C’est ce que nous raconte “Condamné à Vie”, petit film d’animation belge dont le héros, Charles Bonnemort, enchaîne suicide sur suicide, sans jamais réussir à s’éliminer. Humour noir garanti.

CONDAMNÉ À VIE (Vincent Carretey, Hannah Letaïf – Belgique – 2010 – 4’38 – Animation – Couleur)

Une sélection établie par Julien Beaunay et Julien Savès.

Ce film fait partie de la Compétition Courts Métrages n°5 de l’édition 2011 de l’Etrange Festival et conclue notre panorama sur la Compétition de Courts de cette année. Rendez-vous l’année prochaine… et très prochainement pour notre Focus consacré à l’Etrange !

L’Etrange Billet N°4

Aujourd’hui, exercice de style pour Joe Tunmer et la BBC, avec un “Lip Dub domestique” sur un standard de jazz, Conversation Piece de Rex Stewart. Pendant ce temps, une jeune équipe d’animateurs français crée l’entreprise Telegraphics qui, à force d’expérimentations sur la matière, se trouve capable de reproduire l’ensemble des éléments qui constituent la réalité…

CONVERSATION PIECE (Joe Tunmer – Royaume-Uni – 2009 – 7’ – Fiction – Couleur)

TELEGRAPHICS (Antoine Delacharlery, Lena Schneider, Léopold Parent, Thomas Thibault – France – 2010 – 6’45 – Animation – Couleur)

Une sélection établie par Julien Beaunay et Julien Savès.

Ces films font partie de la Compétition Courts Métrages n°4 de l’édition 2011 de l’Etrange Festival. Rendez-vous demain pour l’ultime billet du Festival.

Koji Yamamura : « À chaque film, je m’attache au fait que l’acte de création peut avoir du sens et m’apprendre quelque chose sur ma propre existence »

Poétiques sont ses films, prolifique est son œuvre. De passage à Paris cet été, Koji Yamamura, peut s’enorgueillir d’avoir un long travail en court derrière lui. Dialogue franco-japonais autour de la création et de la découverte avec l’auteur de « Mont chef » (Atama Yama, en V.O.), lauréat du Grand Prix d’Annecy en 2003.

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© KB

De quelle manière avez-vous été mis en contact avec l’animation ? À l’âge de 13 ans, vous avez fait un film, à quoi ressemblait-il ?

Je m’intéressais déjà avant l’âge de 13 ans aux mécanismes en jeu dans les films d’animation et les dessins animés tant au cinéma qu’à la télévision. À cet âge-là, j’ai lu dans une revue qu’on pouvait tourner soi-même des images animées au format du super 8. Comme je dessinais beaucoup et que j’aimais écrire des histoires, je me suis d’emblée attaqué à ce projet. J’ai tourné mes premières images avec une caméra prêtée par un de mes professeurs. Ce premier film était très court, il durait deux minutes. C’était une histoire à chute, à gag, à la manière des planches de quatre cases au Japon. Un personnage donnait un coup de pied latéral dans une canette vide, celle-ci sortait d’un côté de l’image et revenait de l’autre, par derrière et lui tombait dessus. J’avais 13 ans et cela faisait boum !

En faisant ce film, avez-vous repéré un rythme absent dans vos dessins ? Est-ce que cette expérience a été satisfaisante pour vous ?

Évidemment. J’avais déjà pris connaissance du principe même du dessin en mouvement, à travers les flip-books, les folioscopes, mais la différence, là, c’était de voir un dessin projeté sur un écran. Il y avait à la fois un étonnement et une joie spécifique, celle de voir prendre forme l’image dessinée et le mouvement se créer devant soi.

Le principe même de l’image par image m’a emmené très vite vers de nouveaux horizons puisque mon premier film était sur cellulos alors que le deuxième, réalisé au collège, ne l’était déjà plus. J’avais compris que l’image par image permettait de reconstituer le mouvement, pour le dessin et le reste; j’ai donc fait un film sur l’animation d’objets et reconstitué un mouvement animé à partir d’objets inanimés. Ce film s’appelait « La Conférence à la cuisine » et représentait des ustensiles de cuisine tenir conférence pour savoir lequel d’entre eux allait manger une pomme. Le débat s’amplifiait lorsque la pomme en question commençait à intervenir dans la discussion en déclarant à tout le monde qu’elle allait se manger elle-même. J’avais dessiné des yeux sur les ustensiles pour les personnaliser et ajouté une bouche en pâte à modeler à la pomme pour qu’elle se croque elle-même, à la manière d’un serpent qui se mord la queue et qui disparaît totalement. En y réfléchissant, ce film me rappelle rétrospectivement « Mont chef » par son côté un peu absurde.

« La Conférence à la cuisine » a été l’occasion de faire certaines découvertes imprévues. A un moment donné, une mouche est entré dans le champ de la caméra. N’étant pas suffisamment attentif, je me suis rendu compte après coup que sa patte de la mouche se voyait en grand sur la lentille. Cela m’a permis de saisir à quel point la prise de vues image par image dépendait malgré tout d’un contexte, celui de l’enregistrement du réel. C’était une évidence mais j’en ai fait l’expérience à ce moment-là, grâce à une patte de mouche !

Après le lycée, vous avez étudié les arts plastiques à Tokyo. Quel a été votre lien entre les Beaux-Arts et les prémisses de votre travail cinématographique ?

Au cours des années de collège et de lycée réunies, j’avais terminé cinq petits films et découvert, grâce à mon professeur d’art, des films de l’ONF dont ceux de Jacques Drouin, un paysagiste canadien et Ishu Patel, un réalisateur indien. À l’université, je suis entré dans un département de peinture à l’huile et j’ai continué à travailler sur des films d’animation dans un esprit très ludique. A l’époque, beaucoup de gens s’amusaient, s’essayaient à faire des films. Je faisais partie d’un cercle d’étude sur l’animation, et comme il n’y avait pas d’enseignement spécialisé sur le sujet, nous nous réunissions entre amateurs. Passionnés de cinéma expérimental, nous empruntions des films belges, canadiens, et autres dans les réseaux culturels des ambassades, seules possibilités existantes alors pour voir des films différents.

Si il n’y avait pas de section d’animation à l’université, il y en avait en une de cinéma. J’ai emprunté une caméra 16 mm, Bolex, professionnelle que j’ai appris à utiliser et avec laquelle j’ai tourné quelques films d’animation dont « Suisei » (Eau douce). J’ai envoyé le film au festival d’Annecy, il a été retenu alors qu’il n’y avait aucune chance pour qu’il le soit. C’est un film que j’ai longtemps laissé de côté. Malgré sa quantité d’erreurs techniques très éloignées de toute forme de maturité, j’y suis attaché pour sa grande naïveté !

Est-ce que votre côté autodidacte vous a appris la liberté en même temps qu’il vous a influencé à travailler en marge du circuit de production ? Éprouvez-vous de la nostalgie par rapport à cette époque où il fallait à tout prix se débrouiller ?

Oui, bien sûr. Cette liberté dont j’ai fait l’expérience au départ a sans doute été tout à fait décisive sur la suite. Maintenant, je ne ressens pas spécialement de nostalgie par rapport au passé. Mon propre rapport au cinéma d’animation n’a pas réellement changé. Je le pratique de la même manière, dans une très grande liberté d’idées et d’images. Cette liberté, que j’essaye de maintenir la plus grande possible, est même à certains égards supérieure à celle que je pouvais avoir à l’époque car j’ai acquis une expérience technique qui me permet d’être plus efficace dans la concrétisation de mes idées.

À l’époque, on organisait des projections régulières de films, aujourd’hui, je me pose encore la même question, à savoir comment montrer les films qu’on a réalisés, quelle fenêtre de présentation leur trouver et comment assumer cette responsabilité-là quand on réalise des films de manière indépendante.

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La forme que vous privilégiez est courte. Au Japon, en dehors du cadre des festivals, vos films ont-ils une visibilité en salle ?

Montrer des courts métrages en dehors des festivals est important pour moi. Les voir en salles de cinéma est quelque chose auquel j’ai toujours accordé une attention particulière. « Mont chef », « Le vieux crocodile », « Kafka, Un médecin de campagne » et « Les Cordes de Muybridge », mon nouveau film, sont passés ou vont passer par les salles.

En court métrage, les contraintes sont bien moindres qu’en long métrage : vous avez la possibilité d’explorer toutes sortes de recherches formelles et d’idées sur le plan de la narration. J’imagine aussi que mon attachement pour le format court est lié au fait que les films qui m’ont profondément marqué au début de mon parcours étaient tous des courts métrages. Par ailleurs, je ressens aussi l’influence importante de Borges, qui a essentiellement écrit autour de la nouvelle et du récit bref, sur mon parcours et sur ma vision du monde. C’est un auteur que je lis depuis mes 20 ans et qui a toujours autant d’impact sur moi. Dans des récits très courts, d’une vingtaine de pages, il a cette capacité d’enfermer, avec une très grande habilité technique, un univers tout entier. Par sa brièveté, le récit peut exprimer un monde dans sa totalité. Cette idée me fascine…

Vous n’avez jamais cherché à adapter Borges ?

Si. Il y a une quinzaine d’années, une chaîne de télévision a lancé un appel à projets et j’en ai proposé un qui s’inspirait directement de Borges. J’ai eu un budget pour réaliser un pilote mais le projet n’a pas eu de suite, la tentative a avorté. Depuis, l’occasion ne s’est pas représentée.

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Plusieurs de vos films sont des adaptations. Le plus connu, « Mont chef » part d’un récit individuel pour poser une réflexion sur la collectivité japonaise. Quelle liberté avez-vous prise avec l’oeuvre originale ?

« Mont chef » était une adaptation d’un récit d’un rakugo (conte japonais). Je voulais m’attaquer à un projet sur la représentation du Japon et à ma propre identité par rapport à autrui. La relecture d’une histoire que je connaissais depuis longtemps m’a semblé propice à une adaptation en animation et à un état d’esprit intérieur, raison pour laquelle je l’ai choisie. À chaque film, je m’attache au fait que l’acte de création peut avoir du sens et m’apprendre quelque chose sur ma propre existence.

Votre dernier film, « Les Cordes de Muybridge » va commencer  sa carrière en festival. Que pouvez-vous nous dire à son sujet ?

Il ne s’agit pas uniquement d’un film qui retrace la vie d’Eadweard Muybridge. D’autres motifs d’importance égale y apparaissent comme l’histoire d’une mère et de sa fille et le temps qui passe. Ce qui m’a intéressé, c’est le fait que Muybridge a commencé à utiliser, dans ses expériences chronophotographiques des fils et des cordes que le galop des animaux venait briser, déclenchant ainsi l’obturateur et permettant d’obtenir le caractère quasi instantané de la prise de vue. Ce motif des cordes a été pour moi une source d’inspiration bien plus que sa vie et a été un point de départ dans la recherche d’images et dans mes propres dessins.

On sent un intérêt pour les obsessions, les déformations, les proportions les hallucinations dans votre travail. De quelle manière le sombre, l’étrange, l’anormal vous intéressent-ils ?

Le registre de l’étrange est un domaine que j’apprécie beaucoup depuis mon plus jeune âge. Depuis mon entrée en primaire, j’ai commencé à lire les récits d’Edgar Allan Poe et des bandes dessinées faisant peur comme celles du dessinateur japonais Umezu Kazuo. Je jouais à me faire peur, je lisais des récits terrifiants, fantastiques, chimériques et grotesques. C’est quelque chose qui ressort sans doute dans mes films comme un goût délibéré ou comme un projet conscient, mais il s’agit avant tout de choses que j’aime et qui m’ont marquées.

Propos recueillis par Katia Bayer. Traduction : Ilan Nguyên

Article associé : Yamamura et la polyvalence de l’animation japonaise

Yamamura et la polyvalence de l’animation japonaise

Directeur d’animation japonais de renom, Koji Yamamura parvient à créer dans chacun de ses films un univers singulier et captivant. Même ses nombreux films de commande destinés aux jeunes spectateurs interpellent les adultes, évoquant tout l’émerveillement et la nostalgie de l’enfance. Ses autres courts, plus personnels, relèvent la marque d’un artiste qui sait narrer à travers l’image. Quelques illustrations.

« Mount Head »Atama-Yama », 2003), un des titres les plus célèbres de Yamamura, se présente telle une fable (« il était une fois… ») en forme de chant. Accompagnée d’une musique au Shamisen, cette narration expose le sort d’un radin qui se fait exploiter à cause de ses frugalités extrêmes. Déterminé à ne pas gaspiller la moindre chose, il s’empiffre des noyaux de cerises, provoquant la fleuraison d’un cerisier sur sa tête, dont tout le monde veut bénéficier en hiver comme en été. Las d’être un terrain de pique-nique pour des gens peu respectueux de l’écosystème de sa caboche, il décide d’arracher l’arbre, ce qui laisse un trou qui devient vite une flaque d’eau, attirant des centaines de baigneurs. La combinaison de moral et d’absurde du récit l’inscrit dans la lignée des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift, desquels ce court pourrait facilement représenter un chapitre retrouvé, si ce n’est le côté contemporain de la métaphore environnementale de la terre abusée.

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Dans la même veine se trouve « Perspectivenbox » (1990), une animation au caractère fortement enfantin, témoignant toutefois d’une grande maturité. L’esthétique comme la musique sont proches de celles des jeux vidéo des premiers temps. Cette animation ringarde et mignonne, qui n’est pas sans rappeler La Panthère Rose, suit un ornithologue dans les pérégrinations dans la ville où s’égrainent de codes bar ; là, il rencontre des oiseaux-humains bien plus rares qu’à la campagne. Dans cette œuvre, la nature est autrement sauvage, hostile, conformiste et consumériste, surplombée par des torrents de produits de consommation et de leurs déchets. Yamamura parvient à traduire le trop-plein désespérant de son sujet avec allégresse, notamment par le biais d’un travail de profondeur du champ remarquable pour le genre animé.

D’autres films témoignent du talent de Yamamura pour l’adaptation des œuvres littéraires en animation. « Old Crocodile » (2005) est tiré d’un conte pour enfants écrit et illustré par Léopold Chauveau. Il raconte l’histoire d’un vieux crocodile souffrant de rhumatismes et d’un appétit insatiable, qui quitte le Nil pour la mer salée, vit une histoire d’amour avec une pieuvre qu’il finit par dévorer (chaque crocodile tue la pieuvre qu’il aime ?).  Apparaît dans ce film un curieux mélange d’informations et d’images didactiques (qui laissent imaginer un reportage zoologique de National Geographic Kids) et d’un chromatisme terne qui contamine à la fois la narration, neutre et froide, et le message glauque du film. Sous une façade de fable moralisante, cette animation se révèle en fait plutôt amorale.

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« The Country Doctor » (2002), adapté de la célèbre nouvelle de Kafka, retransmet le surréalisme absurde de l’auteur tchèque, avec des échos bucoliques à Balzac. Tourmenté et fantasque, le récit accompagne un médecin de campagne en visite une nuit d’hiver. Objectant tout réalisme, Yamamura prend le parti d’un expressionnisme lyrique, avec une bande-son au service de l’image. En effet, la « voix » du narrateur à la première personne est souvent interprétée par un chœur. Sombre et très soigné, ce court met en lumière une facette moins visible du réalisateur.

La filmographie de Yamamura est également constellée d’animations plus légères, des exercices de style montrant l’habileté de ce maître d’aquarelle. Par exemple, « Aquatic » (1987) est une sorte d’hommage expérimental au genre d’animation, présentant des reflets mutants dans l’eau de manière fantasmagorique. « Pieces » (2003) en revanche alterne des scènes vaguement narratives avec des vignettes psychédéliques et kaléidoscopiques. Avec ces petits « aventures formelles », Yamamura crée des univers graphiques à la fois familiers et originaux, et manifeste la force d’une imagination inépuisable. C’est donc avec une impatience non dissimulée que nous attendons de découvrir son dernier court « Muybridge’s Strings » lequel revisite l’histoire du septième art à travers les expériences de son père artistique d’origine anglaise, Earweard Muybridge.

Adi Chesson

Article associé : l’interview de Koji Yamamura

Les aventures formelles de Koji Yamamura

En juin, pendant le Festival d’Annecy les antennes de Format Court glanaient un nom mystérieux au détour d’un déjeuner à base de salade et de melon. Koji Yamamura, animateur japonais de renom, dont le dernier film, « Les Cordes de Muybridge » n’avait pas été retenu par le comité de sélection d’Annecy, allait être en France pendant l’été, au Festival de la Rochelle, à l’occasion d’un hommage en son honneur, et à l’Abbaye de Fontevraud dans le cadre d’un Grand Atelier ouvert à tous. Un brin de curiosité et une occasion plus tard, une rencontre avec Koji Yamamura put avoir lieu à Paris avant son retour au Japon. Focus exclusif.

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« Le vieux crocodile »

Retrouvez dans ce Focus :

L’Etrange Billet N°3

Alors que Max Hattler nous enivre avec ses deux mondes animés en boucle, inspirés d’une œuvre d’Augustin Lesage, le réalisateur lituanien Rimas Sakalauskas, nous propose une « synchronisation » bien particulière de notre environnement urbain.

1925 aka Hell (Max Hattler – Danemark, Allemagne, Royaume-uni – 2010 – 1’36 – Animation – Couleur)

1923 aka Heaven (Max Hattler –  – 2010 – 1’ 34 – Animation – Couleur)

SYNCHRONISATION (Rimas Sakalauskas – Lituanie – 2010 – 8’ – Expérimental – Couleur)

Ces films font partie de la Compétition Courts Métrages n°3 de l’édition 2011 de l’Etrange Festival.

Une sélection établie par Julien Beaunay et Julien Savès. Rendez-vous demain pour un nouveau billet !

L’Etrange Billet N°2

C’est un hypnotisant collage tout droit sorti d’une peinture de Max Ernst que nous propose le réalisateur croate Dalibor Baric. Le japonais Kotaro Tanaka, quant à lui, expérimente une déconstruction du film d’animation à l’aide d’une composition sonore déstructurée.

PAIN SO LIGHT THAT APPEARS AS TICKLE (Dalibor Baric – Croatie – 2010 – 4’ – Animation – Couleurs)

VARFIX (Kotaro Tanaka – Japon – 2010 – 8’23 – Animation – Couleurs

Ces films font partie de la Compétition Courts Métrages n°2 de l’édition 2011 de l’Etrange Festival

Une sélection établie par Julien Beaunay et Julien Savès

Rendez-vous demain pour un nouveau billet !

L’Etrange Billet N°1

Des enfants victimes de modifications génétiques qui déambulent dans un Tchernobyl apocalyptique et un poulet géant surdoué à deux têtes qui évolue dans une métropole ultra-moderne : bienvenue dans la Compétition Courts-métrages de l’Étrange Festival !

CHERNOKIDS (Matthieu Bernadat, Nils Boussuge, Florence Ciuccoli, Clément Deltour, Marion Petegnief) (France – 2010 – 7’ – Animation – Couleurs)

THE HOLY CHICKEN OF LIFE AND MUSIC (Nomint – Grèce – 2010 – 2’35 – Animation – Couleurs)

Ces films font partie de la Compétition Courts Métrages n°1 de l’édition 2011 de l’Etrange Festival et ouvrent notre panorama sur la Compétition de Courts.

Une sélection établie par Julien Beaunay et Julien Savès

Rendez-vous demain pour un nouveau billet !

Off-Courts. Dernier jour

La pierre et l’écrit. L’image et la page. L’inversion et l’animation. Voici notre dernier clap de Trouville, festival à propos duquel nous reviendrons prochainement sur Format Court.

I love you de Thomas Lesourd (France, 2010)

Shipwreck/Random Recipe de Dominique et Olivier Laurence (Québec, 2010)

Une sélection établie par Franck Unimon et Katia Bayer

Connectez-vous au site d’Off-Courts pour (re)voir ces films et de nombreux autres en ligne.

Un jour, un court

Il y a des images comme ça qui ne vous lâchent pas. Chacun a son Kubrick favori, son Honoré détesté, son cliché des Monty Python Number One.

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Tous droits réservés

Avec le court métrage, c’est différent. Certains sont dans la préférence, d’autres dans la méconnaissance. L’oreille droite peut capter de temps à autre des titres tels que la (rigolote) Révolution des crabes, (le fascinant) All Flowers in Time ou (l’esthétique) Coming Attractions. L’oreille gauche, elle, peut par contre se heurter aux commentaires rituels et plats du style : “Mais au fond, c’est quoi un court métrage ? Et où est-ce qu’on peut en voir en vérité ?”.

La question des 2 V (vulgarisation, visibilité) nous mobilise. Le dernier édito soulevait un problème : comment faire voir et aimer le format court ?

Pour répondre à ce point d’interrogation, nous avons enquêté (sans imper ni chien spécial) et découvert plusieurs sites parlant et montrant des courts métrages. Très prochainement, nous consacrerons d’ailleurs des sujets à ces espaces publics souvent peu identifiés mais cruciaux pour la création et l’inspiration.

Le partage est une notion qui nous intéresse. Nous soutenons les initiatives qui misent sur l’accès à tous (Pointdoc, Silhouette, Croq’Anime, …), et projetons des films une fois par mois à Bruxelles (comment, vous n’avez pas encore soumis votre film à Short Screen ? Lâchez votre sandwich à la mortadelle et… foncez, que diable !). Nous continuons aussi envers et contre tout (les coups de soleil de l’été, les angoisses judéo-chrétiennes, les aléas du quotidien) à vous proposer régulièrement un contenu sur le court.

Pour le numéro de rentrée, Format Court vous propose à ce sujet de faire de sublimes bonds aux côtés de l’animateur Koji Yamamura et de l’acteur et réalisateur Nanni Moretti et de vous immerger dans les festivals de Locarno, de Trouville (Off-courts) et de l’Étrange festival, à Paris.

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« Porn to be Wild  » (Julie Laurent, Thomas Jacquet, France, 2010)

À partir d’aujourd’hui (nous sommes le 2 septembre, bonne fête aux Ingrid), nous vous proposons même d’aller plus loin, de ne plus rester à distance de ces drôles de cocos que sont les festivals et de découvrir ou revoir, pendant une semaine, une sélection de films entiers (arrêtez de vous pincer, vous avez bien lu) liés au Festival Off-Courts et à l’Étrange Festival. Pour une bonne nouvelle, c’est… (à compléter).

Bon visionnage @ tous & @ toutes.

Katia Bayer
Rédactrice en chef

6ème Festival International de Films Indépendants : Action!

affichefifi2011Le Festival International de Films Indépendants, plus familièrement connu comme FIFI, ouvre ses portes pour trois jours à partir du vendredi 2 septembre à Saint-Germain-de-Salles dans l’Allier en Auvergne.

Pour sa 6éme édition, le FIFI reste fidèle à ses principes : entrée à prix libres pour garantir l’accès de tous, programmation musicale alternative, 24h de projection non-stop pour plus de soixante films expérimentaux, documentaires, fictions, animations, qualifiés autant pour leur indépendance de vue que pour leur qualité artistique.

Ce festival non-compétitif et festif d’essence plutôt ruralo-anarcho-punky s’appuie cette année encore sur une sélection de films internationaux qui donneront de quoi alimenter les interminables conversations d’une buvette pleine à craquer.

Parmi les moments forts à ne pas rater, entre autres : la soirée d’ouverture du vendredi soir avec des projections plein air s’intercalant entre une série de concerts ; une séance spéciale dédiée à la confrontation des montages expérimentaux de Stéphane Elmadjian (Freedub 1 & 2) et ceux de Jean-Gabriel Périot (Les babrabres, Undo) ; les films d’animation de Hendrick Dusollier (Babel), de Vladimir Mavounia-Kouka (La femme à cordes), de François Vogel (Terrains Glissants) ou de Jonas Odell (Tussilago – Prix Format Court au Festival Anima – Bruxelles 2011) ; les documentaires de Jaroslav Vojtek (Zkola von), réalisateur slovaque qui sait faire oublier sa caméra ; ou encore, la rétrospective des clips déjantés de Francis Caïbrel autoproduits par Broken Prod.

Trois points de projection, dont un animé par le Cinéma Voyageur, une scène de concert, des animations hors salles ; en ce week-end de rentrée, FIFI 6 tient ses promesses et vous invite pour une partie de campagne aux saveurs extrêmes.

Xavier Gourdet

Détails sur le festival et sa programmation sur www.ptigart.com

Croq’Anime, les moments forts

Format Court aime, Format Court soutient. Croq’Anime lance son 4ème festival international de courts métrages d’animation, le Festival Croq’Anime, les 9,10 et 11 septembre 2011 au Théâtre de Menilmontant dans le 20ème arrondissement de Paris. Ce festival unique en son genre à Paris, gratuit et ouvert à tous propose pendant 3 jours une programmation riche et audacieuse sous les fabuleuses teintes du cinéma d’animation. Soirées spéciales avec présence des réalisateurs et producteurs, expositions, ateliers d’initiation… ? Demandez le programme.

Impression

Soirée d’ouverture du Festival jeudi 8 septembre 2011 à 20 heures au Théâtre de Menilmontant.

Projection de quatre courts-métrages de la société de production « Je Suis Bien Content ».

« Chroniques de la poisse » par Osman Cerfon
« Mei Ling » par Stéphanie Lansaque et François Leroy
« O’moro » par Christophe Calissoni et Eva Offrédo
« Un amour de télés » par Denis Walgenwitz

Soirée d’ouverture accueillant également le public dans la limite des places disponibles. Réservation à Croq’Anime au 01 43 15 02 24 ou à info@croqanime.org

Projection des 135 films sélectionnés.

Prix décernés : Prix Croq’Anime, Prix Mairie du 20ème, Prix Jeunesse et Prix Public

Expositions

– Devinettes de Reinettes, production Double-Mètre Animation, en présence de la réalisatrice.

–  Episode de la série Eliot Kid,12mn, production Safari de Ville, en présence du producteur et des réalisateurs.

– Projection d’un Best Of Cube en présence du producteur Lionel Fages et du réalisateur du court métrage 7 tonnes 2, Nicolas Deveaux.
Présentation en avant première d’un court métrage réalisé par cinq étudiants de l’ école des Gobelins dans les studios de la société de production Cube, en présence des réalisateurs. Projection d’un making of réalisé pour l’événement.

Ateliers de dessin d’animation

Initiation à l’animation 2D traditionnelle. Durant 45 minutes, le public aura l’opportunité de réaliser individuellement leur propre création que les animateurs mettront directement en animation. Un approche unique, où l’imagination et la créativité s’expriment en toute liberté.
Gratuit et ouvert à tous

Vendredi, samedi et dimanche – Séances de 45 minutes. De 11h à 11h45, de 14 à 14h45 et de 16h à 16h45
Réservation obligatoire au 01 43 15 02 24 ou à info@croqanime.org

Le site du festival : www.croqanime.org

Festival international du court métrage de Tiznit, appel à films

La deuxième édition du le festival international du court métrage de Tiznit, s’organise au Maroc du 02 au 04 Mars 2012. La date limite d’inscription est fixée au 30 Septembre 2011 (le cachet de la poste faisant foi).

Télécharger Le Formulaire en PDF

Télécharger Le Réglement en PDF

Pour toute infos sur la manifestation, contact : Jamal IDOUMJOUD/ jamal.direction.festival@gmail.com

Site web : www.festivalcinematiznit.com

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Short Screens : appel à films/ call for short films

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Short Screens, une collaboration entre Format Court et Artatouille asbl, propose des projections de courts métrages sur grand écran, tous les derniers jeudis du mois à l’Actor’s Studio à  Bruxelles. Dans ce cadre, nous sommes à la recherche de courts de tous les genres, styles et nationalités. Envoyez-nous vos films en DVD à l’adresse reprise ci-dessous ou par mail !

Short Screens, a collaboration between Format Court and Artatouille.org, offers monthly short film screenings at the Actor’s Studio in Brussels. We are always looking for short films of all kinds to consider for our selection. Send in your short films on DVD to the following address or email us a video file!

Artatouille asbl
9 rue Jean Robie
1060 Brussels (Belgium)

Email : artatouille(at)gmail(dot)com, info(at)formatcourt(dot)com