Que le titre du film de François Dupeyron ait été autant de fois décliné tient en partie, sans doute, à ce qu’il synthétise à merveille un ressort dramatique que le cinéma a conjugué à l’envi dès ses premiers pas. Tandems insolites, rencontres improbables, couples réunis après des querelles à rebondissements font, en effet, le sel des comédies et des drames, pour le meilleur et pour le rire. Les manières, chacune singulière et savoureuse, par lesquelles les fictions de ce soir s’emparent de ce motif offrent une nouvelle preuve de son inépuisable fécondité.
T’embrasser une dernière fois de Olivier Jahan 2010, 35 mm, couleur, 30 mn.
Réalisation et scénario : Olivier Jahan. Image : Emmanuel Pinneau. Montage : Jean-Baptiste Beaudouin. Musique : Armel Dupas. Décors : Karine Branco. Son : Matthieu Tartamella, Ludovic Elias et Sébastien Pierre. Interprétation : Jeanne Rosa, Nathalie Richard et Lyes Salem. Production : Envie de tempête Productions.
Marie, la trentaine, doit prendre une décision particulièrement douloureuse. En l’espace d’une nuit, elle va être confrontée à des émotions contradictoires.
Paris Shanghai de Thomas Cailley 2010, 35 mm, couleur, 25 mn.
Réalisation, scénario et image : Thomas Cailley. Montage : Lilian Corbeille. Décors : Aude Langevin. Son : Rémi Bourcereau. Textes : Claude Le Pape. Interprétation : Franc Bruneau, Marie Fedelic, Arthur Montheilhet, Constantin Burazovitch, Laure Gouzian, Rose Beignier et Alain Marty. Production : Little Cinéma.
Alors qu’il commence un voyage de 20 000 km à vélo, Manu croise la route de Victor, un adolescent au volant d’une voiture volée. Manu aime les voyages, les grands espaces et les rencontres ; Victor non.
La dame au chien de Damien Manivel 2010, HD, projeté en 35 mm, couleur, 16 mn.
Réalisation : Damien Manivel. Scénario : Damien Manivel et Rémi Esterle. Montage : Erika Haglund. Décors : Jannick Guillou. Son : Jérôme Petit et Emmanuel Desguez. Interprétation : Elsa Wolliaston et Rémi Taffanel. Production : GREC.
Par une chaude après-midi d’été, un ado ramène à sa propriétaire un chien égaré. La grosse dame noire, à moitié ivre, lui propose d’entrer pour le remercier. Elle lui sert un grand verre d’alcool, il se trouve obligé de boire avec elle.
J’aurais pu être une pute de Baya Kasmi 2010, HD, projeté en 35 mm, couleur, 24 mn.
Réalisation et scénario : Baya Kasmi. Image : Guillaume Deffontaines. Montage : Serge Turquier. Musique : Jean-Gabriel Bernhardt. Décors : Stéphane Becimol. Son : Nicolas Waschkowski, Xavier Thibault et Vincent Verdoux. Interprétation : Vimala Pons, Jean-Claude Deret, Bruno Podalydes et Claudia Tagbo. Production : Karé Productions.
À la caisse d’un magasin de bricolage, Mina est submergée par une crise d’angoisse et tombe dans les bras de Pierre. Voici l’histoire d’une fille un peu folle, d’un type trop normal, d’un grand sécateur et d’un vieux professeur de piano.
Séance le mardi 12 avril à 20h30
MK2 Quai de Seine
14 Quai de la Seine
75019 Paris
M° Jaurès ou Stalingrad